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Blinking Lights (and other revelations)
18 décembre 2015

# 016 / 221

 

 

016

 

 

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Nous l’avions évoqué cassette précédente, cet épisode sera entièrement consacré à un tribute à Alice Cooper intitulé Welcome to Our Nightmare. Si j’avais accroché à ce double CD au point de l’enregistrer intégralement, c’est avant tout parce que la liste des titres repris est irréprochable. Se concentrant quasi exclusivement sur le Alice Cooper Band (plus le premier album solo  Welcome to my Nightmare), en insistant particulièrement sur Love it to Death et Killer (soit le sommet discographique du groupe à mon avis), le Tribute évite en plus l’accumulation de singles (se permettant même le luxe d’omettre le plus connu d’entre eux, « I’m Eighteen »)  pour se concentrer sur les morceaux les plus cinglés du magique quintet. Si pas mal de reprises restent assez scolaires, aucune ne déshonore l’originale (mis à part l’horrible chant d’ « Under  my Wheels »), l’album formant une sorte de best of décalé permettant au fan de redécouvrir des chansons souvent écoutées en boucle.

 

 

Les groupes, pour la plupart punk, hard ou gothique,  sont quasi tous des inconnus : il y en a d’ailleurs pas mal qui se sont formés uniquement pour l’occasion. Je n’ai pas tout exploré, mais de la même manière qu’on avait trouvé Norman Westberg au sein des Of Cabbages and Kings, on croisera le chanteur de Off ! chez les Bug Lamp (pour l’épique « Second Coming/Ballad Of Dwight Fry ») ou le batteur de Jane’s Addiction chez Cold Ethyl (reprenant « Welcome to my Nightmare »). Au rayon des noms connus on trouvera Lydia Lunch pour une magnifique relecture de « Black Juju » toute en tension, avec une guitare saturée menaçante et un final incantatoire dément, et les inévitables Flaming Lips (inscrits au cahier des charges de chaque Tribute de ces 20 dernières années) pour une reprise de « Sun Arise » qui leur va comme un gant et qu’ils s’approprient merveilleusement, à leur manière mi-noisy mi-onirique.

 

 

Pour les autres reprises sortant un peu des sentiers battus, on notera le « School’s Out » grungy des Reverb Motherfuckers, un « Generation Landslide » qui envoie du lourd (par les Clawhammer) et surtout le dernier titre, une version punk délirante et ultra rapide de « Poison », par les bien nommés the Vandals,  surpassant allégrement l’originale qui paraitra dès lors un peu mollassonne. Il nous reste encore quelques titres à savourer sur la prochaine cassette, mais cette # 016 fera partie sans hésitation des rescapées de mon tri vertical….

 

 

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