Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Blinking Lights (and other revelations)
19 janvier 2016

# 018 / 221

 

018

 

Je vous ai déjà présenté brièvement Nicolas, le pote de fac qui m’avait prêté un disque des Levellers (voir épisode 013). On avait dû faire connaissance en causant musique, c’était l’un des rares collègues sympas de mon groupe de TD de deuxième année où je souffrais d’avoir, après une première année facile entouré de  gars super cools, voulu me la péter et intégrer un module de prépa intensive en vue de réussir des concours d’écoles d’ingé (avec  comme seul résultat un décrochage et une récupération in extremis après redoublement en cursus normal). Nicolas m’avait invité à une fête chez lui dont je me souviens bien, d’abord parce que mes sorties étaient très rares, mais aussi parce que j’avais été hyper envieux : c’était une de ces fêtes comme on en voit dans les films américains pour ados, il avait une super baraque (que les parents lui avaient laissé pour le week end), des potes tatoués qui fumaient des joints, une copine méga jolie et surtout une immense collection de CDs.  Enfin, peut être que j’avais vu les choses de cette manière parce que moi j’avais pas de maison, pas de copains tatoués et encore moins de copine, et uniquement des cassettes maison décorées au feutre (d’ailleurs si aujourd’hui il voyait ma femme et ma collec de vinyles, il ferait moins le mariole !) Mais bref, Nico il était sympa, il m’avait laissé squatter chez lui et repartir avec une gueule de bois et des disques sous le bras, dont beaucoup sont présentés sur cette cassette.

 

 

 018 R-385500-1225723733

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 On va commencer par Bolt Thrower,  groupe de Death Metal, il me semble assez connu des amateurs du genre (dont je ne suis absolument pas). Bon, je n’avais enregistré que 4 titres sur les 11 que contient the IV th Crusade, mais c’est plutôt pas mal. Evidemment, il y a le chant de bœuf qu’on égorge qui passe assez mal chez moi, mais c’est  moins agressif que je ne le craignais, malgré quelques passages double pédalés qui dépotent (« Icon »).  Le gros problème reste quand même le manque de diversité des chansons, donc ce tiers de disque m’a amplement suffit. A noter une pochette signée Eugène Delacroix, une référence peu commune chez les bourrins (par contre si j’ai bien compris les chansons parlent du jeu Warhammer, le truc de geeks avec des figurines peintes…)

 

 

 

018 R-553525-1130716818

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Transition difficile entre les Metalleux anglais et la Canadienne Alannah Myles, qui évolue dans un registre similaire à sa compatriote Alanis Morissette (ce troisième disque A-Lan-Nah sort d’ailleurs en 1995, la même année que le Jagged Little Pill et que l’enregistrement de cette cassette).  Quatre titres uniquement pour cette pop matinée de blues, Alannah Myles compensant une voix pas forcément géniale par une belle énergie (« Mistress of Erzulie »). Avec en prime une jolie balade celtique, « Irish Rain ».

 

 

 

 018 R-3526438-1333918639

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Poursuivons par la dernière sortie (à l’époque) de Soul Asylum, groupe lancé par le tube « Runaway Train » sur l’album précédant ce Let Your Dimlight Shine, un Grave Dancers Union dont nous avions parlé en épisode XXII.  L’album commence idéalement par le titre « Misery », pop rock hyper efficace qui m’a replongé instantanément dans mes jeunes années.  Pour la suite, même commentaire que  pour l’album précédant, à savoir que Soul Asylum reste assez sympa dans ses morceaux énergiques (« Just Like Anyone ») et plutôt chiant sur ses balades (un « Promises Broken » tout ramollo). A cette différence près  qu’on décroche progressivement au fil des titres, les trois derniers enregistrés étant même fortement dispensables. On en restera donc au seul « Misery » et on dira adieu pour cette rubrique  à Soul Asylum, qui a sorti depuis trois autres albums.

 


018 w1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Dans la cohorte des groupes de Glam/Hard Rock qui ont pollué les charts avant l’avènement du grunge, il y a ceux qui étaient doués (les Guns par exemple), il y a ceux qui étaient fun (Motley Crue), et il y a ceux dont plus personne n’a rien à foutre, dont Warrant fait partie. Comble de malheur, ce Dog Eat Dog, contrairement à ce que sa hideuse pochette agressive suggère, semble constitué essentiellement de balades (citons quand même « Inside Out »,  bon hard bien rapide honorant les codes du genre). Inutile de dire qu’on ne reverra pas Warrant dans le coin…

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Publicité