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Blinking Lights (and other revelations)
15 septembre 2022

# 171 / 221

171

 

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Tout comme REM ou quelques autres, Pink Floyd a été un groupe dont j’ai tenté de découvrir la discographie mais dont l’indisponibilité des albums en médiathèque ne m’a pas aidé. Résultat, quelques emprunts sporadiques et dans le désordre, pas vraiment la meilleure manière d’appréhender des carrières aussi longues et riches. Je ne me souvenais d’absolument rien de the Final Cut avant cette réécoute, et j’ai donc été frappé dès l’entame de « Your Possible Pasts » par la similarité avec le son et l’ambiance de the Wall, seul album de Pink Floyd que je maitrise vraiment. Chant dramatique et théâtral, explosions et flange à fond sur la gratte, echos qui disparaissent et solos hyper purs et assez remarquables, ballades tristounettes côtoyant du rock de stade (« Not now John » est très similaire dans l’esprit au tube « Another Brick in the Wall (part 2) ») : c’est le Pink Floyd que j’aime. Etonnant donc que je n’aie enregistré qu’une petite moitié du disque.  Un petit tour sur Wikipedia et tout s’éclaire : non seulement the Final Cut est le successeur de the Wall, mais il devait servir à la base de bande sonore au fameux film du même nom avant que Roger Waters ne change de plan. Il y a cependant une bonne partie des titres qui viennent des sessions de the Wall et, je vous le donne en mille, c’est justement ceux que j’avais retenu. Il me reste donc à réécouter cet album intégralement pour avoir un meilleur jugement et, éventuellement, l’acquérir.

 

 

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Je l’avoue, l’un des plus flagrants trous béants dans ma culture musicale est ma méconnaissance de l’œuvre de Neil Young. J’ai pourtant un immense respect pour lui, attendu que les ¾ des artistes que je vénère l’ont repris au moins une fois dans leur carrière, avec des titres que j’apprécie la plupart du temps. Mais voilà, à chaque fois que j’ai posé une oreille sur un disque du vénérable Loner ca m’en a titillé une sans que l’autre ne se meuve. Ainsi en est-il une fois de plus à la réécoute de cette moitié de Silver & Gold : de l’harmonica, de la slide guitar à foison, de la guitare country, une ambiance feu de camp sympatoche, il n’en reste pas grand-chose une fois la dernière gorgée de whisky avalée. Je ne sais où se place cet album dans le cœur des fans, mais de toutes manière j’avais eu la même impression à l’écoute de chefs d’œuvre avérés comme Harvest ou After the Gold Rush. Donc tant pis pour moi.

 

  

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Après mon enthousiasmante découverte de Giant Sand, j’empruntais immédiatement ce Selections Circa 1990-2000, commençant comme il se doit par le « Shiver » écouté l’épisode précédent. Bon, les best of sont en général assez chiants à chroniquer, d’autant qu’il sont souvent amputés des titres que j’avais déjà en ma possession lors de leur emprunt, mais au moins celui-ci aura-t-il été un vrai plaisir à réécouter. Que du bon dans cette sélection variée, avec à la manœuvre un trio Howe Gelb, Joey Burns et John Convertino en état de grâce, et le passage de Rainer Ptacek, Lisa Germano, John Parish, Lucinda Williams et de plein d’autres copains (et, évidemment, une reprise de Neil Young). C’est sombre, guilleret, expérimental, classique, tranquille, excité, gouailleur, sérieux, assez rock (incroyable « Yer Ropes ») ou très country, mais toujours avec cette patte reconnaissable entre mille. Réussite flamboyante, ce best of donne envie d’écouter chacun des albums cités. Et il y en a beaucoup…

 

 

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Commentaires
F
Hello <br /> <br /> Neil Young, immense artiste/créateur intègre/homme engagé et guitariste virtuose, est surement la "pop star" au vieillissement le plus digne et exemplaire. Avec une discographie si conséquente, aux sorties très régulières, il n'a hélas pas fait que des bijoux musicaux. Mais même dans ses disques médiocres, il y a toujours 1 ou 2 titres (voir plus) à sauver. <br /> <br /> "Silver And Gold", un disque que je connais mal et que j'ai réécouté avec beaucoup de plaisir. <br /> <br /> Comme dis plus haut, Neil Young a deux facettes qu'il explore régulièrement : Face Acoustique (Folk/country) - Face Brutal/électrique. <br /> <br /> Etant un grand fan du Loner, ayant quasiment sa disco entière, je me permet de te donner MES albums préférés du Loner.<br /> <br /> <br /> <br /> "Everybody Knows This Is Nowhere" (1969) = Second opus solo fondateur du son Crazy Horse - brut et épuré, mélodies superbes, savant mélange de folk, de country et de rock teinté de blues. "Down by the river" et "Cowgirl in the sand", deux titres de blues-rock lyriques et épiques de plus de neuf minutes !<br /> <br /> <br /> <br /> "Harvest" (1972) = Enorme succès devenu culte aujourd'hui, cet album est un sommet de folk et de country-rock aux arrangements magnifiés par un orchestre symphonique. Un chef d'œuvre bucolique, rural et emplie de liberté !<br /> <br /> <br /> <br /> "On The Beach" (1974) = Neil convoque la fée électricité. Blues épileptique, guitares slides, atmosphère glauque et dépressive, finit la période post-hippies de "Harvest" et son folk-country pour un retour à la dure réalité ! Longtemps le Graal tant recherché des collectionneurs de vinyles, "On the beach" a enfin été réédité en C.D en 2003.<br /> <br /> <br /> <br /> "Zuma" (1975) = Peut-être sa pochette la plus moche, mais pour moi, son meilleur disque! Le guitariste Danny Whitten, mort par overdose, est remplacé par Frank Sampedro au sein du Crazy Horse. Album de l'apaisement et de la sérénité - Exit la période dépressive post-"Harvest". Sommet de cette œuvre, l'incontournable "Cortez the killer".<br /> <br /> <br /> <br /> "Tonight's the Night" (1975) = Neil est au plus mal après les décès de deux de ses proches, Danny Whitten et le roadie Bruce Berry. Sous l'emprise de l'alcool et des drogues, il plonge dans les méandres de son âme torturée pour créer ce disque noire, sombre et dépressif, sorte de grand exorcisme quasi chamanique. Un chef d'œuvre à la beauté malade !<br /> <br /> <br /> <br /> "Arc/Weld" (1991) = En pleine période Grunge, Shoegaze et Noise-rock, un triple album live enregistré lors d'une tournée d'anthologie, dont Sonic Youth assurait les premières parties. "Weld", double C.D rempli de tubes joués a 100 à l'heure comme "Crime in the city" ou "Cinnamon girl", d'interprétations épiques de titres comme "Cortez the killer" ou l'indépassable "Like a Hurricane". Le second disque, "Arc", est composé d'une seule et longue plage de plus de trente minutes, dérives bruitiste, digressions sonores, guitares noise, drones...Pour oreilles averties !!<br /> <br /> <br /> <br /> J'avais réalisé cette sélecta en 2008 pour mon blog mais depuis je rajouterai le gargantuesque "Psychedelic Pill" (2012), dernier sommet en date avec ses Crazy Horse. J'avais eu la chance de le voir avec la tournée qui a suivie, au Théâtre Antiques de Viennes avec le Crazy Horse originel au complet. Un de mes concerts préférés !! <br /> <br /> Voilà, bonne écoute
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T
Ne t'excuse pas pour Silver & Gold. Je crois que c'est un album apprécié de ses fans (dont je fus, autrefois, et reste sûrement en un sens), mais sans illusions quant à ce qu'il est (un disque où il ne se fatigue pas trop et dont les meilleures chansons ont été écrites 15 ans plus tôt). Bon, tu dis aussi ça de Harvest et ATGR, ce qui est moins excusable ^^ Mais je note que tu sembles focaliser ta découverte sur le Neil Young folkeux, or Neil Young ne serait pas Neil Young sans ses disques plus électriques et torturés (essaie Zuma ou Everybody Knows This Is Nowhere, je pense que le côté coin du feu devrait vite te passer ;-))
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B
Tu devrais essayer « Le Noise » de Neil Young… Tu m’en diras des nouvelles. C’est un album à part.
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