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Blinking Lights (and other revelations)
8 août 2015

Les Propositions d'HELLO DARKNESS #17 (Mars 2015)

Alors que Julien ne sait plus où donner de l'oreille, Damien et moi avons encore eu du mal à dénicher un disque ce mois ci. Enfin, nous y sommes parvenus, c'est l'essenciel....

 

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MODEST MOUSE - Strangers to Ourselves

 

En écoute: DEEZER

Proposé par Xavier.

Mon avis:

Ce n’est pas Strangers to Ourselves qui convaincra les détracteurs de Modest Mouse, tant il reste dans la lignée des deux précédents disques. Mais les fans (dont je suis) seront ravis, car étant rare - 8 ans depuis leur dernier album -  le groupe ne risque pas de lasser, d’autant qu’il est toujours aussi efficace (tout juste noterons nous qu’ils sont désormais un troupeau pour faire ce qu’ils faisaient en trio il n’y a pas si longtemps…). Aussi nous passerons outre leurs défauts habituels - textes denses, ratio de titres inutiles (comme le faux rap trop décalé « Pistol » ou le fade « Pups to Dust »), et légers maux de tête en fin d’écoute – pour nous concentrer sur les bons moments, très majoritaires, de Strangers to Ourselves.

 

Il y a évidemment cette facilité réjouissante à mêler des gimmicks de guitare savants à un groove irrésistible qui font le sel de la plupart des titres, comme « the Best Room » ou « the Ground Walks, with Time in a Box », sommet du disque à mon sens. Mais Modest Mouse a toujours su jouer sur tous les tableaux, et sème comme souvent quelques balades remarquables sur son dernier album, à l’image de « Strangers to Ourselves » et « of Course we Know », superbes morceaux d’introduction et de conclusion.  

 

Riche et assez indomptable, à la fois déjanté (« Sugar Boats », « God is an Indian and you’re an Asshole ») et grave (« Ansel », « Coyotes »), Strangers to Ourselves ne révolutionne en rien l’univers de Modest Mouse (les textes souvent cyniques portent encore sur des sujets philosophico-écolo-mystiques du genre l’humanité, son destin et son insouciance), mais il rappelle combien le son du groupe est unique et précieux.

 

 

 

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WARM GRAVES - Ships will Come

 

En écoute: DEEZER

Proposé par Julien.

La chronique de Julien: PINKUSHION

Mon avis:

Un vent hurlant en ouverture, un orgue solennel, et puis des chœurs qui montent soudain : l’ambiance est posée. C’est le grand mérite de Ships will Come, nous immerger dans un non monde et nous y maintenir, sans dévier de cap. Tel un Dead Can Dance moderne (« the Cold Woman »), Warm Graves insiste sur les claviers, de lentes nappes qu’il accompagne de rythmes marqués plutôt rapides sur lesquels les mêmes spectres reviennent invariablement geindre. L’emploi systématique des chœurs, s’il procure quelques frissons sur les premiers titres, finit par lasser sur la durée. Après un sympathique « Bestezra », rendu plus marquant par la présence d’une guitare mieux perceptible, Ships will Come s’enterre dans deux longs titres qui m’ont régulièrement fait décrocher. Son originalité et sa cohérence, entre autres atouts, seront cependant suffisants pour conseiller aux adeptes du genre et aux plus curieux d’y jeter une oreille.

 

 

 

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TWERPS – Range Anxiety

 

En écoute: DEEZER

Proposé par Damien.

Mon avis:

Ce groupe Australien propose une pop tranquille qui ne me passionne pas forcément. Je dois cependant reconnaitre que le début du disque m’a bien plu : « I don’t Mind » et ses jolies mélodies de guitare bien claire, agrémenté d’un chant désabusé en couple avec un petit coté Vaselines. Et puis le clavier guilleret de « Back to You », la légèreté de « Stranger », tout ceci avait un air printanier étonnement revigorant. Hélas, à partir de « White as Snow »,  les Twerps sont diablement moins efficaces, et malgré quelques regains d’énergie (« Simple Feelings » et sa bonne basse), Range Anxiety plonge dans un train-train ralenti symbolisé, c’est un comble, par le titre « Adrenaline » mou comme une limace sous calmant. C’est sympathique en fond sonore, mais pas marquant pour un sou….

 

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