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Blinking Lights (and other revelations)
25 mai 2017

Mes Meilleurs Concerts - Thirteen Live from Audience Bohemia

 

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Voici donc la liste des 13 concerts qui m’ont le plus marqué (parmi Cette Liste Complète), en espérant qu’il y en ait beaucoup d’autres. Ce que je trouve sympa (et encourageant), c’est qu’ils sont assez bien répartis tout au long de ces 20 années de pratique. Les lieux sont aussi assez variés, seule l’inévitable Epicerie Moderne y apparaissant plus d’une fois (à 4 reprises quand même !) 

 

EELS - 03/04/1997 - Le Moulin - Marseille

Eels est un des très rares groupes que j’aie suivi depuis leurs tout débuts. Ce n’était pas forcément un exploit, puisqu’ils avaient beaucoup été chroniqués en tant que première signature de Dreamworks, et qu’ils avaient immédiatement fait un énorme tube avec « Novocaine for the Soul », mais cela me permit d’inaugurer ma longue carrière d’écumeur de salles avec un concert exceptionnel, qui restera à jamais une référence en la matière pour moi. Déjà forcément marquante en sa qualité de première fois, la soirée débutait sous les meilleurs auspices avec une première partie très plaisante, le duo féminin folk rock September 67 dont je garderais un attachement particulier pour l’unique album. Mister E était ensuite entré sur scène en costard, un roadie lui amenant un miroir en pied pour qu’il valide sa tenue, avec ce mélange de second degré et de charisme dont il usera toute la soirée (puis l’ensemble de sa carrière). Le concert avait alors réuni  tous les critères que je ne cesserai de rechercher par la suite ; Une setlist parfaite, avec quasiment l’intégralité de Beautiful Freak (que je connaissais par cœur) interprété, mais aussi des reprises, des inédits et des B-Sides. Une alternance de titres émouvants ou bien rocks, avec des arrangements surprenants (la fameuse version longue de « Not Ready Yet ») et des changements d’instruments (E  au piano, banjo, harmonica ; Tommy au Cor, mellotron ; Butch au xylophone, mini guitare ; et les trois sur des percussions bizarres). Un trio au top, un public enthousiaste, bref une perfection qui me rendra d’ailleurs bougrement difficile pendant quelques années, avant que je me rende compte que ce type de concert n’était pas la norme, mais bien le spectacle d’un des meilleurs groupes live existant. Il me faudra malheureusement des années avant de recroiser Eels sur scène (l’annulation de la date Nancéenne de la tournée Daisies of the Galaxy featuring Lisa Germano reste l’une de mes plus cruelles désillusions, surtout lorsque j’en écoutais quelques enregistrements par la suite), ceux-ci se contentant bien souvent d’une unique date parisienne,  et encore fus ce pour de courtes prestations en Festival. Malgré une discographie plus que déclinante, ce fut toujours aussi génial.

Pour se faire une idée, un CONCERT COMPLET 

 

RADIOHEAD - 21/10/1997 - Le Dome - Marseille

Mon deuxième concert, et encore une date mythique : rien moins que Radiohead sur sa tournée OK Computer. J’ai déjà beaucoup parlé sur ce blog du coté spécial de la soirée pour moi, de la demoiselle qui m’accompagnait et comment cela se termina, du fait que j’en ignorais malheureusement la première partie  Sparklehorse (même si ma passion pour le groupe de Mark Linkous débutait réellement là), je n’y reviendrais donc pas plus, bien qu’évidemment cela participa au côté magique du concert. Mais même sans cela, il aurait évidemment fait aussi partie de ma sélection. Si le groupe ne se montra pas particulièrement original ou avenant (ni l’inverse d’ailleurs), la setlist parle d’elle-même : l’intégralité de OK Computer, toutes les meilleures chansons de the Bends, un Pablo Honey réduit au seul mais indispensable « Creep »,  ainsi que deux morceaux moins connus (je me rappelle avoir soutenu mordicus à Kitty Kat qu’elle ne pouvait connaitre le 3eme titre joué puisque je l’ignorais moi-même, et comment par la suite je m'étais bien pris la honte : il s’agissait de « Talk Show Hosts », extrait de la BO de Romeo & Juliet qu’elle possédait, et que Radiohead rejoue toujours de temps en temps d’ailleurs). 22 des meilleures chansons de l’époque par l’un des rares monstres sacrés que les 90’s engendra, avec le bonus perso au retour à la maison, inutile de dire que ce concert est sur le podium de mes favoris…

Pour se faire une idée, un CONCERT COMPLET 

 

DIONYSOS - 11/12/1999 - Le Brise Glace - Annecy 

En 1999, je séjournais 6 mois à Annecy dont je garde un excellent souvenir, principalement parce qu’ils furent les premiers où je pu enfin quitter l’appartement familial, en effectuant de surcroit un stage assez bien payé. Le hasard fit que j’y croisais Dionysos pour un concert qui me rendit instantanément fan du groupe pour de longues années. Introduit par deux groupes assez sympa (Citron, auteurs d’un unique album qu’on retrouvera dans ma rubrique cassette, et Bubble Plastic, dont je me rappelle juste qu’ils étaient bien marrants), Dionysos pulvérisera la scène à la stupéfaction d’une grande partie du public ne les connaissant pas. Le zébulon et alors très chevelu rouquin leader se déchainait de toutes les manières possible, allant jusqu’à grimper aux rideaux de la salle de spectacle ou se juchant sur les (très hauts) retours l’encadrant, au son de sa bande de copains qui apparaissaient soudés et enthousiastes comme jamais. Avec la plus grande partie du superbe Haiku ainsi qu’une belle sélection de leurs tubes passés, Dionysos soufflait le rock le plus dynamique comme les ballades les plus tendres avec cette poésie absurde ou enfantine que j’adorais sur le coup, tant elle était en phase avec mon caractère à l’époque. Je venais de me prendre une grande baffe, sans me douter qu’il y en aurait des dizaines d’autres, en compagnie d’un public de plus en plus gigantesque.

Pas de Concert complet, la (médiocre) video postée ci dessus est une des seules traces du Dionysos de cette période, qui était encore peu connu.

 

SMASHING PUMPKINS - 19/10/2000 - Bercy - Paris

Tous les principes du Live parfait selon Mister E, mais appliqué au groupe dont j’ai été un fan absolu pendant des années… Inutile d’en dire plus, d’autant que j’ai déjà tout raconté sur ce blog récemment. L’un des meilleurs groupes live de sa génération pour sa tournée d’adieu : toute une époque.

 Pour se faire une idée, la moitié du CONCERT COMPLET, et l'Autre Moitié.

  

 PIXIES  – 03/07/2004 - Eurockéennes - Belfort

Le seul concert de Festival de cette sélection et aussi le seul, objectivement, pas génial (beaucoup moins bon, objectivement, que celui de la terriblement sexy PJ Harvey qui avait précédé). Oui mais voilà, quand un groupe comme les Pixies, qui a sorti 4 de mes albums favoris et que je n’avais pas pensé voir sur scène même dans mes rêves les plus fous, se reforme et s’affiche au programme (impeccable cette année-là) des Eurockéennes de Belfort (ville où j’habite à l’époque), l’objectivité, je m’en branle pas mal. Oui les Pixies ont balancé comme à la grande époque une playlist attendue sans dire un mot et en enchainant les morceaux sans les faire varier d’un iota de leur pendant studio. Oui ils ont ignoré l’ensemble des grands principes qui font pour moi un bon concert. Mais ils peuvent, parce qu’ils ont les chansons. Après deux titres calmes, une succession interrompue de tueries (principalement de Surfer Rosa et Doolittle, agrémentés de quelques tubes des deux disques suivants) qui me feront rapidement craquer, passant de l’état spectateur attentif à pogoteur décérébré en moins de temps qu’il ne faut pour dire « i’ve got something against you », jusqu’à mon premier (et l’un des seuls) slam sur la gigantesque marée humaine empoussiérée au pied de la grande scène. Cela m’en couta un téléphone portable, que je cru à jamais enfoncé sous la boue Belfortaine par le piétinement de milliers de fans rendus fous comme un seul épileptique à la première note de « Crackity Jones » (en fait il fut récupéré on ne sait comment par un spectateur malhonnête). Un bonheur intense, fulgurant, bondissant de titre en titre jusqu’à la conclusion laissée à la célèbre bassiste Kim Deal, encore de l’aventure pour quelque temps. Et qui, bien sûr, ne fonctionna plus vraiment les autres fois où je vis les Pixies. (à noter que j’ai acquis à sa sortie le dvd de ce concert, mais que je ne l’ai jamais regardé. Peut-être me voit on flotter quelques instants, sur « Tame » ou « River Euphrates »…)

Pour se faire une idée, le CONCERT COMPLET 

 

MERCURY REV - 24/03/2005 - Elysée Montmartre - Paris

J’ai beaucoup hésité pour cette sélection entre les deux concerts de Mercury Rev que j’ai vu, tant les deux furent géniaux, et relativement différents.  Bien que celui à Dijon soit plus vivace dans ma mémoire,  j’ai choisi finalement le concert à l’Elysée Montmartre, ne l’ayant pas chroniqué sur ce blog dont l’ouverture se ferait juste quelques mois après. Je tenais tant à voir Mercury Rev que c’est une des très rares fois où je me sois déplacé si loin pour un groupe : Lyon-Paris en train pour un concert, j’en eu pour plus cher de billet que de place. Mais je ne regrettais nullement mon investissement, malgré une attente forcément longue (et une première partie dont je n’ai pas l’once d’un souvenir).  Dès l’entrée en scène de Jonathan Donahue, la magie opéra. Et c’est bien de magie dont il faut parler, le sens du spectacle du généreux leader étant spécialement marquant, appuyé par un groupe techniquement impressionnant et des lumières particulièrement étudiées.  Mettant surtout à l’honneur le dernier album en date, the Secret Migration, dont l’opulence ne m’avait pas déplu et qui prenait une ampleur magistrale en live, la setlist avait réservé une belle part  au classique Deserter’s Song et trois bons extraits du splendide All is Dream (trop peu, mais on ne peut pas tout réclamer d’un groupe qui a sorti tant de belles chansons). Je ne me souviens pas énormément de la soirée mais juste des étoiles que j’avais dans les yeux, en sortant. De quoi me donner envie de revoir le groupe à tout prix, ce que je saisis à la première (rare) occasion. C’était trois ans plus tard, et il me faudrait cette fois aller jusqu’à Dijon en voiture pour voir Mercury Rev défendre avec brio le décrié (mais superbe) Snowflake Midnight.

Pas de concert complet en video, mais il existe un TRES BON LIVE de cette tournée

 

ARCHIVE - 11/10/2006 - Transbordeur - Lyon

J’ai été pendant quelques années un très gros fan d’Archive, qui pourtant évoluait en frontière du style de musique que j’écoutais habituellement. C’est sans doute l’un des principaux groupes à m’avoir entrainé vers l’electro rock, en raison notamment de performances scéniques vraiment très puissantes, avec entre autres un batteur inoubliable. Après les avoir apprécié deux fois en festival, j’eu enfin l’occasion de les voir pour un concert complet lors de la tournée Lights, album qui amorçait déjà le déclin du groupe mais qui contenait encore son lot de perles hypnotiques, comme le prouva une setlist sans temps mort qui lui fut à moitié consacrée (l’autre moitié étant habillement composée de tubes irrésistibles courant sur toute la carrière d’Archive). Un Transbordeur plein à craquer, un groupe soudé, entrainant,  irréprochable, et deux heures de danse frénétique pour le point d’orgue d’une relation qui allait dorénavant décliner jusqu’à de tièdes retrouvailles en ce même lieu, 4 ans plus tard, en forme d’adieux…

Pour se faire une idée, un CONCERT COMPLET 

 

Alela DIANE - 10/04/2008 - Epicerie Moderne - Lyon

Je ne suis pas un défricheur de talents, plutôt un suiveur d’artistes mis en lumière récemment, voire déjà bien installés. Il m’arrive pourtant d’avoir le sentiment d’être au bon endroit au bon moment : c’est ce qui s’est passé avec ce concert d’Alela Diane pour la tournée de son premier album, l’inoubliable the Pirate’s Gospel.  La voir écarquiller les yeux, surprise de son succès, en observant le public se presser devant la scène ou le stand de merchandising où elle dédicaçait timidement ses vinyles, me fit avoir la certitude que dans quelques mois elle aurait acquis un autre statut, et que cette date à l’Epicerie Moderne (ma première, pour une salle si importante pour moi par la suite) serait l’unique occasion de la voir dans une configuration relativement intimiste (effectivement, un an plus tard au Transbordeur, ce ne serait plus du tout la même chose).  Un moment hors du temps à écouter ce Folk / Country pétri de tradition américaine et ces chansons magnifiques, cette voix assurée soutenue par celle de sa copine Mariee Sioux allant droit au cœur, et la sensation d’avoir vécu un grand moment musical.

Pas de concert complet, il existe pas mal de videos mais peu sont de bonne qualité 

 

Leonard COHEN - 09/07/2008 - Nuits de Fourvière - Lyon

Le contexte, spécial : repêchés avec Mélaine de la liste d’attente pour les billets, alors que nous étions devenus parents quelques jours auparavant. Le lieu, particulièrement adapté : le théâtre antique de Fourvière sous une belle soirée d’été. La setlist, irréprochable : que des chansons magistrales (évidemment), avec un accent particulier sur mes albums favoris.  Et surtout, surtout, l’homme : Leonard Cohen, depuis lors sacré chez moi chanteur le plus classe de tous les temps. Quelle voix, quel sérénité, quelle aura ! Deux heures et demi au service du public et de son groupe (qui le lui rend bien), à nous émerveiller de sa vibrante poésie, pour un concert qui restera gravé dans l’histoire familiale (de même que le disque issue de cette tournée, Live in London).

Pour se faire une idée, un CONCERT COMPLET  

 

WOVENHAND - 11/05/2009 - Epicerie Moderne - Lyon

Je n’ai pu voir Sixteen Horsepower sur scène avant leur séparation, mais ce concert de Wovenhand en formule trio (avec Pascal Humbert à la basse) et alors que le groupe affiche encore une discographie irréprochable (ils venaient de sortir Ten Stones) aura largement de quoi apaiser mes regrets. En débutant par une reprise exceptionnelle du « Heart and Soul » de Joy Division, Wovenhand me balançait l’une des plus grosses baffes scéniques jamais reçue, et lançait son concert à un niveau stratosphérique qui ne faiblira aucunement tout au long de la soirée. Le charisme incroyable de David Eugene Edwards, d’autant plus marquant la première fois qu’on le rencontre, fera autant pour l’inscription de cette date à mon panthéon personnel que l’enchainement de titres superbes, qu’ils soient très rock (et donc anticipant le futur du groupe) ou plus folk et mélodiques, à l’image des premiers albums. Par la suite, Wovenhand ne cessera de me décevoir, que ce soit en live ou sur disque, mais ce seul concert aura suffi à le classer chez moi au rang des groupes légendaires, quoi qu’il arrive…

Pour se faire une idée, un large EXTRAIT DE CONCERT 

 

TY SEGALL - 12/11/2012 - Clacson - Lyon

Si la présence des Pixies dans cette liste n’est due qu’à la qualité de leurs compos, c’est presque l’inverse pour Ty Segall. Non que la musique interprétée ce soir-là fût mauvaise - au contraire, j’eus la chance de tomber sur la tournée Twins, soit mon album favori et le seul qui m’ait vraiment intéressé -  mais je ne la maitrisais que très vaguement. Ce concert fut surtout mémorable pour l’ambiance et le pur coté rock n roll de la soirée. Déjà, nous étions 5 potes passionnés de musique (mais pas snobs pour un sou) chauffés par un apero à la bonne bière belge. Le Clacson, salle bar de taille réduite, était le lieu idéal pour écouter Ty Segall, avec une petite scène jouxtant le public pour un vis-à-vis (voire un mélange) jouissif. Le groupe se donna à fond avec un garage sans fioritures, Ty Segall aux avants postes beuglant et fuzzant sans retenue, bien suivi par ses deux chevelus compères et surtout sa cogneuse en chef lui disputant un charisme pourtant éclatant. Ajoutons à cela un public de fans au taquet (dont un Guic survolté), et tout était réuni pour un festival assez inégalé : pogos, slam, jetté de chanteur dans la fosse, coupures de courant, tubes enchainés sans respiration, reprises à moitié improvisées, instruments maltraités…. Et le groupe qui range tranquille son matos avant d’aller boire un coup au bar avec le public. Une soirée mythique, dont les photos officielles du Clacson illustrèrent longtemps les pages web personnelles de notre petite équipe.

Pour se faire une idée, un CONCERT COMPLET  

 

SWANS - 27/03/2013 - Epicerie Moderne - Lyon

Quelques groupes émaillant ces 25 dernières années ont changé ma manière de concevoir la musique, ont élargi le champ des possibilités. Ils se sont évidemment faits plus rares au fil des années, le dernier en date pour moi étant Swans, cette troupe de fous furieux en tournée permanente. Quand on va tranquillement à l’Epicerie Moderne, sur la foi de quelques écoutes d’un disque qu’on trouve intéressant, et qu’on se prend cet uppercut King Kongesque dans la face, on comprend pourquoi le groupe est si culte et la salle remplie à ras bord de fans venus parfois de très loin. Et, accessoirement, on est marqué à vie et inconditionnel sur le champ. Concert autant que performance, processus créatif se déroulant en direct sous nos yeux fascinés, immenses vagues noise bâtissant d’interminables fresques sonores mutant au gré de ses créateurs possédés, au premier rang desquels l’impitoyable Michael Gira crachant ses textes sur un public hypnotisé, l’expérience est inoubliable. Désormais, aucun autre groupe ne méritera l’adjectif radical.

Beaucoup de videos, mais pas de concert complet. Mieux vaut s'écouter cet INDISPENSABLE LIVE

 

Yann TIERSEN - 16/10/2014 - Epicerie Moderne - Lyon

Des artistes que j’ai vus plusieurs fois sur scène, très rares sont ceux pour lesquels la première fois n’a pas été ma préférée. Un seul m’a bluffé à quatre reprises : Yann Tiersen. Sa manière, dans des registres très différents à chaque fois, de revisiter son répertoire, est passionnante. Ainsi se dessine une œuvre riche, au fil des sorties d’albums et des tournées régulièrement enregistrées en parallèle. J’aurai pu sélectionner chacun des concerts de Tiersen auquel j’ai assisté dans cette liste, j’ai choisi le dernier, concentré sur une période post-electro-rock merveilleuse (Dust Lane/Skyline/Infinity) mais revisitant à cette sauce quelques titres issus de périodes variées de sa discographie. Un groupe soudé de multi instrumentistes hyper doués (mais sans démonstration excessive) viendra  tranquillement émerveiller le public par des titres parfois délicats, parfois entrainants, toujours parfaitement interprétés et retravaillés. Avec à la clef de nombreux frissons…

Pour se faire une idée, un CONCERT COMPLET

 

Et sinon : Dionysos au Terminal Export à Nancy en 2000, Yann Tiersen aux Nuits de Fourvière à Lyon en 2002, Noir Désir à la Halle Tony Garnier à Lyon en 2002, Massive Attack clôturant les eurockéennes de Belfort en 2003, David Bowie à la Halle Tony Garnier à Lyon en 2003, PJ Harvey aux Eurocks 2004, Nine Inch Nails aux Eurocks 2005, Mogwai aux Eurocks 2006, Emily Jane White au Sirius à Lyon en 2008, Mercury Rev à la Vapeur à Dijon en 2008, Calexico et Shannon Wright à l’Epicerie Moderne à Lyon en 2009, Pinback et Yann Tiersen au même endroit en 2011, Parquet Courts au Marché Gare en 2013, YAK et Shellac au TINALS à Nîmes en 2016….

 

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Commentaires
P
Quel concert la première photo? T'as viré le guitariste pour lui prendre sa grat? En tout cas elle est bien bonne.
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E
Voilà qui fait envie, ne serait-ce que pour le diptyque d'entrée Eels/Radiohead. <br /> <br /> Je n'ai vu E qu'une fois sur scène, en 2013 sur la tournée WG, et ce fut un très grand moment. Un charisme assez déroutant pour un mec qui paye pas de mine. <br /> <br /> Sur la tournée BF, ça devait être énorme. <br /> <br /> Ton impression avec les Pixies, je l'ai connue avec les Smashing Pumpkins à la Route du Rock (en 2005 ou 2006, j'ai un doute)où ils avaient joué leur truc tranquillement, sans trop parler, avant de se barrer.<br /> <br /> Frustrant et en même temps énorme de voir un groupe qu'on attend. Mais frustrant.<br /> <br /> Belle sélection, en espérant que tu puisses nous régaler avec de nouveaux live reports !
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