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Blinking Lights (and other revelations)
2 mai 2015

TAG ME I'M FAMOUS!!

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Tag’s Intro

 Franchement, j’aime bien être tagué. Ca me donne l’impression d’être quelqu’un d’important. Un tag n’est rien d’autre qu’une curiosité sur les gouts musicaux d’une personne, tournée de manière ludique, et cela correspond évidemment au but de ce blog, qui est de partager avec d’autres passionnés de bon son. Sauf qu’il existe aussi des multi compétents, qui parviennent avec égal talent à disserter sur de nombreux domaines et dont les blogs sont un bouillon de culture dans lequel on se plonge avec plaisir, mais non sans risques. D’où ce tag, que m’a refilé Cissie.

 

Il aurait pu s’agir de bande dessinée. De BD à CD, il y a peu, et c’est vrai que tout comme un disque, une BD se parcourt d’une traite, on est plongé dans un univers dont on ne ressort qu’une fois l’œuvre achevée, et on peut y revenir sans peine et sans ennui de très nombreuses fois. Malgré tout, une BD raconte une histoire, et une fois qu’on connaît celle-ci, les relectures en sont différentes. De plus, de très nombreuses bandes dessinées fonctionnent en séries, ce qui est très frustrant  - à moins d’acheter d’un coup la série complète, mais c’est risqué. Je me suis donc plus orienté vers la musique, qui a l’avantage de permettre une autre activité simultanément (comme dessiner, par exemple).

 Bref, si je ne suis pas un spécialiste de la BD, je maitrise quand même les grandes références (les ayant dévoré pendant ma jeunesse, partant d’Hergé pour arriver à Gotlib puis à Fluide Glacial), et j’aurai pu m’étaler sur mes favoris : the Crow de James O’Barr, Peter Pan de Loisel, Le Triangle Secret de Convard and Co, les Gipsy et Rapace de l’excellent Marini, Tronchet, Marc-Antoine Mathieu,  La Mort Douce de Sokal, Le Grand Pouvoir du Chninkel de Rosinski et Van Hamme etc…

Mais ce tag n’est pas sur la bande dessinée.

 

Il aurait pu s’agir de cinéma. J’ai eu quelques périodes solitaires où j’allais régulièrement au ciné, assez pour pouvoir sortir quelques noms ou titres donnant l’impression que j’y connais quelque chose. Ainsi mes acteurs préférés - Steve Buscemi, Benoit Poelvoorde, et chez les filles Christina Ricci – mes réalisateurs  favoris - Tim Burton, les frères Cohen – et mes films fétiches : Ridicule, Hook, Fight Club, C’est Arrivé près de chez vous, Point Break, the Big Lebowski, Big Fish etc…. Après si on gratte un peu, cela ne va pas plus loin, d’abord parce qu’en manière de classiques, je maitrise plus les de Funès que les Alfred Hitchcock et autre Orson Welles, et que je n’ai ni le temps ni l’envie de me faire une culture en me tapant toute la base monochrome de cet art. De plus, je ne vais quasiment plus au cinéma, parce que quand je repère un film pouvant me plaire, le temps de me décider et d’avoir un créneau il n’est plus à l’affiche, parce que c’est cher et parce qu’il y a incompatibilité de style avec ma tendre moitié. Décidément, être cultivé cinématographiquement est beaucoup plus contraignant que musicalement (je ne parle même pas de la pratique en amateur). Cependant, dans le cadre d’un tag, mes maigres connaissances auraient pu faire illusion. Mais ce tag n’est pas sur le cinéma.

 

Il aurait pu s’agir de littérature. Et là, j’étais pas dans la merde… Parce qu’en la matière, je n’ai jamais eu le moindre soupçon de début d’ambition d’être cultivé. Pour apprécier un livre, il faut s’y plonger et ne pas en sortir, rester dans l’ambiance, rester concentré. Donc il faut du temps, de la disponibilité et aussi de la mémoire : j’ai lu bon nombre de bouquins dont je ne me souviens plus de la moindre ligne, voire dont j’ai oublié que je les avais lu. Il m’arrive aussi souvent d’avoir oublié quantité d’éléments indispensables du début de l’histoire lorsque j’arrive au dénouement, et en plus, on relit rarement un livre (en tout cas moins souvent qu’on réécoute un disque, et même qu’on revoie un film). Cela associé au fait que l’histoire littéraire est gigantesque et parsemée de trucs chiantissimes et que chaque année sortent des milliers de livres, il m’est vite apparu que je n’aurai aucun moyen de me faire ma propre culture littéraire. J’ai donc suivi ma famille, les trucs qui me tombaient sous la main, puis la mode, et enfin quelques personnes avisées. D’abord Nicolas, spécialiste de SF qui m’orienta vers la collection L’Atalante, et des auteurs comme Pierre Bordage ou Piers Anthony que j’ai dévoré avec plaisir sans me rappeler aujourd’hui d’aucune de leurs histoires passionnantes. Et aussi vers Douglas Adams et Terry Pratchett, qu’on évoquera plus loin. L’ami en question un peu perdu de vue, s’ensuivi une période de flottement littéraire qu’on évoquera plus loin, avant la découverte d’un nouveau guide, cette fois sous forme de blog, ou plutôt de Golb, dont on évoquera les conseils plus loin. Car oui, damned, ce tag est sur la littérature !

 

You’re on my Tag

 

1. Le dernier livre que vous ayez acheté et terminé.

J’ai toujours privilégié les séries, celles-ci présentant l’avantage d’avoir toujours quelque chose à lire sans avoir à se creuser la cervelle pour choisir la lecture suivante. En partant de l’extraordinaire Les dix petits nègres d’Agatha Christie, un des premiers livres « adultes » que j’ai lu et adoré, j’ai ainsi pendant quelques années lu quasi exclusivement l’œuvre de la romancière anglaise, avec une nette préférence pour les histoires avec Hercule Poirot, à la fois génial et ridicule. A la fin je devinais souvent le coupable, c’était celui qui avait été présenté en début de livre et dont on ne parlait quasiment plus après. J’ai ensuite enchainé avec Stephen King, dont on parlera plus longuement en question 3, et aussi Terry Pratchett et ses Annales du Disque Monde. L’avantage avec ces deux auteurs, c’est qu’ils sont tellement prolifiques qu’avec mon rythme de lecture, je pourrai presque me contenter d’eux. Ainsi, j’ai passé cette année avec les sept tomes de la Tour Sombre (voir question 4), puis avec la dizaine d’Annales du Disque Monde que Terry avait eu le temps de sortir pendant cette longue lecture (ses bouquins sont de qualité inégales, mais rarement décevants - Et ce sont les seuls capables de me faire littéralement rire aux éclats). Quand j’eu épuisé ce filon (il m’en reste 4 ou 5 pas encore sortis en format poche), fut justement venu le temps du Judge Dee Golden Challenge ! Une longue série, policière, avec un coté historique en bonus, autant dire du pain béni pour moi ! Sans mes digressions, ce tag aurait d’ailleurs été exclusivement composé de Van Gulik, ce qui aurait été peu représentatif, puisque je ne connais l’auteur que depuis deux mois. Pour répondre précisément à cette question, le dernier livre que j’ai acheté et terminé est donc Le Monastère Hanté, dont vous pouvez lire ici une excellente critique, ainsi que mon avis dans un commentaire qui m’a valu ce Cissie Tag.

 

2. Quel est le livre que vous êtes en train de lire ? Qu'en pensez-vous pour l'instant ? Quelle est la phrase qui se trouve à la ligne TREIZE de la page QUARANTE-DEUX (parce que c'est important, 42) ?

 Je ne suis pas peu fier, sur cette question, d’avoir saisi l’allusion littéraire au chiffre 42. Tout comme j’avais pu dès la sortie d’OK Computer, relativiser la tristesse apparente de « Paranoid Androïd », une partie des paroles étant tirée elle aussi des hilarantes élucubrations de la série des Guides du routard intergalactique, de Douglas Adams. Mais revenons à la question, ou plutôt à la réponse : je lis en ce moment Le Squelette sous Cloche, de Robert Van Gulik (Oui, c’est bien sur la suite du dernier livre que j’ai acheté et terminé. On peut en déduire que le prochain livre que j’achèterai et terminerai sera Le Pavillon Rouge, quoique ne l’ayant pas trouvé à la Fnuck je vais peut être devoir switcher sur ce bouquin, acheté depuis un petit moment). Ce que j’en pense pour l’instant (moitié du livre), c’est qu’il est beaucoup moins sympa que ses deux prédécesseurs. L’aurai je remarqué si je ne l’avais lu chez Thom, il me semble en tout cas que dans Le Squelette sous Cloche, tout comme dans Le Paravent de Laque, les enquêtes sont moins accrocheuses, et la personnalité du Juge Ti moins aboutie que pour Le Monastère Hanté ou Meurtre sur un Bateau de Fleurs (mon préféré pour l’instant). Cela s’explique parce que la chronologie d’écriture de la série est totalement différente de la chronologie de l’histoire et que ce livre est en fait le premier que Van Gulick ait écrit (j’ai tout bon là, Thom ?). A la ligne 13 (un tag marseillais ?) de la page 42, on peut lire cette sympathique phrase : « A présent l’un des hommes de confiance du magistrat, Tao Gan gagnait autrefois sa maigre subsistance aux dépens de la crédulité humaine. »

 

3. Choisissez l'un de vos livres favoris, quel est-il ? Pourquoi fait-il partie de vos favoris ? Quelle est la dernière phrase qui se trouve à la page 65 ?

C’est ici qu’avant de répondre, je case mon fait d’arme littéraire : j’ai lu La Bible. En entier (après, j’avais au moins 15 Pratchett et 10 King de retard !). Ce n’est pas mon livre favori, mais il est quand même intéressant de voir à quel point la culture en général a été marquée (ou s’est construite en occident) par ce bouquin. Au détour d’une page, on rencontre tel tableau,  tel événement historique, telle expression,  tel monument ainsi que de nombreuses paroles du monde du rock (Pixies, PJ Harvey, Nick Cave, 16 Horsepower etc….). Au niveau du style, on saute du roman historique à la comptine pour enfant, du gore à la poésie, de la fable au thriller, de la saga familiale à l’héroic fantasy, bref il y en a pour tout les gouts, et avec les notes des éditeurs et traducteurs (indispensables), on se constitue quand même un bon bagage culturel. Après, il faut se taper de nombreux passages bigrement rasant, de listes de noms en description d’objets de culte sur des dizaines de pages, mais cela permet d’intéressantes pistes de réflexion sur soi, le monde, ainsi qu’un recul salutaire sur le fait religieux et son interprétation dans l’histoire et aujourd’hui.

Après cette orgueilleuse digression, revenons à nos moutons et à notre King. Je l’ai découvert avec l’un de ses meilleurs livres (probablement son meilleur, sur les trois premiers quarts), Différentes Saisons. Quatre longues nouvelles, une par saison : on oubliera l’hiver pour se concentrer sur les trois premières. Tout le monde connaît le printemps, qui a été scrupuleusement adapté en film sous le nom Les Evadés, que j’ai vu à ma grande surprise en tête d’un classement des 150 meilleurs films de tout les temps (établi par les internautes, il me semble). L’été est peut être une saison encore plus géniale : un jeune fasciné par l’idéologie Hitlerienne découvre qu’un de ses vieux voisins sans histoire est un ancien nazi. Croyant pouvoir le manipuler grâce à ce secret, il se fera bien sur prendre à son propre piège jusqu’à l’inévitable tragique dénouement. La transformation de ce jeune garçon normal en ado psychopathe est admirablement décrite, le suspens haletant et l’histoire, marquante, fait réfléchir. L’automne joue plus sur la nostalgie, avec l’épopée d’une bande de gamins défavorisés se mettant en quête du cadavre d’un des leur qui a été renversé par un train. Là encore c’est remarquable, cette histoire préfigurant d’ailleurs le chef d’œuvre de Stephen King, j’ai nommé Ca, que je choisi in fine pour cette question. Le thème de la bande de copains, chacun ayant ses caractéristiques, mais tous souffrant au départ d’un handicap et du rejet des autres, qui se serrent les coudes et affrontent le monde d’abord en tant qu’enfants puis en tant qu’adultes marqués par leurs terribles combats, le tout enrobé des effets stylistiques de Stephen King, pensées surgissantes, doses de symbolisme, d’humour, d’épouvante, caractères un peu stéréotypées mais extrêmement fouillés, manière d’agencer les chapitres, d’alterner les histoires dans l’histoire, tout cela a contribué à faire de ce livre celui que je cite spontanément en référence. Surtout le thème central de l’enfance, et de la manière d’en conserver une part dans sa vie d’adulte (qu’on retrouve aussi chez Lewis Caroll, dont je suis fan tout comme Cissie, ainsi que dans bon nombre de films, tel Big Fish).

Ca m’a tellement marqué que je l’avais mis en musique, mettant bout à bout des extraits de chansons que j’aimais, chaque extrait correspondant à un petit chapitre du livre : j’ai conservé ces trois cassettes de 90 mn et le livret résumant le rapport entre musique et écrit. Le temps où j’avais le temps….

La dernière phrase de la page 65, je ne peux pas l’écrire, puisque je n’ai pas le livre. Une bonne raison à Ca, je veux tout simplement l’acquérir tel que emprunté la première fois, c'est-à-dire en un tome (épais comme un dictionnaire) et non en trois comme il est en vente aujourd’hui. Je n’ai toujours pas trouvé de version en un tome….

Par contre, je peux citer la dernière phrase de la page 65 de mon livret. On tombe sur le sous chapitre 2 du chapitre 16 (Eddie passe un mauvais quart d’heure), sous chapitre dont j’avais sélectionné les phrases « et presque par hasard, comme une simple idée secondaire, Eddie découvrit l’une des grandes vérités de son enfance. Ce sont les adultes les véritables monstres » / « Mais tu n’as pris aucun médicament, dit Mr. Keene. Ce que tu as pris, c’est un placebo. » et que j’avais illustré par un extrait de « Novocaine for the Soul » de Eels, et ces paroles : « Life is hard and so am i, you better give me something so i don’t die, Novocaine for the Soul, before i spout her out ». Remarquablement représentatif de…. pleins de trucs…

 

4. Quel est le dernier livre que vous avez lu et pas vraiment aimé ? Pourquoi ?

Bon, si vous avez suivi, vous connaissez déjà la réponse, c’est encore un Van Gulik, Le Paravent de Laque (voir mon commentaire ici). Pour rendre le truc un peu plus intéressant, je vais donc vous parler de deux séries lues récemment, contenant chacune le meilleur et le pire.

Ces deux séries mettent en scène un héro aux pouvoirs surnaturels et se développent chacune sur 7 tomes d’inégales épaisseurs. Evoquons rapidement Harry Potter : tenant admirablement la distance sur les quatre premiers volumes, l’histoire du sorcier mondialement connu (le seul à avoir vaincu La Bible en termes de ventes) chute à la cinquième marche, un Harry Potter et l’Ordre du Phénix dont le nombre astronomique de pages contraste avec le peu d’action qui s’y passe. Les deux suivants sont en demi-teinte, et le dernier ne m’a vraiment plu que sur la toute fin, qui réhabilite un de mes personnages favoris tandis qu’un autre désagréablement idéalisé se teinte enfin de quelques reflets manipulateurs.

La deuxième saga à laquelle je fais référence, hé oui petits fripons vous l’avez deviné, c’est encore du Stephen King, en l’occurrence l’épopée de Roland qui s’en va à la Tour Sombre. Débuté par Le Pistolero, histoire écrite alors que King est encore étudiant, la rédaction de La Tour Sombre devait au départ se dérouler au fil du temps, selon l’envie de l’écrivain, et celui-ci ne rejetait pas l’idée de mourir avant d’achever son œuvre. Il changea pourtant d’avis après avoir frôlé la mort, et décida d’accélérer la parution des trois derniers volumes, et de laisser Roland achever sa quête, malheureusement au détriment de la qualité de la série.

Le Pistolero est un des tout meilleurs livres de Stephen King. L’ambiance est mystérieuse, mais éloignée de celle des débuts du Roi du frisson. On sent que chaque phrase, chaque mot a été réfléchi, qu’il est revenu des dizaines de fois sur l’ouvrage pour parvenir à un résultat enfin parfait à ses yeux. Court, efficace, Le Pistolero se suffit à lui-même, et on peut laisser Roland à la fin de cet ouvrage sans problèmes. Stephen King rééditera d’ailleurs le livre avec quelques légères modifications pour qu’il colle avec la suite de l’histoire. Les deux tomes suivants, Les 3 Cartes et Terres Perdues, posent la base de l’univers de la série, nous présentent les autres personnages principaux qu’on suit dans une aventure fantastique pleine de rebondissements. Les mystères sont encore nombreux, les aller retour temporels et spaciaux se suivent plutôt facilement, et malgré quelques longueurs, on reste accroché à l’histoire. Le quatrième volume, Magie et Cristal, relance bien la série puisqu’après avoir dans un premier temps achevé la scène de suspens sur laquelle on était resté, il dévoile le passé du personnage principal, dans une ambiance proche du premier volume. La quête est mise de coté au profit d’une histoire qu’on suit avec grand intérêt, d’autant plus qu’elle lève le voile sur pas mal d’interrogations soulevées dès le début de la série. Le cinquième volume, Les Loups de la Calla, est plus mitigé. Lorsque l’on suit l’histoire du village dont les habitants, terrorisés par d’étranges kidnappings, requièrent l’aide de nos héros, on est plutôt captivé (cette idée aurait d’ailleurs pu donner un roman à part). En revanche, s’y intègrent des chapitres concernant la quête de La Tour Sombre, et là on commence sérieusement à être perdu dans les déplacements des personnages. L’héroïne Odetta, au départ schizophrène, possède maintenant trois ou quatre personnalités aux noms différents, plus un enfant (absurdement conçu) dans le ventre. En fait, on n’a qu’une hâte lors de ces passages, revenir à l’histoire des Loups. Stephen King fait aussi sa première grosse faute (selon moi) en intégrant dans l’histoire un personnage d’un de ses romans, et en lui faisant découvrir le livre en question (vous suivez ?). Malgré tout, l’histoire principale fait de cette lecture plutôt un bon moment. Mais lorsqu’elle se termine, on en arrive au sixième tome, Le Chant de Susannah, et il faut bien que nos héros reprennent leur quête. Et voici donc une deuxième réponse à la question du tag : ce livre, fait de bric et de broc pour recoller les morceaux d’une histoire complexe, ayant pour héroïne une improbable quadrophénique handicapée (enfin, ca dépend de sa personnalité, de l’époque ou du lieu ou elle se trouve…) et enceinte d’un fils (qui a deux pères et une mère démon !!) laisse le lecteur complètement paumé. Stephen King devient ridiculement un des personnages clé de son propre roman, et profite de l’occasion pour raconter sa vie et étaler ses références. Il n’est pas rare de voir ainsi Eddie citer tel passage de livre ou de film, Roland déclamer tel poème, bref tout cela est très artificiel et tiré par les cheveux. On a qu’une hâte, c’est que Roland termine sa quête, pour pouvoir passer à autre chose ! Le dernier volume, La Tour Sombre, commence bien sur dans la même pelote de laine, avant d’enfin réunir les personnages pour un final un peu plus lisible. Réjoui par quelques très bonnes scènes (dont celle de La Donde, qu’on sent écrite bien avant le reste) et tendu vers cette fin tant espéré, le lecteur parcours la deuxième moitié du livre avec plus de bonheur. Quand à la fin, Stephen King a fait ce qu’il a pu pour qu’elle soit le moins décevante possible. Il en propose une première, avant de laisser le choix au lecteur de poursuivre par un ultime chapitre qui clôture différemment la série : moyennement adroit, puisqu’arrivé au bout de ces milliers de pages le lecteur franchira bien évidemment les quelques unes qui le séparent de cette deuxième fin, que j’ai trouvé pas trop mal vue – donc la première fin était de manière prévisible inutile…

 

5. Quelles sont les 5 bloggeurs à qui vous passez le relais et pourquoi ?

Cet article a-t-il vraiment intéressé quelqu’un ? A-t-il été lu ? J’ai un doute puisque l’essentiel de mes contacts de la blogosphère ne savent vraiment bien parler, comme moi, que de musique. Je ne vois donc personne pour reprendre le flambeau… Mis à part peut être le bicéphale Next : Daniel, ou JP, experts en rock indé la nuit, mais professionnels de notre belle langue le jour, seront ils motivés ?

 

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