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Blinking Lights (and other revelations)
26 octobre 2023

# 192 / 221

 

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A cet épisode nous disons au revoir à l’un des plus fidèles habitués de cette rubrique, j’ai nommé le grand David Bowie, dont la pléthorique discographie a alimenté bien des chroniques sur ce blog. Dommage que ce soit par la petite porte, the Buddha of Suburbia, BO d’un film dont j’ignore tout, étant quand même un album très mineur. Je n’en avais retenu qu’une faible partie, et il n’en reste à la réécoute que le magnifique titre « Strangers when we meet », que Bowie trouvera décidément trop bon pour le laisser végéter sur ce disque et réinscrira dans une version modernisée sur Outside. La transition vers les 90’s remarquée sur le premier album de Tin Machine n’est pas ici flagrante, on est plutôt dans un retour vers une ambiance fin 80’s plus insipide qu’affreuse. Bref, le tournant est imminent, mais pas encore pris… 

 

 

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Après avoir découvert Suede avec Coming Up (épisode #174), qui m’avait plu sans me bouleverser, je creusais avec l’album précédent (le 2eme donc), Dog Man Star, étant il me semble leur disque de référence. Si « Introducing the Band » intrigue, avec un mélange improbable d’indus et de rock psyche, la suite est malheureusement plus dans la lignée de mes souvenirs sur la musique du groupe : bien foutue mais incapable de m’arracher le moindre frisson. Le syndrome R.E.M mais avec le handicap supplémentaire de la britpop, cet espèce de préciosité indéfinissable qui me rebute. Les guitares sont jolies, il y a une bonne basse et le chant est redoutablement maitrisé, mais que ce soit dans les mid tempo (première moitié) ou les ballades (derniers titres retenus), je m’ennuie gentiment. Il faut tout de même reconnaitre que l’épique « Still Life », extrêmement orchestrée, est assez flamboyante, mais Dog Man Star ne fut pas une révélation. Je ne m’avouais cependant pas encore vaincu, comme on le verra prochainement.

 

 

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K’s Choice, fervent représentant du rock alternatif 90’s Belge, est un groupe qui avait beaucoup pour me plaire, mais à côté duquel je serais passé. Tout comme la réécoute de Cocoon Crash (épisode # 120), celle de son successeur Almost Happy sorti en 2000 a été très agréable, et m’a régulièrement ému sans pour autant me convaincre de racheter l’album. A l’image du morceau « Almost Happy », dont le très beau titre dit déjà beaucoup, l’album est composé essentiellement de ballades où la voix légèrement brisée de Sarah Bettens vient appuyer la mélancolie d’arpèges de guitare toujours bien trouvés. Si quelques titres versent dans la fadeur, Almost Happy est dans son genre un disque réussi que j’avais d’ailleurs enregistré dans son intégralité. Quasiment acoustique de bout en bout, son homogénéité demeure probablement le petit quelque chose qui m’empêcha d’accrocher complètement à la musique de K’s Choice. A l’inverse d’autres groupes du genre dont je devenais un fan acharné, celui-ci exprimait ses failles uniquement par le versant triste : lui manquait sans doute quelques accès de rage ou de frustration…

 

 

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