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Blinking Lights (and other revelations)
28 octobre 2021

# 154 / 221

154

 

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Nous avions vu en épisode 138 que malgré quelques réticences de façade, j’avais bien apprécié le premier album de Coldplay, carton surprise de l’année 2000. Preuve en est que j’empruntais dès sa sortie, deux ans plus tard, le forcément très attendu successeur de Parachutes. Si j’avais préféré acquérir son pendant Live 2003, j’avais quand même enregistré quasi intégralement A Rush of Blood to the Head, inclination qui ne se dément pas à la réécoute. Dès l’introductif « Politik », Coldplay étale son savoir-faire dans un titre où le rock énergique alterne avec des couplets au piano qui mettent en valeur le chant toujours impeccable de Chris Martin. Ils récidiveront avec le tube « Clocks », mélangeant toujours science de la mélodie et du rythme, d’une simplicité apparente mais dont la formule n’est finalement pas si commune, tenant notamment sur l’équilibre entre les musiciens (à l’image d’un très bon « Daylight » joliment charpenté par la basse). Après une bonne séquence de pop rock très joli (et parfois un peu lisse), place à la redécouverte de certains titres oubliés, comme « A Whisper », plus sombre et ambitieux,  ou l’irrésistible ballade acoustique « Warning Sign » prouvant une nouvelle fois que j’ai un cœur d’artichaut. En abusant de la formule évoquée, Coldplay édulcorera ses disques assez rapidement au point de me faire décrocher après le X&Y, reste qu’il faut reconnaitre à l’écoute de leurs deux premiers albums que cette bande de potes sans prétentions n’avait pas usurpé son fulgurant succès.

 

 

 

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Nous avions redécouvert avec curiosité Remy Zero en épisode 100 pour leur premier album sorti en 1996, sans être vraiment convaincu par cette réécoute. Après un deuxième album zappé, j’empruntais the Golden Hum (2001) à la médiathèque. Entre temps le groupe n’avait pas décollé, mais figurait toujours dans la catégorie espoir solide du rock alternatif au travers de multiples apparitions sur des compilations (citons notamment la BO de Stigmata au côté de Bjork, Bowie ou Massive Attack). Après une intro instrumentale assez curieuse et bien foutue, Remy Zero balance donc un rock lorgnant tantôt vers Foo Fighters tantôt vers Radiohead, et parfois Sunny Day Real Estate (les accents Emo) mais sans jamais prétendre rivaliser avec ces cadors, voire même avec leurs lignée inspirée. Dire de the Golden Hum, que j’avais pourtant à l’époque enregistré intégralement, qu’il est dispensable serait un euphémisme. Si quelques power ballades ne sont pas si mauvaises dans le genre (« Save Me », « I’m not Afraid »), elles souffrent incroyablement de la comparaison avec celles de, au hasard, Coldplay. Pas étonnant donc que cet album sans tube ni relief soit le dernier du groupe qui splittera en 2004 sans faire, à ma connaissance, beaucoup de malheureux.

 

 

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