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Blinking Lights (and other revelations)
20 avril 2015

Billy CORGAN - The future embrace

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La curiosité est un vilain défaut... Et oui, j'étais curieux de savoir ce qu'étais devenu ce bon Billy, quelles étaient ses interrogations et ses inspirations... Led Zeppelin, comme au bon vieux temps de gish, le désespoir comme dans les deux albums suivants, la froide new wave comme pour Adore ou le metal hurlant du dernier album?? Les boites à rythme qui nous accueillent dès la première chanson ne nous laissent aucun doute pas plus que la présence de Robert Smith ou le choix du groupe repri (les Bee Gee's!!): nous voilà en plein dans les 80's. Et là forcément, je ne suis plus objectif, ne tolérant de cette période que Joy Division... Ici plannent donc les ombres corbeaux de the Cure (sur "Dia" et "Walking shade"), de My bloody valentine ou plus encore de Depeche mode ("Mina" et "A100"). Tout au plus le fantome des Smashing pumpkins vient hanter "Now and then" et "Sorrow" à travers un jeu de guitare lointain. On a comparé cet album à Adore, surement pour l'ambiance sonore et l'inspiration, mais ici aucune chanson n'impose le rythme ravageur de "Ava adore" ou les délicieux arpèges de "To Sheila". On doute que les titres de "The future embrace" prennent l'ampleur sur scène de ceux d'"Adore", à l'exception peut etre de "Camera eye". Il est pourtant évident que cet album n'est pas la catastrophe "Zwan", simplement Billy Corgan a changé: si le dégout de sa propre personnalité créait toute la tension des chansons de Corgan du temps des Pumpkins, il s'assume sur cet album au point de présenter en gros plan ses défauts physiques sur les photos de la pochette. Ce changement, il l'évoque dans de nombreux titres, il s'interroge sur la mort mais cette fois pour mieux apprécier la vie. Tout est résumé dans cette phrase de "I'm ready": Whoever i was wanting to be i already am. Appaisé, Corgan a choisi son camp, lui qui hésitait entre l'ombre et la lumière du temps du "Mellon Collie". Les chansons prennent un relief particulier si on les lit comme adressées à Dieu plutot qu'à une femme (c'est particulièrement vrai dans la première strophe de "To love somebody"). A moins que, comme il l'explique dans les remerciements, l'amour terrestre soit pour lui l'image unique de Dieu. Pour conclure, je n'écouterai pas souvent cet album, à cause de son style (seul un fan du genre pourrait dire au final si il est bon ou mauvais), mais il marque une étape importante dans la carrière de Billy Corgan. Avant la reformation des Smashing Pumpkins?? (non, ce n'est pas un doux reve, il l'a évoqué plusieurs fois avec envie...)

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