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Blinking Lights (and other revelations)
8 avril 2016

# 024 / 221

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Un dernier petit morceau de Yes en live pour se rappeler la cassette précédente… Enfin, quand je dis petit, c’est évidemment une façon de parler : « And You and I » dure presque 10 minutes, avec quatre sous parties qu’il est assez difficile d’identifier. Il est à noter que c’est quasiment le seul titre de l’album Yessongs que j’avais enregistré en entier, et c’est vrai qu’il contient de très beaux passages de guitare, avec un refrain accrocheur. Le tout largement envahi de claviers et de changements de rythmes bizarres, mais c’est la loi du genre, on n’est pas en train d’écouter les Ramones là….

 

 

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Tient, puisqu’on parle des Faux Frères, les voici qui débarquent, et avec leur meilleur album qui plus est - même amputée, de manière complètement incompréhensible, de deux de ses plus grands tubes, « Sheena is a Punk Rocker » et « Teenage Lobotomy ». Qu’importe, il en reste encore: le rock n’ roll réjouissant de « Rockaway Beach », l’excellent « We’re a Happy Family » (un de mes Ramones favoris), et pan deux minutes d’imbécilités supplémentaires (« Cretin Hop »), et allez, on rajoute la terrible reprise « Surfin’ Bird » qui semble écrite pour eux, c’est un véritable défilé de titres cultes qui resteront jusqu’à la fin au menu des concerts des Ramones. Rocket to Russia est l’antithèse parfaite de l’album lui précédant  sur cette cassette : il est assez hallucinant d’entendre le batteur faire exactement la même chose sur TOUTES les chansons, et les autres faire à peine plus varié. Est-ce volontaire de la part des Ramones en réaction contre les boursouflures prog qui ont la faveur du public à l’époque, ou est-ce dû à leur technique limitée ? Sans doute un peu des deux, et c’est en cela qu’ils peuvent être considérés comme punk, bien plus que par une musique qui reste assez sage (d’autant que le tempo choque une fois de plus par sa relative lenteur quand on est habitué aux live ultérieurs). Et je ne parle pas forcément de l’inévitable bluette de Joey (« Here Today, Gone Tomorrow »), mais plutôt de l’espèce de joie naïve qui transpire encore des chansons, à l’image de ce « Do you Wanna Dance » quasi yé yé. De quoi se démarquer encore des grandioses pièces montées intellos de nos têtes de turcs favorites. Au « I don’t Care » boudeur et presque enfantin (texte ultra minimaliste) des Ramones, les créteux  répondent avec un No Future autrement plus incisif, crise adolescente  qui va s’imposer en cette année 1977. En précurseur, Rocket to Russia deviendra donc une référence absolue du punk. Ce qui implique, malheureusement, que la suite des aventures des Ramones n’aura pas grand-chose à y ajouter… 

 

 

 

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7 ans avant Rocket to Russia, voici un album qui est, dans l’esprit, bien plus Punk. On ne présente plus le Fun House des Stooges, disque au sujet duquel on est bien obligé d’employer les termes habituels, tels que Animal en Rut (cf les hurlements d’Iggy, dont le plus mémorable reste celui ouvrant « TV Eye »), tension sexuelle (tout l’album), voire l’adjectif poisseux (qui s’applique particulièrement aux morceaux lents, comme « Dirt »). On écoute donc Iggy Pop au sommet de son art sucer son micro de manière suggestive tandis que Dave Alexander et Scott Asheton, paire rythmique dont j’avais un peu oublié combien elle était énorme sur cet album, tiennent la baraque en assurant une solide base répétitive sur laquelle Ron Asheton vient faire joujou. On pardonnera facilement à ce dernier  de ne pas savoir faire de solo de guitare (ses tentatives erratiques viennent renforcer l’effet de chaos total régnant dans la Fun House) tant ses riffs sont si géniaux qu’ils rentrèrent immédiatement dans l’histoire du rock (combien de reprises pour « 1970 » ?). Et lorsque le saxo vient se mêler à la bande, plus rien ne peut arrêter l’orgie sonore totale qui déferle sur l’auditeur durablement chamboulé. Un must absolu, du début à la fin (même si je n’étais pas allé jusqu’à enregistrer le « L.A. Blues final », sorte d’impro rendue expérimentale par un panel de drogues qu’on imagine important).

 

  

 

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 Si ma découverte de Thin Lizzy avait été principalement motivée par une reprise de « Dancing in the Moonlight » par les Smashing Pumpkins, mon groupe fétiche précédent était aussi lié aux Irlandais par le biais d’un grand fan, Axl Rose, qui arborait fièrement sur son bras un grand tatouage de la Black Rose  copiée sur la pochette de cet album. Un album qui commence joyeusement avec un bon rock entrainant, « Do Anything you Want to », sur lequel on retrouve le son de guitare si caractéristique du groupe. C’est Gary Moore qui revient exceptionnellement à la six cordes, et il porte plutôt bien le disque, qui compte entre autres tubes hard rock à l’ancienne « Thoughest Street in Town » ou l’explicite « Get out of here ». Sur ma sélection, seule la ballade « Sarah » est un peu chiante, en tout cas beaucoup moins réussie que celle du même nom figurant sur Shades of a Blue Orphanage (voir  cassette 005). On termine par le titre phare, un "Róisín Dubh (Black Rose): A Rock Legend" de 7 minutes lui aussi séparé en 4 parties ayant chacune leur sous-titre (décidemment…). C’est un medley de chansons traditionnelles concocté de belle manière par Phil Lynott et Gary Moore. Commençant sur un ton épique évoquant brillamment les cavalcades des chevaliers d’antan, le morceau s’oriente progressivement vers de la musique Celtique, jusqu’à carrément évoquer Tri Yann lors d’un dialogue savoureux et particulièrement rapide entre deux guitares. Le meilleur Thin Lizzy présent sur ces cassettes, pour l’instant (deux restent à venir)…

 

 

Bonus:

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On termine par les Damned, qui furent un bref moment les dignes héritiers des Stooges avant de partir dans un grand n’importe quoi réjouissant. On peut d’ailleurs en juger sur Damned but not Forgotten, compilation de Faces B certainement très dispensable, mais qui n’en contient pas moins quelques titres fameux, à commencer par un « Dozen Girls » qui mélange un excellent riff de guitare, une batterie bien bourrin, un clavier 80’s,  des chœurs et un peu de cuivres ska en final (mais qui d’autres que les Damned pouvaient faire une chanson sympa avec des ingrédients si dispersés ?). Quant à « I Think I’m Wonderful », c’est tout simplement du Sum 41 avant l’heure… On verra la suite du délire en cassette 026, avec quelques classiques que je savoure d’avance…

 

 

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Commentaires
C
Bonjour. J’avais déjà écouté cet extrait avant, mais il ne m’a pas vraiment marqué.
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