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Blinking Lights (and other revelations)
8 février 2021

# 135 / 221

135

 

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Du moment que R.E.M était cité en principale influence de Radiohead, je me devais de fouiller dans leur discographie déjà vaste à la recherche de l’album qui me toucherait. Pourquoi pas leur 10eme, New Adventures in Hi-Fi, qui contenait le magnifique titre « Electrolite » découvert en version acoustique sur le Tibetan Freedom Concert ? Encore raté, la moitié de disque dispersée sur deux cassettes que j’avais retenue ne laissant que peu d’espoir à la réécoute. Une poignée de ballades sympathiques, et un titre très groovy au son inhabituellement grunge (« Undertow ») ne suffiront pas à me convaincre. Au suivant !

 

 

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C’est l’histoire de 4 mecs du Michigan, auto proclamés the Stooges, qui décident de fonder un groupe pour faire leur propre musique. Mais bon, ils savent pas jouer et ça donne un truc un peu fouillis, avec le guitariste qui s’emploie à faire des solos interminables pendant que les autres répètent inlassablement la pauvre base qui leur sert de chanson. Coup de bol, ils viennent sans s’en apercevoir d’inventer le punk, et de propulser leur album dans la catégorie culte, c’est-à-dire qui se vent nib et qui est descendu par la critique mais qui marquera, bien plus tard, l’histoire de la musique d’une poudre blanche. Pourquoi ? parce que Iggy Pop d’abord, et son chant qui vient nous chercher par-delà les enceintes et nous tirer par les naseaux jusqu’aux bars humides et crasseux où notre vaillant héro(ine) se fit ses premières entaillades à coups de tesson de bouteille et ses premiers fix. Et qui peut, d’un coup d’ « Ann », basculer dans un registre sombre et tortueux de manière toute aussi captivante. Ensuite bien sûr pour « I Wanna be your dog », inusable tube aux trois accords matraqués aux quatre coins de la planète et depuis 50 ans sans qu’on ne puisse s’en lasser. Alors certes, « 1969 » est un peu maladroit et ne vaut pas « 1970 ». Mais the Stooges, en tant que brouillon d’un des plus grands chefs d’œuvre du rock (chroniqué il y a des lustres en épisode 024), mérite bien un petit rappel de temps en temps.

 

 

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Cela aurait dû rester un sympathique loisir entre deux symphonies avec l’orchestre national Finlandais, c’est devenu un carton mondial suite à leur programmation en première partie de la tournée de leurs idoles dans leur froid pays : quatre violoncellistes qui reprennent des titres de Metallica, tel est le concept d’Apocalyptica. Si la partie rythmique et quelques mélodies d’intros fonctionnent plutôt bien, l’ensemble est vite rendu insupportable par le violoncelliste chargé d’assurer dans les aigus la piste vocale. Je ne sais pas trop pourquoi j’avais à l’époque décidé d’enregistrer l’intégralité de Plays Metallica by Four Cellos sur la deuxième face de cette cassette, mais la réécoute est sans appel : j’ai beau aimer le violoncelle et Metallica, je me suis bien fait chier. Pour ceux que ça intéresse (mais qui ???), Apocalyptica, après avoir rendu hommage à divers groupes de Metal, a fini par sortir ses propres compos, en ajoutant aux violoncelles du chant et de la batterie. Leur dernier album en date est sorti en 2020. Mais, rassurez-vous, nous ne les retrouverons plus sur ce blog.

 

 

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