Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Blinking Lights (and other revelations)
2 mai 2015

the DANDY WARHOLS... are Big Branleurs!!!

1219331674

 

….mais on les aime bien quand meme… Petit retour en arrière : les Dandy Warhols ont sorti un chef d’œuvre (Thirteen Tales from Urban Bohemia, en 2000), ce qui les place déjà au dessus de la plupart des groupes actuels. Après quoi, ils tentèrent de se renouveler (probablement parce que depuis Radiohead il est de bon ton de se renouveler après un chef d’œuvre) ce qui aboutit à la sombre nullité Welcome to the Monkey House. Depuis, et en tant que groupe le plus cool de la planète, les Dandy Warhols ont décidé de ne rien foutre. Ils réussissent avec talent à reprendre les ingrédients qui ont fait le succès de 13 Tales sur leur dernier album, Odditorium or Warlords of Mars, un condensé de leur savoir faire en matière de rock n’roll bordélique et efficace. Sans se fouler, ils reprennent la recette sur ce Earth to the Dandy Warhols. Même pochette aux photos délirantes, mêmes  quatre accords de guitare et rythme de batterie répétés pendant une heure, mêmes tapements de mains, cris et autres joyeusetés : les américains poussent le j’m’en foutisme dans ses derniers retranchements, d’autant plus que le disque est produit par leur propre label. Seul titre un peu à part, le funky « Welcome to the third world » et sa basse Clashienne. Sinon quelques ralentissements de rythme (« and then i dreamt of yes »), du banjo (« love song ») ou le come back de la trompette ((« Mis Amigos ») seront le seul effort que nos quatre compères consentirons à fournir pour sortir de leur schéma classique mais oh combien sympathique. Pour preuve cette redite de « Bohémian like you », un « the Legend of the last of the outlaw truckers aka the ballad of sheriff shorty » qui aurait pu faire un bon single sans cet interminable titre. Mais les Dandy Warhols en ont rien à foutre. Ils terminent l’album sur un gros délire qu’on imagine personnel, 2 mn de « Valerie Yum »  qu’ils étirent à leur manière (le morceau dure finalement 7 mn) et qu’ils enchaînent avec leur désormais célèbre final d’un quart d’heure : intitulé « Musee d’nougat », celui-ci est en fait une sorte de fresque psychédélique enfumée complètement incompréhensible qui sera probablement zappée à chaque écoute. Pas grave, les Dandy Warhols emmerdent tout le monde, leur maison de disque, leur public et tout les faux groupes de jeunes qui croient savoir ce qu’est le rock n’roll. Et c’est pour ca qu’on les aime…. Mais quels gros branleurs !

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Publicité