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Blinking Lights (and other revelations)
18 novembre 2019

# 102 / 221

 

102

 

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Allez, courage, on va se la faire cette cassette 102 ! On poursuit le Follow the Leader de Korn entamé épisode précédent, un bon gros rock indus pour commencer, et puis cette ritournelle enfantine doublé d’un drone menaçant dont je me rappelais vaguement. « Dead Bodies Everywhere » (titre marquant s’il en est) explose ensuite de toute sa puissance, un mot qui convient bien à l’ensemble du disque, entrecoupé de vague moments flottants et groovy. J’avoue, après j’ai décroché, ce qui est chiant avec les cassettes car tu ne sais plus du tout quel morceau tu écoutes. Dans cette succession de gros riffs d’accords de puissance (toujours), j’ai fini par me raccrocher à un titre avec une intro à la cornemuse. Bon sang mais c’est bien sûr, j’avais vu ça aux Eurockéennes en 2004 ! Un concert qui m’avait plu je crois, mais qui ne m’a pas plus marqué que cet album. A la rigueur le titre que j’ai préféré c’est le remixe « All in my Family – Sowing the Beats Mix », tant cette  version electro a moins vieillit que le reste.

 

 

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Vous me connaissez, j’ai un album de Manowar parmi mes disques fétiches, je suis allé voir WASP en concert il n’y a pas si longtemps, j’ai défendu les Who dans leurs pires errements 80’s, j’ai même été jusqu’à tenter de réhabiliter Queen en ces pages. Mais Angra, mon Dieu, comment dire : c’est comme s’ils avaient pris tous les défauts de mes groupes les moins recommandables sans en avoir la moindre qualité. Je ne sais pourquoi j’avais emprunté ce Holy Land, pour faire plaisir à un pote musicien de l’école d’ingé avec qui j’avais refait le monde entre deux pintes, ou juste parce que la pochette représente une carte ancienne et que le titre promettait un sympathique concept album ? Qu’importe, aucune excuse car j’enregistrais le disque dans sa quasi intégralité, ce qui aujourd’hui me laisse pantois. Les deux premières minutes font pourtant un bien fou après le déluge agressif de Korn, et pour cause : « Crossing » est l’enregistrement d’un chœur interprétant un morceau de Da Palestrina (compositeur Italien de la Renaissance) sur des bruits de jungle assez discrets : très beau. La suite tient dans ces deux mots : Metal Symphonique. On ne sait qui du chant ou des claviers sont le plus affreux (quand on pense que certains estiment qu’Axl Rose chante faux…), le tout sur un lit de guitare au son tout riquiqui. Europe semble le sommet de la modernité et du bon gout en comparaison… Chaque piste creuse plus profond que la précédente, jusqu’à atteindre le ridicule de certains génériques de dessin animé. Evidemment, le disque bonus présentant des titres enregistrés en live acoustique ne pouvait  pas redresser la barre. C’est pire que nos craintes puisqu’un accordéon accompagne « Angels Cry », intégrant dans son prog un passage en parodie de flamenco et un autre carrément musette. Affreux ! Le supplice se termine par une petite chanson traditionnelle brésilienne (patrie d’origine du groupe), pas mon truc mais déjà beaucoup plus audible que le reste : il y en a qui ont loupé leur vocation….

Pour conclure, ce qui est quand même rassurant c’est qu’on ne m’y reprendra plus : on ne retrouvera aucun autre album d’Angra (ou de Korn d’ailleurs) dans ces cassettes.

 

 

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Bon, on se remet de nos émotions avec un disque de David Bowie. Ok Pinups c’est pas le meilleur et c’est que des reprises, mais on parle quand même du Bowie du début des 70’s, celui de Ziggy Stardust et Aladdin Sane. On commence par deux sympathiques Rock N Roll des familles, avant d’attaquer l’attendu « I Can’t Explain » des Who. Las, en faire un truc ramollo bourré de saxo, pas bien David ! j’espère que tu te rattraperas avec « Anyway, anyhow, anywhere » cassette suivante…

 

 

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