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Blinking Lights (and other revelations)
27 janvier 2017

# 042 / 221

042

 

 

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Deuxième partie du Vitalogy, et pas de baisse de régime : je pourrais réécrire la même chose qu’en fin de rubrique précédente.  Trois compos rock simples et ultra efficaces, jouant sur l’énergie (quoique « Corduroy » se teinte aussi d’émotion) et deux splendides ballades (« Immortality » étant dotée d’un fameux solo de guitare), c’est Pearl Jam à son sommet et une constance dans la qualité inédite : les albums suivants seront tous plus ou moins inégaux, même si No Code puis Yield restent de haute volée. Mais nous verrons ca dans quelques temps…

 

 

 

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Ah, cela faisait un petit moment que nous n’avions pas eu affaire aux redoutables allemands fondateurs du Krautrock, Can. Rappelez-vous, après avoir savouré les débuts du groupe au travers des compilations Cannibalism et du Ege Bamyasi, nous nous étions morfondu sur sa fin peu reluisante (disques Saw Delight et Can). Entre les deux, figure Future Days. Un an après le superbe Ege Bamyasi, clôturant une quadrilogie d’expérimentations et de rythmes hypnotiques irrésistibles, Can change radicalement de genre et publie ce disque qui ne m’avait pas convaincu, c’est le moins qu’on puisse dire. Considéré comme un chef d’œuvre par certains, à priori premier disque du genre « Ambient » (encore une invention à mettre au crédit de ces hurluberlus), Future Days est surtout pour moi le début de la fin de ces géniaux cinglés qui brillent ici par leur…sagesse.

Bien sûr, il est difficile d’avoir le recul nécessaire quand on n’a réécouté que deux titres sur les quatre, et encore les moins importants (exit le titre introductif « Future Days », ainsi que la pièce maitresse de 20 minutes intitulée « Bel Air »). Mais bon, on ne peut pas dire que « Spray », qui porte bien son nom tellement il est vaporeux, m’ai spécialement bouleversé aujourd’hui. « Moonshake », plus groovy, m’a semblé plus sympathique. M’enfin 3 minutes sur un disque, c’est maigre. A réécouter en entier donc, mais il y a de fortes chances que je lui préfère son successeur, Soon Over Babaluma, qui sur une base tout aussi peu tendue propose des compositions plus marquantes.

 

  

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Et hop, un autre habitué de cette rubrique ! Après avoir réécouté les deux (bons) premiers albums du leader des Pixies en solo, voici donc le successeur, the Cult of Ray, dont j’avais enregistré les deux tiers, mais que j’ai encore réévalué depuis. Il faut dire qu’il est beaucoup moins facile d’accès, avec ses grosses guitares saturées qui partent dans des délires improbables mais qui témoignent d’une grande maitrise. C’est sans doute l’album le plus radical de Frankie, et ça commence dès l’introductif « the Marsist », délire extra-terrestre où Frank Black récite son texte dans un écho pas possible.    Des titres que j’avais retenu, seul « the Creature Crawling » et ses accents western est sur un lent tempo. Pour le reste, on oscille entre le gros punk bourrin (« Dance War »), et du rock assez puissant dont la guitare sort toujours gagnante à coup de riffs déments, le plus génial étant sans aucun doute celui du single « You Ain’t Me », l’un des plus efficace composé par Frank Black. On retiendra aussi les deux instrumentaux magnifiquement ciselés (toujours les guitares), l’un très rapide (« Mosh, don’t Pass the Guy ») et l’autre jouant sur une belle ambiance (« the Aventure and the Resolution »). En parlant d’ambiance, il y a sur the Cult of Ray une cohérence forte, une étrangeté raccord avec le titre et la pochette, passant par les expérimentations sonores, la complexité des compositions, les thèmes abordés et ce brin de folie qu’on ne retrouvera plus jamais sur aucun disque de Frank Black, bon ou mauvais. Ceci expliquant sans doute pourquoi je trouve que cet album a beaucoup de points communs avec Trompe le Monde, dernier fait d’armes des Pixies sorti 5 ans auparavant.

 

  

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Voici un groupe que seul les fans de Smashing Pumpkins (ou les amateurs de rock ayant vécu à Chicago dans les 90’s, ce qui revient au même) doivent connaitre. Outre qu’ils aient donc partagé la même scène, les deux groupes sont reliés par le fait que le batteur de Catherine, Kerry Brown, fut le très envié mari de la bassiste d’Arcy Wretzky du temps où sa blondeur faisait rêver les adolescents mélancoliques et infiniment tristes. D’où les featuring croisés des deux amoureux, Kerry Brown ayant produit, remixé et fait un peu de batterie sur certains titres des Pumpkins quand d’Arcy venait faire quelques secondes voix sur ce deuxième album, Hot Saki & Bedtime Stories.  

J’avais en mémoire du shoegaze plagiant My Bloody Valentine, mais point du tout, ou juste en vague inspiration, comme les Smashing Pumpkins. C’est d’ailleurs bien au groupe de Billy Corgan qu’ils font d’abord penser, les passages saturés de « Whisper » ayant même une sacrée ressemblance avec « Siva », titre majeur de Gish. Le début d’album est donc plaisant (pour moi), avec un côté plus pop et un chant beaucoup moins torturé que leur citrouillesque référence (« Milkshake », plus doux et mélodique, est un assez bon morceau). Malheureusement, les quatre titres suivants retenus sur cette cassette confirment le statut mineur du groupe, entre rock grungy sans trop d’accroche et morceaux mollassons. Sans la rage ou la sourde mélancolie, le rock alternatif n’a plus grande saveur…

 

 

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Je sens que je vais être bien emmerdé pour chroniquer les disques des Jesus and Mary Chain, dont je ne suis pas un fan absolu alors qu’ils ont inspirés tant d’artistes que j’aime. Artistes dont je décris l’univers en citant le groupe des frères Reid, confiant dans le fait que cette seule évocation suffira au lecteur pour cerner leur univers musical. Mais du coup, comment donc décrire ce Honey’s Dead ? Je remets ca au prochain épisode, vu qu’il n’y a ici qu’une mise en bouche avec « Reverence » et « Frequency ». Mise en bouche suffisante cependant pour affirmer que la principale référence de Catherine pourrait bien être écossaise, tant ces deux titres semblent dans la continuité de ce qu’on a écouté précédemment… 

 

 

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Commentaires
C
Je me souviens de la pochette du Catherine mais c'est tout. ..:)<br /> <br /> Je crois que c'est avec cet album que j'ai lache Frank Black. ..<br /> <br /> Pearl Jam je commence seulement à m'y intéresser , j'ai trouvé "No code " pas cher et ça m'a pas mal plu. ..<br /> <br /> Et "Future days "! Un des premiers découverts, je le trouve bien, plus aérien que les autres, je ne dirais pas ambient ! ;)<br /> <br /> "Soon over Babaluma " est un peu dans la lignée, enfin dans mon souvenir, ça fait bien longtemps que je ne l'ai pas écouté. ..<br /> <br /> <br /> <br /> Bon j'ai du retard de lecture par ici, je vais réparer ça. ..
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E
Pas mal ce morceau de Catherine. Même très bon en fait. Si tu ne disais pas que le reste ne valait pas le coup, j'aurais presque eu la tentation de chercher à me procurer le disque =)
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