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Blinking Lights (and other revelations)
13 juillet 2015

Grand Jeu Sans Frontière des Blogueurs Mangeurs de Disques - Episode 6

 

EPISODE 6: "It's just a reflektor."

Deux pochettes d'albums qui se ressemblent comme deux gouttes d'eau. Coïncidence?...

 

SMOG - the Doctor came at Dawn (1996)

Mark EITZEL - 60 Watt Silver Lining (1996)

 

 Un thème sympathique, mais pas si évident. Des pochettes qui se ressemblent, on en connait, mais qui sont dans notre discothèque, c’est plus difficile (sauf si on prend des pochettes d’un même groupe, ou d’un même « artworker »). J’ai pensé à cette anecdote qui date du bon vieux temps où l’essentiel de mes découvertes discographiques passaient par la médiathèque. A l’époque je n’avais pas d’argent, et peu de culture musicale. Je dévorais donc les magazines spécialisés, recherchait à la médiathèque des disques dont les chroniques m’avaient attiré, et enregistrait ce qui me plaisait sur cassette - je n’enregistrais vraiment que les titres, voire les parties de titre, qui me plaisaient, et pas systématiquement les disques complets, pour économiser de la bande (1).

 

smog-the-doctor-came-at-dawn-lp-vinyle-lo-fi-drag-city

 

En 1996, Smog sortait son album the Doctor Came at Dawn, dont j’avais lu quelque part une excellente critique. Je le cherchais donc à la médiathèque en me fiant uniquement à la pochette, que j’avais en mémoire (le nom du groupe et le titre de l’album m’étaient sortis de la tête d’autant plus facilement qu’ils ne figuraient pas sur la couverture). Et empruntais sans le vouloir le 60 Watt Silver Lining d’un certain Mark Eitzel qui, coïncidence (très certainement), était sorti la même année avec une pochette fort ressemblante. Mark Eitzel ne m’a pas bouleversé mais j’ai quand même emprunté 4 de ses disques dont une petite moitié de chacun hante les cassettes 100, 103, 162 et 168 et dont, il faut bien l’avouer, je n’ai plus aucun souvenir. L’ironie de l’histoire c’est que je n’ai écouté Smog que bien plus tard (j’avais alors abandonné les cassettes) et que j’ai longtemps eu l’image sonore de Mark Eitzel dans la tête lorsqu’on me parlait de Bill Callahan.

 

60-watt-silver-lining

 

D’un point de vue musical, les deux disques appartiennent à la catégorie des nocturnes, évoquant la mer calme à la tombée du jour. Ils ont aussi en commun d’être relativement rasoirs, le Smog ayant l’immense avantage d’être deux fois moins long et de contenir au moins une chanson fabuleuse (2). (J’ai réécouté le Mark Eitzel et s’il contient quelques jolies choses, il m’a semblé interminable). Au niveau du style en revanche pas grand-chose à voir, 60 Watt Silver Lining est jazzy, beaucoup plus arrangé et chaleureux là où the Doctor Came at Dawn est un folk low-fi tout en tensions et désespoir. Aujourd’hui, si Mark Eitzel a sombré dans l’oubli pour moi, j’écoute régulièrement A River Ain’t Too Much to Love de Smog et suis même allé voir Callahan en concert le mois dernier

 

(1)   J’ai ainsi environ 250 cassettes chez moi, dont il faudra bien que je me débarrasse un jour. Je crois que je n’y arriverais qu’en les ayant brièvement chroniqué chronologiquement sur ce blog, mais je crains fort de radoter, je n’ai donc pas encore osé créer cette nouvelle rubrique…

 

(2)   « All your Women Things »

 

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