II
Si la première cassette était irréprochable, on tombe ici tout de suite dans le plus douteux. Les incroyables Motley Crue étaient les têtes d'affiche du mouvement Glam/Hard Rock qui sévit pendant les 80's, et sans doute dans les meilleurs disciples de la fameuse devise Sex, Drugs & Rock N'Roll. Les anecdotes sur ce groupe sont si nombreuses qu'elles furent compilées dans un bouquin parait il fort savoureux quand bien meme on ne goute guère à ce genre de musique. Parmi leurs faits d'armes, d'épiques bastons avec les membres de Guns N'Roses, ce qui leur valut mon intéret précoce. Musicalement, cela a évidemment mal vieillit, et malgré une teneur en bons riffs importante, l'ensemble reste trop linéaire sur la durée. Quelques titres comme "All in the Name of" rivalisent cependant avec le meilleur Hard (type Aerosmith des débuts), et j'ai remarqué "Nona" une balade avec cordes si décalée qu'elle en est plus touchante que ridicule (par contre l'autre balade, "You're all i need", est affreuse).
Captivé d'emblée par Alice Cooper, je récidive avec ce chef d'oeuvre, sur lequel je n'insiste pas plus, étant donné que j'en ai déjà longuement causé sur ce blog. J'avais enregistré tout l'album sauf "Yeah Yeah Yeah", il est vrai seul morceau dispensable de ce Killer.
Toujours en quete des originaux figurant sur le Spaghetti Incident?, je m'intéressais au Sex Pistols indiqués par les Guns comme ayant composé "Black Leather" (je pouvais toujours chercher, cette chanson n'est pas du tout d'eux...). Bref, me voilà empruntant ce live qui souffre d'un son abominablement mauvais en plus d'interprétations hasardeuses ("Suburban Kids"). Je l'avais quand meme intégralement enregistré, à cheval sur cette cassette et sur la suivante. Rien de très marquant sur cette partie, mis à part le classique "Stepping Stone", autrement mieux reprise par un autre punk auquel je m'intéresserait bientot, Johnny Thunders...