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Blinking Lights (and other revelations)
18 juillet 2015

VIII

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Après un « Free Wheeler » bien doté en solo de guitare histoire de nous rappeler que Loud N’ Proud de Nazareth, c’était bien, on retrouve le Alice Cooper Band pour un de ses grands classiques.

 

 

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School’s Out est un album que je n’ai qu’à moitié compris lors de ces écoutes primitives. Evidemment, on retrouve sur la cassette « School’s out », l’un des tubes les plus efficaces du groupe (son plus gros succès) ainsi que la parodie de West Side Story, génial « Gutter Cat Vs the Jets » où le bassiste Denis Dunaway tient le premier rôle.  Ainsi que « My Stars », pour toujours l’un de mes titres favoris du groupe, avec l’association d’Alice Cooper, de Bob Ezrin au piano (et quel piano !) et de Dick Wagner pour une première collaboration à la guitare solo (un trio qui sera l’instigateur plus tard de Welcome to my Nightmare, un album dont j’ai assez dit tout le bien qu’il m’inspirait). Mais il manque tout un pan plus expérimental que j’ai boudé à l’époque, et qui pourtant donne toute sa saveur particulière à School’s Out (le coté jazzy de « Blue Turk », ou la balade acoustique « Alma Mater »). Aujourd’hui, j’adore le disque à une exception, « Public Animal # 9 », que je trouve assez banal en comparaison de ses copines de bureau….

 

 

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Je parlai du trio Cooper/Ezrin/Wagner, le voici une dernière fois réuni sur ce troisième disque solo d’Alice Cooper, Lace and Whiskey, qui est pour moi le premier raté (relatif) de sa carrière. Le Coop abandonne rock et maquillage pour une ambiance piano bar et un hommage au cinéma noir et blanc, se transformant en détective des bas-fonds pour l’occasion (pas trop besoin de surjouer ce rôle, il est alors alcoolique au dernier degré). Si la moitié retenue ici reste honorable, on en retiendra surtout ce « King of the Silver Screen » intégrant un « Battle Hymn of the Republic » tout plein de cuivres comme à la grande époque du School’s Out. Et on y retourne pour le magnifique « My God », équivalente au « My Stars » décrit plus haut, et qui justifie ce disque à elle toute seule.

 

 

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Je ne me rappelle plus pourquoi je me suis intéressé à Lynyrd Skynyrd à ce moment-là, ni pourquoi j’ai emprunté en premier lieu Legend, une compilation de titres alors inédits. Les deux morceaux, le célèbre « Simple Man » ici en version live, et le blues classique tartiné de solos (guitare, piano) « Take your Time » sont très sympas, mais voilà qui n’est pas suffisant pour se faire une idée sur le disque, ni sur le groupe (qu’on retrouvera bien plus tard et de manière bien plus copieuse dans cette rubrique).

 

 

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Après plusieurs essais infructueux (live inaudibles), je tombais enfin sur le Raw Power des Stooges, activement recherché à cause de la reprise des Guns du morceau « Raw Power » sur le Spaghetti Incident. Ces chers Guns, non content de ne pas démériter sur leur reprise (plus rapide que l’originale), m’auront fait un bien beau cadeau en me faisant découvrir ce classique du punk dont, abasourdi, j’enregistrai tout de la première à la dernière seconde. A la millième écoute, et ce malgré un son d’époque encore plus brouillé par l’enregistrement sur cassette, c’est toujours aussi puissant. Comme dit Luz dans sa BD Claudiquant sur le DanceFloor, « Si les Bites parlaient, elles auraient la Voix d'Iggy... ». Et si la baise était un disque, RAW POWER !!!!

 

 

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Grand écart avec une compilation d’un pionnier du blues, Big Joe Williams, que j’empruntais uniquement pour le « Hiwghway 49 » repris sur scène par Izzy Stradlin’ et ses Ju Ju Hounds. Je pense qu’aujourd’hui je serai bien plus armé pour apprécier ce type de musique, d’ailleurs je regrette fortement n’avoir sélectionné que deux morceaux sur cette cassette car j’ai pris beaucoup de plaisir à les réécouter. Outre « Highway 49 », il y a « Meet me Around the Corner » qui je trouve a des airs de version primitive de “Blue Suede Shoes”. Ca empruntait énormément à l’époque… Dans une autre vie, je découvrirais tous ces pionniers, inspirateurs du King Elvis. Et je creuserai la discographie de Big Joe Williams et sa curieuse guitare traficotée à neuf cordes (d’où le titre de l’album).

 

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