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Blinking Lights (and other revelations)
21 mars 2024

# 203 / 221

 

 

L’unique raison pour laquelle j’ai emprunté cette BO du film the Grinch (ou plutôt  Dr. Seuss' How The Grinch Stole Christmas de son vrai titre) est bien sûr la chasse à l’inédit de Eels, qui vient placer ici une petite folk song de sa spécialité (groovy dans la musique et tristoune dans les paroles), « Christmas is going to the dogs » sympathique mais mineure. La BO était séparée en deux, d’abord les chansons et ensuite la musique de film composée. Je n’avais retenu que trois chansons, dont l’excellent « Christmas of Love » d’ouverture, boogie avec piano, chœurs et trompette qui met bien la pêche, mais beaucoup plus largement la musique de James Horner, ce que je ne comprends pas vraiment d’ailleurs aujourd’hui. Si au début quelques grelots et (insupportables) chants d’enfants nous rappellent le thème du film, par la suite c’est de l’orchestration classique avec ses passages dynamiques, tristes ou tendus suivant les scènes illustrées. Cela n’a pas un intérêt démentiel, d’autant plus que je n’ai jamais vu le film en question (avec l’une des plus grandes stars de l’époque, Jim Carrey). Quant à la chasse à l’inédit de Eels, elle a été rendue caduque par la sortie de la compilation Useless Trinkets regroupant 50 titres soit l’exhaustivité des B-sides sorties pendant les 10 années où le groupe fut vraiment indispensable (1996-2006).

 

LITTLE ISIDOR and the INQUISITORS - Christmas of Love

 

 

 

Après avoir découvert Ed Harcourt sur le très beau From Every Sphere, son deuxième album (voir épisode #189), j’avais emprunté Maplewood, premier EP du Londonien sorti en 2000. J’en avais retenu 4 titres sur les 6 qu’il contient, ce qui est un peu court pour bien se mettre dans l’ambiance mais suffisant pour en reconnaitre la qualité. L’ensemble est cohérent mais assez varié, pop guillerette avec des cloches, blues folk feutré avec du banjo, titre entrainant avec trompette rappelant furieusement Calexico ou ballade piano et cuivres. Le tout est arrangé avec classe, ajoutant des instruments au besoin sans trop en faire. Etonnant qu’après cela je n’ai pas emprunté le véritable premier album d’Ed Harcourt et sans doute son plus connu, Here be Monsters. Sans doute ne l’avais-je pas trouvé, et du coup je ne l’ai jamais écouté…

 

Ed HARCOURT - He's Buiding a Swamp

 

 

 

Nous sommes donc en 2003 et ça tombe bien puisque c’est cette année-là que Spiritualized donne une suite à son Let it Come Down, apprécié en épisode #163. Amazing Grace marche sur les traces de son prédécesseur, en insistant cependant plus sur le pastiche Stooges qui occupe une bonne moitié des 8 titres retenus : guitare aussi simple que saturée, piano martelé et chant bien agressif entament les hostilités, on a même un riff de guitare quasiment plagié sur « Never Goin’ Back ». Bien sûr Jason Pierce alterne comme à son habitude avec un égal talent ces sonorités garage avec des ballades blues/gospel déchirantes et à l’intensification graduelle. La plus réussie, aux accents vaguement celtiques, s’appelle « Lord Let it Rain on Me » et est clairement la plus représentative du combo British. Si Spiritualized reste en terrain assez connu et ne s’arrache pas vraiment au niveau de la composition, on lui pardonne aisément tant Amazing Grace est efficace et réussi. Partant de ce constat j’aurais dû suivre avec attention le groupe, mais je l’oubliais inexplicablement pendant les 5 ans qui s’écoulèrent jusqu’à la sortie de Songs In A&E, ne raccrochant un peu par hasard qu’en 2018 avec And Nothing Hurt immédiatement adoré. J’en profitais alors pour racheter en CD cet Amazing Grace, dernier rendez-vous avec Spiritualized en cette rubrique.

 

SPIRITUALIZED - Never Goin' Back

 

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