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Blinking Lights (and other revelations)
1 février 2021

# 134 / 221

134

 

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Après Electr-o-pura qui m’avait introduit au meilleur de Yo La Tengo, j’empruntais son successeur sans savoir qu’il deviendrait l’un de mes disques fétiches. Il y a dans I Can Hear the Heart Beating As One tout le meilleur du rock indé 90’s, bien qu’il fut composé essentiellement de titres calmes, mais oh combien mélodiques. Ce long disque, porté par l’efficace single « Sugarcube » qui figurera doublement sur la compilation des 10 ans de Matador (version studio et version live), est d’abord un voyage onirique dont rien ne peut me distraire, des premières notes (la douceur des arpèges de l’instrumental « Return to Hot Chicken », parfaite entrée en matière) jusqu’à la dernière petite comptine naïve chantée d’une voix timide par la batteuse Georgia Hubley, « My Little Corner of the World ». On aime la diversité des styles visités, sans démonstrations excessive ou caricature, des touches de jazz, de bossa, de noise, la fragilité et la tension occasionnelle qui s’y déploient. Et puis ces deux instrumentaux fabuleux, comme deux faces opposées d’un même disque, le krautrock psychédélique du « Spec Bebop » aux 10 minutes hypnotisantes, et l’apaisement de « Green Arrow », ses grillons et sa guitare qui s’envole vers le ciel étoilé (1). Peu d’albums ne me transportent aussi loin et aussi facilement, et cela fait plus de 20 ans que ça dure. 

Un deuxième disque bonus prolongeait le plaisir, constitué de quatre remixes du morceau « Autumn Sweater ». J’avais retenu l’agréable version ambient de µ-Ziq, tout à fait dans le ton rêveur d’ I Can Hear the Heart Beating As One.

 

(1)    Probablement dans mes 10 titres favoris. 

 

 

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