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Blinking Lights (and other revelations)
5 septembre 2016

# 031 / 221

031

 

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 Premier album de la fin de carrière de Can, où Rosko Gee a remplacé Holger Czukay à la basse, Saw Delight ne compte que 5 titres, dont deux seulement ont été sélectionné sur cette cassette. On évacue rapidement « Fly Night », pop funk un peu ridicule (on imagine que les titres non retenus sont de cet acabit) pour se concentrer sur la pièce maitresse du disque, un « Animal Waves » de 15 minutes. C’est une composition assez intéressante, qui, sur un fond ambient bien marqué et une basse quasi transe tellement elle est répétitive, mélange rythmes africains (beaucoup de percussions) et violon oriental. Can explore d’autres territoires, mais a depuis quelques albums abandonné toute tension ou folie au profit d’une musique intello bien lisse …

 

 

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Après celle de la cassette précédente, deuxième incursion dans les bootlegs aux sons douteux des Stooges en fin  de vie. La setlist de Till the End of the Night reprend d’ailleurs partiellement celle de Rubber Legs, nous n’aurons donc cette fois que deux titres à nous mettre sous la dent. Après « She Creatures of the Hollywood Hills », morceau un peu pénible sur laquelle James Williamson vient tartiner des solos alors que ses compères se contentent d’un riff répété en boucle jusqu’à la nausée (un accord pour le piano), les 8 minutes de « Till the End of the Night » se révèlent aussi surprenantes qu’intéressantes. On y trouve des Stooges plus mélodiques que jamais, se vautrant dans la torpeur d’un tempo ralenti et allant jusqu’à évoquer des Led Zeppelin si chargés qu’ils en auraient perdu les trois quart de leur technique. Inhabituel et savoureux.

 

 

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Retrouvailles bienvenues avec les sacrées gonzesses de L7, pour leur deuxième album (1), le fort bien nommé Bricks are Heavy. Pour être lourds, ils sont lourds ces accords de guitare assénés tout au long d’un disque que j’avais assez apprécié pour l’enregistrer aux 2/3. Avec le chant craché, presque vomi par moment (« Scrap »), de Donita Sparks, et sa voix spécialement grave, on est plus dans le hard rock que dans le punk, dans des contrées rarement abordées par des demoiselles à l’époque. Qu’importe, les quatre L7 y vont au bulldozer, véhicule pas forcément rapide mais tellement jouissif quand il s’agit d’écraser les convenances et les clichés. C’est dire, elles n’évoquent Hole que lorsque le chant se fait un peu plus tendre (« One More Thing ») ! Un coté grunge qu’on retrouve aussi sur « Pretend We’re Dead », single parfait au refrain clair et aux guitares plus mélodiques : du Breeders, le fun en moins, et un tube évident qui fera de Bricks are Heavy leur plus grand succès. Amplement mérité, cela va sans dire…

 

(1)   l’excellent Smell the Magic chroniqué précédemment est considéré comme un EP, quant au premier album je ne l’ai jamais écouté…

 

 

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En 2012, Can sortait à la surprise générale the Lost Tapes, un triple album issu d’une pile de cassettes enregistrées à la grande époque prétendument retrouvées par hasard à la faveur d’un déménagement. Une histoire incroyable sur laquelle j’émets quelques doutes, tant il me parait impossible que la gardienne du temple Hildegard Schmidt, manageuse du groupe et épouse du claviériste veillant de prêt aux intérêts financiers de son mari et de ses allumés de potes,  ai pu égarer un tel trésor. Surtout, le coup avait déjà été fait en 1981, 3 ans après la séparation du groupe, avec un Delay 68 compilant des titres inédits enregistrés avant la sortie du premier album de Can, Monster Movie. Dès lors vu la qualité dudit Delay 68, on eut pu craindre que the Lost Tapes ne contint que pauvres restes en regard. Que nenni, il y avait suffisamment de matière pour contenter le fan (bon, peut-être pas sur 3 disques),  mais quand même pas grand-chose qui ne fut à la hauteur de cette grandiose première sélection du Delay 68.

De cet album indispensable je n’avais conservé qu’une moitié, et encore en me plantant un peu puisque à ma grande déception, ce n’était pas le magnifique « Thief » - superbement repris par Radiohead lors des concerts du début des 00’s – que j’enregistrai mais « Man Named Joe », plus rythmé et bien moins marquant. Reste deux longs développements tendus à souhait, « Little Star of Bethleem » et « Butterfly », comptant parmi les meilleurs titres de Can et sur lesquels le chanteur Malcolm Mooney est particulièrement impressionnant.

 

 

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Instinct me semble un disque d’Iggy Pop très méconnu. Je peux me tromper, mais aucun de ses titres ne figure à priori dans les setlists des concerts les plus communs de l’Iguane. Et c’est fort dommage, au regard des morceaux enregistrés sur cette cassette, tout trois excellents (on en entendra trois autres cassette suivante). Du hard rock classique bien appuyé, paire rythmique basique agrémenté d’un clavier discret juste comme il faut, le tout embarqué par la guitare puissante et redoutable de Steve Jones. La voix inimitable d’Iggy Pop fait le reste, seyant particulièrement bien à ce son teigneux dont les regards appuyés aux motards, du titre « Easy Rider » à la pochette fleurant le clou et le cuir, ne sont pas mensongers. Une belle redécouverte.

 

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