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Blinking Lights (and other revelations)
2 mai 2015

ALELA DIANE - the Pirate's Gospel

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A l’heure des bilans musicaux de l’année 2008, je ne m’étendrai pas (de nombreux classements brillants ont été effectués dans le cercle de mes connaissances bloguiennes) mais reviendrai brièvement sur cet album, qui fut pour moi la révélation de l’année. the Pirate’s Gospel, qui  n’est pas plus un album de cette année que de la précédente (sa première édition date de 2004 je crois), est le meilleur du renouveau folk en même temps qu’un de ses principaux initiateurs, en raison notamment de la magnifique voix d’Alela Diane.

Voici donc pour Noël une quatrième édition de cet album indispensable, agrémenté d’un Dvd qui m’a donné l’occasion d’écrire ce petit article. Car les fans désargentés peuvent légitimement se poser la question : réinvestir dans cet album que j’ai déjà pour ce Dvd, cela vaut il le coup ? Hé bien, comme trop souvent, pas vraiment. Deux chansons interprétées dans les champs en Ardèche, de manière similaire à l’album, qui n’ont d’autre intérêt que nous montrer le joli minois de la chanteuse et sa technique d’arpèges bien maîtrisée mais conventionnelle. Deux titres sur scène à Laval, dont « Oh ! my Mama » qu’on a déjà eu précédemment, et qu’Alela Diane joue seule, à l’identique. Enfin « the Pirates Gospel », interprétée avec Matt Bauer au banjo, la timide Mariée Sioux en seconde voix et Tom Mening aux percussions. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’assister à la tournée d’Alela Diane, c’est un aperçu des belles réorchestrations réalisées pour l’occasion, et cela permet de faire connaissance avec la tribu Mening. Une chose intelligente (ou honnête) aurait donc été de placer cinq ou six titres de la sorte sur ce Dvd…

A part ça, nous avons droit à trois clips : celui de « the Rifle » est superbe et émouvant, les deux autres plus dispensables se contentent de rajouter de belles images dans l’esprit de l’album (Mystère et grands espaces) à des chansons déjà très porteuses de rêverie. En résumé, un clip et un titre live intéressants, mieux vaut donc faire un tour sur Youtube et garder ses sous pour faire de nouvelles découvertes.

Quand à « White as Diamonds », présentée comme une inédite du futur album, c’est en fait une chanson extraite de Songs Whistled through white Teeth, enregistré en 2006, et jouée tout au long de la tournée. Je crains donc une réédition de cet EP en guise de nouvel album, et la récupération commerciale de la jeune folkeuse déjà entamée avec le décevant album de Headless Heroes. Espérons qu’Alela Diane saura résister et garder sa simplicité et sa fraîcheur qui ont fait de the Pirate’s Gospel mon album de l’année…

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