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Blinking Lights (and other revelations)
18 juillet 2015

VI

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On attaque donc cette cassette par là où l’on avait achevé la précédente, ce best of d’Aerosmith de bonne facture, avec ce hard rock de la vieille école encore pétri de riffs bluesys qui m’avait fort séduit puisque j’en avais enregistré l’intégralité (moins les titres déjà enregistrés du premier album, évidemment). J’en retiendrais surtout aujourd’hui les deux irrésistibles  tubes « Toys in the Attic » et « Sweet Emotion », qui fait toujours son petit effet.

 

 

 

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Voici le premier disque et groupe présent dans mes cassettes que je n’ai pas découvert grâce aux Guns. En fait, j’avais lu une chronique de Mondo Bizarro sur un journal culturel distribué à la fac, chronique fort bien écrite sur ce groupe aux membres moches mais pas si crétins qu’on le disait. Sorti en 1992, Mondo Bizarro est l’un des derniers disques des Ramones, fort loin de la période classique du groupe : même Dee Dee avait jeté l’éponge, remplacé pour la première fois ici par l’ex militaire CJ. Souvent bourrin, limite hardcore sur certains morceaux, il diffère aussi de la célèbre formule simplissime des débuts du groupe par des trucs aussi incongrus qu’un solo de guitare (« Tomorrow she goes away»), des arpèges (« Poison Heart ») ou des parties de batterie complexes dont on n’eut jamais cru Marky capable.

Au menu, des titres écrits par chaque Ramone (avec une majorité de Joey), Dee Dee ayant cédé sa basse mais continuant de fournir des compos (une bizarrerie comme il y en eu des tas dans l’histoire de ce groupe unique), ainsi qu’une excellente reprise du terrible « Take it as it Comes » des Doors qui leur va comme un gant. Jamais cité dans les indispensables des Ramones (souvent réduits dans la littérature aux 3 premiers et au It’s Alive), je réécoute pourtant Mondo Bizarro aujourd’hui avec un grand plaisir. Ce fut finalement un excellent moyen d’aborder le célèbre quatuor pour l’amateur de hard rock que j’étais, les fondamentaux étant évidemment présent : énergie, accords de guitare métronomiques et surtout la voix inimitable de Joey. Suite à cette rencontre marquante, je ne cesserai pas de tenter d’emprunter l’intégralité de la discographie bien fournie des Ramones à la médiathèque, ce que je parviendrai à faire au bout de quelques années, au Too Tough to Die près (unique album que je n’ai donc jamais écouté en intégralité). Nous serons donc amenés à croiser dans cette rubrique les faux frères à de nombreuses reprises, et c’est tant mieux.

 

 

 

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Retour du King Elvis en formation réduite, guitare-batterie-contrebasse, pour un bref coup d’oreille sur la palette déployé par ce grand pionnier du rock n roll. Rythme pépère et voix cajoleuse sur « Heartbreak Hotel », tempo soutenu pour le célèbre « Blue Suede Shoes », et accélération sur un « Ready for Rock n roll » dans une version live recouverte par des vagues de hurlements hystériques  d’une gente féminine qu’on imagine en pamoison. On termine avec un peu de piano pour deux balades qu’on ne présente plus, « Always on my Mind » et « Unchained Melody », reprise par des dizaines d’artistes et remise sur le devant de la scène par le film Ghost (ca rappellera des souvenirs aux gens de ma génération).

 

 

 

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Nouvelle tentative pour les Stooges, et nouveau live improbable. Le son encore plus catastrophique que sur le précédent n’arrive pas à gâcher les deux gigantesques titres que sont « Death Trip » et « Gimme Danger », s’étalant chacun sur plus de 5 minutes.

 

 

 

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A l’époque de cette cassette, il était impossible de ne pas connaitre les Red Hot Chili Peppers, qui trustaient les radios avec les tubes extraits de leur chef d’œuvre Blood Sugar Sex Magik, qu’on retrouvera plus tard sur ces cassettes ; En 1995, c’était le One Hot Minute qui avait la lourde tâche de lui succéder, et j’avais dû l’emprunter à un pote l’ayant acheté dès sa sortie. Je n’ai jamais été un grand fan des Red Hot, ne goutant que peu au funk. En revanche j’aime bon nombre de leurs balades, on ne s’étonnera donc pas de trouver ici comme extraits uniquement « My Friends » et « Tearjerker ». J’ai depuis bien réévalué One Hot Minute, au point de l’acheter (cela dit je me demande si l’artwork n’y étais pas pour beaucoup), mais ça fait des années que je ne l’ai pas réécouté…

 

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