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Blinking Lights (and other revelations)
25 août 2023

Voyage en Famille en Crète - Juillet 2023 (Partie 1)

 

Grande nouveauté pour les vacances 2023 : c’était notre tout premier voyage à 5 à l’étranger. Un projet muri depuis quelques temps que je me décidais à concrétiser avec l’éloignement définitif (on l’espère) de la pandémie du Covid. La Crète me semblait une destination bien choisie pour cet essai en famille : assez proche, ensoleillée, près de la mer, combinant nature, patrimoine intéressant et baignades, avec des dépenses mesurées sur place. La lecture de quelques blogs me permit de confirmer que la Crète était une bonne destination avec des enfants, et m’aida à préparer un programme pour les vacances. Outre le plaisir de conserver une trace de ces bons souvenirs, la rédaction de cet article a aussi pour but d’apporter ma pierre à d’éventuels lecteurs qui seraient tentés par cette modeste aventure. Nous sommes donc partis les deux dernières semaines de juillet avec Héloïse (15 ans), Malo (13 ans) et Soline (9 ans) en ayant réservé nos billets d’avion Lyon-Héraklion, nos logements (10 jours à La Canée et 5 jours à Matala) et notre voiture de location (indispensable). 

 

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JOUR 1 - PALAIS DE KNOSSOS

Nous avons voyagé un lundi, décollage vers 16h de Lyon et arrivée vers 20h à Héraklion, soit 3h de vol (il y a une heure de décalage entre la France et la Crète) sans encombre. Notre premier logement était à La Canée, ville dotée d’un aéroport, mais celui-ci ne proposait pas de trajets directs à ces dates. Arrivant tard, nous avions réservé un appart près de l’aéroport d’Héraklion juste pour une nuit, nous l’avons rejoint après avoir récupéré la voiture. Première nuit affreuse d’ailleurs, l’appartement en question n’étant pas climatisé nous étouffions. Le lendemain, n’étant attendus qu’en fin d’après midi à La Canée, nous restions tout d’abord à Héraklion et parmi les nombreuses visites possibles dans la capitale nous choisissions l’inévitable Palais de Knossos. Nous étions avertis qu’il était préférable de visiter l’endroit, l’un des plus touristiques de l’Ile, très tôt le matin ou en fin d’après-midi, mais notre organisation ne nous le permettait pas, aussi c’est vers 10h, en même temps que tout le monde, que nous nous présentions devant ce site archéologique situé à 15 mn de la ville. Encore avons-nous passé peu de temps à nous garer (coup de chance) et à faire la queue pour les billets (bonne organisation du lieu), mais ce sera la seule fois du séjour où nous souffrirons un peu du trop plein de touristes.

 

 

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Le site est assez grand et agréable ce qui permet lorsqu’on s’écarte du chemin tout tracé d’avoir de jolis points de vue sur l’immense palais en ruines dans une relative tranquillité et d’occuper les enfants qui dans l’ensemble ne sont pas passionnés. Il faut dire que même si quelques pièces ou endroits ont été reconstruits par Arthur Evans, archéologue qui acheta le site pour y réaliser les fouilles, le reste n’est constitués que de murs et d’escaliers. Comble de malchance, la partie la mieux conservée (sans doute la salle du trône) était rendue inaccessible par une file d’attente interminable en plein cagnard sur la cour centrale, et les appartements royaux n’étaient pas visitables (sans doute en réfection). Bref, les enfants auront surtout été amusés par le nid qu’une hirondelle peu farouche avait installé dans la salle du Puits de lumière et ses allers-retours pour nourrir des oisillons bien visibles. De mon coté je suis content d’avoir eu ainsi un aperçu de la grandeur de la civilisation Minoenne et de son art (même dénaturés par les reconstitutions d’Evans qu’on dit très hasardeuses), le palais de Knossos étant malgré son état le site archéologique le mieux conservé de Crète je n’avais pas prévu d’infliger à la famille d’autres visites du même genre. Quant à savoir si Knossos est un passage obligé pour tout visiteur, je n’en suis pas persuadé, à moins de s’être établi à Héraklion ou d’être un passionné d’histoire.

 

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Cap à l’ouest ensuite pour 2 heures de trajet jusqu’à La Canée sur l’unique autoroute de l’ile où nous avons notre premier aperçu de la fameuse conduite à la Grecque (on s’y habitue vite). Bonne pause dans notre logement loué par une très sympathique habitante que nous ne reverrons plus, et c’est la tant attendue première baignade. Sur les conseils de notre hôte, nous allons à une plage de la ville (Nea Chora Beach) et nous positionnons à un endroit plutôt rocailleux, sans parasols et peu peuplé. L’endroit n’est pas idéal mais l’eau est bonne, il y a quelques vagues et cela fait du bien après cette journée fatigante, que nous terminons par un pique-nique sous le premier coucher de soleil du séjour.

 

JOUR 2 - LA CANEE (HANIA)

Nous avions prévu de ne pas trop charger cette seconde journée pour nous poser un peu du voyage depuis la France, aussi sera-t elle consacrée à la visite de la ville de La Canée. Nous sommes à 3 mn en voiture du centre-ville, où nous trouvons par chance une place gratuite (rue Minoos, en bordure Est). Nous avons ensuite suivi le parcours piéton indiqué par mon guide, passant par les principaux points d’intérêt, mais sans visiter de musée ou parcourir la jetée qui fait face au port pour préserver les enfants. Tout d’abord Agios Nikolaos, belle et grande église Orthodoxe qui témoigne de la riche histoire de la cité puisqu’y est accolé un minaret, construit à l’époque où les Turcs occupaient Hania, ce qui lui confère une silhouette très originale.

 

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Ensuite nous nous baladons le long du port, depuis les anciens Arsenaux jusqu’au Musée de la Marine, en passant par la fameuse Mosquée des Janissaires transformée aujourd’hui en centre culturel. Piéton, bordé par des maisons colorées et bien entretenues d’un côté et par le fort Vénitien, la jetée et son phare de l’autre, le Port de La Canée est joli et agréable, même si la pression touristique se fait bien sentir. Ce n’est rien comparé au quartier de Topanas, dans lequel on pénètre en contournant la Forteresse Firkas, ses charmantes ruelles étant dénaturées par la succession de boutiques touristiques et de tavernes, de même pour Evraiki, l’ancien quartier Juif qui lui succède. On repère quand même au cours de la balade des bâtiments historiques, comme cette vieille Synagogue bien planquée dans une petite ruelle. Ultime effort pour les enfants qui trainent la pate depuis un moment, la visite de la jolie Cathédrale Othodoxe sur une sympathique place où nous prenons une glace pour remotiver les troupes. Pour revenir à notre point de départ (le quartier Splanzia), nous passons par un site de fouilles de maison Minoennes - présents un peu partout sur l’ile, ces fouilles laissent voir des murs au ras du sol pas très captivants pour les néophytes, cela deviendra l’objet une blague récurrente avec Héloïse pendant notre séjour – et nous terminons par le beau site de l’Eglise Saint Marc, petit espace dominant le port et l’ancien Arsenal où nous sommes témoins d’une demande en mariage (le fiancé m’avait rapidement confié le soin de filmer l’évènement, mais il ne savait pas à qui il avait affaire et nous sommes vite partis avant qu’il ne constate mon incapacité notoire à maitriser les portables modernes).

 

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En fin d’après midi nous nous rendons à la plage d’Agia Marina, que nous atteignons après nous être garés sur un parking désert et avoir traversé un complexe en ruine façon Last of Us au milieu des hôtels de luxe dont les transats et parasols encombrent la plage. Bizarre mais cela laisse un bon espace où poser nos serviettes et piqueniquer peinards, la plage est vraiment sympa avec du sable partout, des vagues et une pente faible qui permet aux enfants de bien en profiter sans danger : ma préférée dans le coin.

 

JOUR 3 - GEORGIOUPOLIS - LAC DE KOURNAS

L’objectif de la journée est le Lac de Kournas, qui promet un bon moment de détente et un beau paysage, mais nous nous arrêtons en chemin pour visiter Georgioupolis. La ville est connue pour sa petite chapelle blanche posée sur la mer à laquelle on accède en parcourant une longue jetée de rochers sur lesquels des centaines de petits crabes s’échappent à notre arrivée, faisant la joie de Soline. Ce petit endroit carte postale vaut vraiment le coup d’œil mais les photos sont un peu trompeuses, puisqu’en face ce n’est qu’un amoncellement de parasols, de bâtiments moches et de touristes qui crament au soleil. Pour regagner la voiture, nous passons devant une petite chapelle toute mignonne et une cathédrale Orthodoxe massive dont l’intérieur entièrement orné de fresques est splendide (la plus belle que nous ayons vu selon moi), de quoi justifier l’arrêt dans cette petite ville sans charme.

 

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Arrivés au Lac, nous commençons par déjeuner dans une grande et agréable taverne avec vue sur les lieux : une vaste étendue d’eau claire entourée de montagnes verdoyantes, très beau. Nous nous dirigeons ensuite vers la base de baignade, il est encore tôt et le soleil tape mais nous avons la chance de trouver un coin d’ombre avec des transats qui sont proposés gratuitement. Temps de baignade fort apaisante, puis nous investissons dans un grand pédalo avec toboggan, qui permettra à tout le monde de s’amuser mais aussi de gagner l’autre rive où au milieu de nombreuses familles (dont beaucoup de français) nous explorons à la recherche des tortues et gros poissons qui s’abritent dans les racines des buissons fleuris bordant le lac. Moment très amusant, malheureusement il faut songer à retraverser le lac car la location du pédalo ne dure qu’une heure, ca prendra un peu plus de temps que prévu mais les Crétois, toujours détendus même dans les endroits les plus touristiques, ne sont pas à la minute près. Cette après midi de baignade nous permet de faire l’impasse sur l’habituelle plage du soir sans frustration, et de prendre l’un de nos rares diner à la maison afin de nous coucher tôt en prévision du lendemain.

 

JOUR 4 - GORGES D'IMBROS

Si l’incontournable randonnée de la Crète reste celle des gorges de Samaria, réputées les plus profondes d’Europe et fabuleuses selon les avis de ceux qui les ont parcourus, elle était inenvisageable pour notre tribu avec ses 6 heures de marche comprenant forcément un moment caniculaire. Aussi avais-je plutôt prévu de faire les Gorges d’Imbros, promettant un très beau paysage mais avec une ambition moindre, 3 heures de marche environ, ce qui constituait néanmoins un pari vu le peu d’appétence de mes deux citadines de filles pour la randonnée (pour Malo le plus dur est la mise en route mais après ca roule). Nous réussissons à arriver à 9h à Imbros après un joli trajet depuis Hania et évitons les parkings payants sauvages (on s’était fait avoir la veille à Kournas) pour garer notre voiture devant la taverne Nikiforaki Stavroula, départ du sentier des gorges, que nous descendrons jusqu’au village de Komitades. Le chemin est bien praticable, même si les roches et pierres glissantes requièrent de préférence des chaussures de marche plutôt que mes baskets, l’avantage des gorges étant qu’on ne peut pas se perdre et qu’il y fait assez frais.

 

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Le paysage est magnifique et atypique, avec beaucoup d’arbres, des passages étroits entre deux murs rocheux, des grottes, des chèvres sur les falaises. Même s’il y a eu quelques râleries à la fin (on était vraiment à la limite de nos capacités familiales), je suis très heureux d’avoir pu faire cette rando, il aurait été dommage d’aller en Crète sans en voir cet aspect. Comme prévu dans les guides, des locaux attendent les touristes qui ne veulent pas faire l’aller-retour à pied pour les remonter à leur véhicule avec des mini bus ou des pick up. A 5 euros par personne cela vaut largement le coup vu la distance, je grimpe à l’arrière du pick up avec les enfants pour une remontée à vive allure (amusant et moins flippant que je ne le craignais) sur les lacets goudronnés qui nous ramènent à la Taverne où nous prenons un repas Crètois typique bien mérité (bonne adresse soit dit en passant). J’avais envisagé de finir la journée à Hora Skafion et Loutro (par bateau) mais nous renonçons (doutant que ça vaille les kilomètres et le temps à y passer) au profit d’un retour au gite (les enfants s’endorment sur le trajet).

 

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Une fois bien reposés, nous retournons à Neo Chora Beach mais cette fois sur la vraie plage : beaucoup de monde, notamment pas mal de jeunes Crétois(es), mais ça reste des conditions très agréables, on se régale. Pour finir en beauté, nous allons à un excellent restaurant de poissons et fruits de mer (Achilleas, je recommande à tous les amateurs) qui donne sur cette plage où je pourrais me faire un petit plaisir avec ces produits frais que je suis le seul à apprécier dans la famille (les autres trouverons du poisson à leur gout).

 

JOUR 5 - BALOS

Histoire de compenser la rando de la veille, cette journée aura pour objectif une des plus belles plages de Crète : le lagon de Balos. L’idée est d’éviter au maximum la chaleur et les touristes, ce qui implique d’y arriver en fin d’après-midi et de faire le trajet en voiture plutôt qu’en bateau (ils ont des horaires contraints). La petite heure de route passe sans problème, mais il faut ensuite parcourir la redoutée piste caillouteuse qui mène au parking de la plage, sans doute laissée en l’état par les Crétois pour éviter un afflux massif de touristes. Sachant que les agences de location ne garantissent les véhicules que sur les routes goudronnées (en excluant nommément cette piste de Balos au moment de la remise des clés), c’est assez stressés que nous brinquebalions au ralenti sur ce chemin ou les croisements se font difficilement. En réalité cela n’est pas si risqué, surtout en ces heures moins fréquentées, mais malgré la beauté du paysage cette demi-heure à serrer les fesses a semblé bien longue. Balos se mérite, car c’est loin d’être terminé : il nous faut maintenant marcher une vingtaine de minutes sur un chemin à flanc de falaise sous un bon cagnard pour rejoindre la plage. Là aussi la vue sur la presqu’ile est splendide, mais avec nos sacs de plage on souffre, et encore sommes nous en descente : on a pitié du flot de personnes qui remontent au parking sous une telle chaleur (il est 17h), chose à éviter absolument…

 

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La récompense, c’est ce cadre idyllique, avec une bande de sable reliant la presqu’ile de Balos aux falaises, d’un coté le lagon et de l’autre la mer, leurs eaux étant transparentes, chaudes et peu profondes. C’est le seul endroit de la Crète qui a déclenché un enthousiasme spontané et massif d’Héloïse ! Il n’y a pas un coin d’ombre mais on passe notre temps dans l’eau alors que le soleil décline, notamment en testant du snorkeling (mais il n’y a pas grand-chose à voir). Les lieux se sont vidés et on profite au maximum de ces très bons moments de calme, de nature et de dépaysement. Nous nous décidons à rentrer sous le soleil couchant, la montée nous semble bien moins fatigante que l’aller (la température a bien baissé) mais la piste caillouteuse à la lueur des phares est toujours un peu flippante. Finalement le retour se fait sans encombre, mais le coucher est assez tardif : c’est le seul inconvénient d’aller se baigner après les autres.

 

JOUR 6 - AKROTIRI

Pour cette journée, on décide de limiter les kilomètres et de faire un tour sur la Presqu’ile d’Akrotiri, avec une visite de monastères prometteuse et semble-t-il pas trop couteuse en énergie. Première étape, Moni Agia Triada, accessible en voiture. C’est un grand Monastère encore occupé par des moines, bien qu’une partie des bâtiments soient visiblement à l’abandon et une autre en phase de reconstruction. Les lieux sont magnifiques, entre la cathédrale majestueuse, les jardins verdoyants qui ont particulièrement plus à Mélaine et le musée qui abrite des joyaux d’artisanat (enluminures, sculptures sur bois ou sur nacre), on a l’impression d’une oasis à l’abri des murs d’enceinte dans la campagne aride et les nombreux champs d’oliviers. Sans le faire exprès et sans savoir si c’était autorisé, nous avons atterris en nous promenant dans un recoin abritant un ossuaire assez marquant, les piles de cranes probablement d’anciens moines et la crypte humide faisant forte impression à Soline. Nous reprenons la voiture en direction de Moni Gouverneto (la petite route qui y mène est assez belle) avec l’idée de trouver le sentier qui mène à Katholiko, monastère abandonné dont les quelques photos vues sur internet avaient vraiment attiré mon attention.

 

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En réalité il faut s’acquitter d’un petit droit d’entrée, passer devant le monastère Gouverneto qui semble en réparation (Nous ne le visitons pas, il est fermé) et s’engager sur un chemin pas forcément très difficile mais relativement pentu et surtout sans la moindre ombre : cette fois nous avons mal calculé notre coup, c’est début d’après midi et la demi-heure de marche qui semblait modeste sur le papier va nous faire bien souffrir. Heureusement que sur le trajet nous pouvons faire une pause pique-nique très rafraichissante à la grotte Katholiko, assez vaste, avec son énorme stalagmite au centre et sa petite chapelle troglodyte à l’entrée. J’aurais en plus le malheur de me tromper de chemin (ce qui est assez improbable) et après un tout droit d’atterrir au-dessus de la gorge avec Malo, ce qui nous contraindra à de périlleuses et fatigantes escalades pour rejoindre le chemin de pierre normal où nous attendent les filles. Le monastère Katholico est absolument fascinant, on y entre par une porte en pierre adossée à la falaise qui donne accès à une chapelle troglodyte à la façade ouvragée, et on parcourt des bâtiments ocres plus ou moins en ruine, ainsi qu’un pont encore vaillant enjambant la gorge. On reste un bon moment dans ce décor de cinéma en discutant avec un sympathique couple Letton (les seuls autres touristes, voilà un endroit bien tranquille !) avant d’envisager la remontée (pas question de prolonger la balade jusqu’à la crique proche, d’autant qu’il semblerait que les moines y aient interdit la baignade). Problème : on n’a plus une goutte d’eau, et malgré une nouvelle pause à la grotte le retour va être extrêmement compliqué pour les organismes et le moral des enfants. Un arrêt à la boutique de Moni Gouverneto permettra d’acheter des bouteilles d’eau fraiche avidement vidées en plus de production artisanale des moines (vin, huile, savons…). Le monastère Katholico a été un vrai coup de cœur pour moi mais il n’est pas aussi facile d’accès qu’en disent les guides et, alors que les jours précédents nous étions toujours revenus avec de l’eau, nous nous sommes fait piéger cette fois-ci.

 

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Pour la baignade du soir c’est l’occasion de tester des plages d’Akrotiri, nous avons l’embarras du choix :  Mélaine propose Stavros, connue pour avoir été le lieu de tournage du film Zorba le Grec. Le lieu est étonnant : le front de mer est occupé par des rochers ciselés par les éléments qui sont très jolis mais beaucoup trop acérés pour envisager pouvoir s’y poser. Une avancée de la mer dans les terres crée un beau lagon avec d’un coté une montagne et de l’autre la plage de sable, très chargée en parasols et baigneurs, et où nous peinons à trouver de l’ombre (ce sera celle des cabines de change, fort pratiquement présentes sur toutes les plages de Crète). Pour le reste c’est encore une fois très sympa, avec en plus un paysage sous-marin qui encourage le snorkeling : rien d’extraordinaire à voir mais cela à un effet vraiment détendant d’observer les poissons brouter les rochers ou se planquer dans le sable. C’est encore une fois tardivement que nous rejoignons La Canée, aussi on opte pour la taverne à coté de notre logement, aux clients locaux et qui propose des assiettes de viande grillée ou des salades grecques très généreuses pour un prix modique.

 

PARTIE 2

RESUME PRATIQUE

 

 

 

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