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Blinking Lights (and other revelations)
2 février 2023

# 179 / 221

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Coincé entre deux albums reconnus, American Caesar (le dernier bon album de l’Iguane ?) et Avenue B (qu’on avait trouvé fort surcoté à la réécoute), Naughty Little Doggie avait, dans mon souvenir, très mauvaise réputation, aussi m’attendais je à une belle bouse. Alors certes, je n’avais retenu que 4 morceaux sur 10, mais j’ai trouvé ça sympa. Attention, on est dans le degré zéro de la prise de risque, mais entre le bon riff de guitare de « Innocent World » et les trois accords énervés de « Heart is Saved » c’est un album de rock n’roll simple et efficace que semble avoir voulu composer notre cher Iggy Pop. Il y a même un très savoureux blues acoustique, « Shoeshine Girl ». Disque mineur, très certainement, sur lequel il est vain de déblatérer plus avant.

 

 

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Nous sommes en 2002, et alors que j’enregistre ces cassettes tout en continuant à chercher à compléter ma discographie de David Bowie, celui-ci sort un album. Après une série de disques que j’avais adorés, Heathen est pour moi une belle déception, malgré des critiques très positives un peu partout. Je n’en avais retenu qu’une moitié, et rien ne m’a transcendé à la réécoute. Une reprise (réussie) du « Cactus » des Pixies, une autre (pas terrible) de « I’ve Been Waiting for You » de Neil Young (reprise en leur temps par les Pixies aussi, d’ailleurs), un « Slow Burn » à la guitare et au chant remarquable, mais rien qui ne reste vraiment en mémoire (j’avais d’ailleurs complètement oublié que j’avais cet album en CD, probablement racheté quelques centimes, c’est dire si je l’écoute jamais). Heathen est d’ailleurs un album sans vrai tube, sans titre classique repris à chaque concert. La piste que j’ai préférée est sans doute la réédition d’un vieux morceau, « Conversation Piece », figurant dans les bonus. Bref, ce ne sera pas la seule fois que je ne comprendrais pas le génial caméléon, et cela ne m’empêchera pas d’apprécier les albums suivants.

 

 

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Si l’on compte les titres précédemment retenus sur la compilation A Passage in Time, j’avais enregistré Aion quasiment intégralement. Et ce n’est que justice, ce 5eme album de Dead Can Dance étant aussi beau que particulier. Quelques extraits évoquent les ambiances orientales ou gothiques déjà développés précédemment, mais Aion se concentre principalement sur des chœurs médiévaux, les chants à multiples voix étant sobrement accompagnés de percussions, cloches ou violes, parfois même s’épanouissant a capella. Réussissant à intégrer sans faux pas de la cornemuse à une complainte renaissance (très belle « As The Bell Rings The Maypole Spins »), Dead Can Dance inscrit au catalogue de 4AD un album de musique classique pas banal aux multiples pièces, souvent très courtes, qui donnent envie d’y revenir.

 

 

 

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Le truc qui est marrant avec Young Americans, c’est que je ne sais jamais le replacer dans la discographie de David Bowie. En fait il est coincé entre la période glam et les expérimentations façon trilogie Berlinoise, sans vraiment faire le liant entre les deux. C’est un disque à part, consacré à la nouvelle marotte de Bowie, le funk et la soul. On a donc de la guitare très rythmique, du saxo et des chœurs féminins, et dans le genre c’est quand même bien foutu (les musiciens du backing band sont vraiment des cadors, notamment le guitariste Carlos Alomar dont c’est la première d’une collaboration qui durera une vingtaine d’années) mais c’est un genre que je goute, vous le savez, fort peu. Reste que « Fame », l’un des plus gros cartons de Bowie, née de manière assez amusante d’une jam session avec John Lennon, est assez irrésistible.

 

 

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