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Blinking Lights (and other revelations)
16 juillet 2016

# 028 / 221

 

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027 thin-lizzy-jailbreak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 On termine le Jailbreak de Thin Lizzy avec deux très bonne chansons, la douceur de « Cowboy Song », country rock naïve, et « Emerald », teintée de cette ambiance celte épique si particulière au groupe. Ces titres sont illuminés par les guitares et leurs solos flamboyants sans être dans la démonstration. Un disque décidément à retenir.

 

 

 

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La transition n’est finalement pas si brutale avec le Load de Metallica, sorti il y a tout juste 20 ans. Si le ton est bien plus lourd, « Ain’t My Bitch » reste du bon vieux rock  - on notera simplement que messieurs Hetfield et Hammet n’arrivent pas à la cheville de messieurs Robertson et Gorham, si l’on en juge par le solo criard ornant cette chanson. C’est d’ailleurs bien ce que reprochera une bonne partie des fans au légendaire figure de proue du Heavy Metal (du moins ceux qui ne s’étaient pas déjà barrés en écoutant le Black Album) : des tempos ralentis, une ambiance souvent bluesy (« Bleeding Me »), le temps du Trash et de la Metal Militia parait révolu pour Metallica.

A l’écoute de la grosse moitié du disque que j’avais retenu (1), le groupe semble avoir cependant réussi son pari : s’assagir sans renoncer à l’énergie, et remplacer une technique mirobolante par des ambiances subtiles, à quelques solos wahwahtés près. Si des morceaux s’étirent un peu trop, l’ensemble se réécoute facilement, voire très agréablement pour certains passages : les arpèges d’introduction de « Hero of the Day », associés à une basse profonde, en font l’un de mes titres favoris de Metallica, d’autant que le texte est plutôt percutant. Même constat pour la ballade « Mama Said » ou le sombre « the House Jack Built ».  De quoi réhabiliter un album qui fut boudé par un public attendant depuis 5 ans avec fébrilité un successeur au Black Album (30 millions de ventes), et qui ne retrouva pas ses marques sur Load.

 

(1)    Load est si long (14 chansons, 79 minutes) que la dernière chanson dû être raccourcie pour pouvoir tenir sur le format CD. C’était la norme à l’époque…


 

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Groupe majeur des 90’s, les Red Hot Chili Peppers n’ont jamais vraiment été importants pour moi, et même leur sommet Blood Sugar Sex Magik ne m’aura attiré qu’à moitié à l’époque (il faut dire que lui aussi était particulièrement long, avec 17 titres et quasiment 80 minutes). Les Red Hot, c’est (c’était ?) d’abord et avant tout du funk, la basse mythique de Flea qui claque, une guitare syncopée, le chant hip hop de Kiedis par-dessus, bref ce n’est pas du tout dans mon style. S’il ne fallait qu’une preuve, c’est qu’encore aujourd’hui je déteste viscéralement leur titre le plus emblématique et le plus vendu, le bondissant « Give it Away » (on notera aussi que je n’avais enregistré que la deuxième moitié instrumentale de « Sir Psycho Sex »). Cependant, depuis l’arrivée de John Frusciante à la guitare sur Mother Milk (disque précédent celui-ci, dont je ne me rappelle plus trop mais qu’on retrouvera prochainement), les Red Hot avaient intégré à leur album une composante mélodique qui atteindra son apogée sur Blood Sugar Sex Magik dont deux titres expliquent à eux seul l’attachement que je porte aujourd’hui au disque (en plus de son effet madeleine, vu le carton énorme qu’il fit).

Il y a bien sur le tube « Under the Bridge », qu’on ne présente plus, réunissant toutes les qualités du groupe, entre pure ballade sur les couplets et sobre funk sur les refrains. Mais plus encore la merveilleuse « I Could Have Lied », véritable modèle en termes de jeu de guitare. Non seulement je m’étais appliqué à apprendre à jouer cette ballade, mais c’est le seul titre à ma connaissance pour lequel j’ai travaillé sans relâche les magnifiques solos (il n’y a rien de plus chiant que de reproduire à la note près un solo de guitare). Pour le reste, j’avais privilégié les titres les plus rock comme « the Greating Song », même si je n’allais pas cracher sur des riffs aussi irrésistibles que ceux de « the Righteous & the Wicked » (pour la basse) et « Blood Sugar Sex Magik » (pour la guitare).  Album historique où les quatre membres des Red Hot Chili Peppers se montrent aussi bons techniquement qu’inspirés,  Blood Sugar Sex Magik restera le seul disque du groupe à m’avoir convaincu (même si j’ai réhabilité par la suite One Hot Minute, dont je n’avais conservé que trois titres au moment de sa sortie).

 

 

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Commentaires
C
Eh bien moi j'aimais bien "Give it away " à l'époque. ...mais pas sûre que ça passe aussi bien aujourd'hui. ...j'écoute rarement les Red Hot mais quand ça arrive je préfère un album bien cool et mélodique comme "By the way "....;)
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H
C'est vrai que until it sleeps, ca craint...<br /> <br /> Jamais entendu parler de CoC, donc je ne saurais juger de la ressemblance. Quant au reload, je ne m en souviens plus du tout, mais il devrait arriver prochainement ;)<br /> <br /> <br /> <br /> Pour moi le red hot original est bien celui des premiers disques (que je n aime pas). Mais il me semble que give it away est plutôt de ce style, non ?
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D
J'avoue que ce Load m'a bien fait grincer des temps à sa sortie, le premier single Until it sleeps m'ayant vacciné... Sans compter les quatre musiciens ont un peu trop écouter Corrosion of Conformity sur certains titres. Bon on dira que c'est un échange de bon procédé, puisque CoC s'était bien inspiré du Black album pour l'album du renouveau Blind, avant de mettre du rock sudiste dans la marmite (et c'est vrai que Deliverance et Wiseblood sont vraiment très bons). Mais à l'occasion, faudrait que je réécoute en entier ce Load. Par contre Reload, faut pas déconner ! :-P<br /> <br /> <br /> <br /> Quant au Red Hot, j'avoue que justement le tournant mélodique m'a moins intéressé (tellement écouté Give it away durant mon adolescence, alors que dès le départ je n'accrochais pas, que j'en ai encore la nausée :-D ). Alors snob ou pas, mais je préfère m'écouter leurs premiers albums, à l'instar d'un bootleg de 1987 au son parfait (très belle reprise du Fire d'Hendrix par exemple).
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