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Blinking Lights (and other revelations)
8 juillet 2021

# 148 / 221

 

148 

 

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On a déjà tout dit épisode précédent sur Peformance and Cocktails, deuxième album des Stereophonics. Mais on publie quand même cette jolie chanson avant de passer à autre chose. 

 

 

 

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Si Live Through This est l’un de mes albums favoris, il n’en est pas de même de son prédécesseur, Pretty on the Inside, que je mis très longtemps à emprunter à la médiathèque et encore plus de temps à acheter. Je pensais l’avoir réhabilité alors, mais force est de constater que la réécoute fait un peu mal. En réalité, le premier album de Hole propose deux bons singles, un « Teenage Whore » bien lourd façon tarte dans la gueule et un « Pretty on the Inside » tout aussi beuglard mais remuant les tripes façon drame en noir et blanc. Entre les deux, on adore l’énergie, la brutalité, le chant sans concessions de Courtney Love, mais on peine à capter une composition dans ce magma d’explosions, de noise et de hurlements (sauf le super riff de « Starbelly » mais c’est normal, c’est celui de « Cinnamon Girl » de Neil Young). Groupe d’emblée intéressant, Hole mettra 3 ans à muer (via un changement de sa paire rythmique  féminine) pour teinter de pop sa sauvagerie initiale et créer le chef d’œuvre que l’on connait, flottant bien au-dessus de ce brulot aussi attachant que désordonné.

 

 

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Cela faisait bien longtemps que je n’avais parlé de ce cher Alice Cooper, du moins sur cette rubrique (1). En effet, après avoir dévoré l’impeccable discographie de son groupe, savouré son début de carrière solo contenant certains de ses meilleurs albums, exploré sa période hard rock (entre Constrictor et Hey Stoopid) assez ringarde mais contenant son lot de tubes, et apprécié son unique album connoté 90’s que j’avais apprécié au point de l’acheter d’emblée (the Last Temptation), je raccrochais à sa discographie récente, à l’époque de l’enregistrement de ces cassettes. Après un passage à vide de 6 ans, Alice Cooper a sorti 5 albums dans les années 2000, qui dans mes vagues souvenirs sont tous inégaux et dispensables. Nous réécouterons le premier de la série, Brutal Planet, dans quelques épisodes, et attaquons son jumeau sorti l’année d’après avec le même collaborateur (un certain Bob Marlette), Dragontown. Une petite moitié de disque retenue seulement, pour quelques jolis titres que j’avais complètement oublié, à l’image de « Triggerman », Hard Metal entrainant mais sans surprises où le Coop fait le boulot entouré d’une bande de requins de studio à la technique soignée. La suite va se révéler beaucoup plus variée que prévu : « Somewhere in the Jungle » et son ambiance grunge bien lourde, bon morceau très sombre évoquant sans doute le génocide rwandais s’enchaine avec un titre au swing appuyé original (« Disgraceland »). Puis c’est une histoire de bonne sœur maudite (« Sister Sara »), morceau jouant habilement sur les contrastes entre des passages au riff très lourd et d’autres aux chœurs féminins innocents, comme écartelé entre le paradis et l’enfer. Et enfin « Every woman has a name », une ballade accumulant tous les clichés du slow à l’ancienne, sorte de revival du « Only Women Bleed » avec arpèges sucrés et violonades, soit donc le parfait plaisir coupable pour une midinette comme moi. Une réécoute assez agréable car courte, mais qui ne réhabilite pas pour autant un disque où la personnalité d’Alice Cooper semble un peu écrasée par ses sbires qui tiennent la baraque. 

(1)    puisque j’ai chroniqué il y a peu le bon album qu’il a sorti cette année.

 

 

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Aussi étrange que cela puisse paraitre, Renegades est mon album favori de Rage Against the Machine, ce que tend à confirmer cette réécoute partielle (j’avais enregistré l’intégralité de l’album à cheval sur cette cassette et la suivante, bien loin des portions congrues des albums précédents). Une preuve supplémentaire que le groupe ne fut jamais important pour moi, à la différence d’énormément de gens de ma génération, que d’apprécier surtout ce disque de reprises, et une incongruité supplémentaire du fait qu’il est fort axé hip hop, tout du moins sur les titres de cet épisode, à l’exception d’un « Beautiful World » au calme et à la mélancolie complètement déconnecté du reste. Qu’importe, la fureur funk emporte tout sur son passage, et on voit mal qui pourrait résister au groove de « Pistol Grip Pump », tout inconditionnel du rock qu’il soit. J’ai déjà hâte d’enchainer avec la suite. 

 

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