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Blinking Lights (and other revelations)
17 août 2023

# 187 / 221

 

187

 

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Dernière apparition en cette rubrique d’une discographie que je n’aurais que picoré, A Momentary Lapse of Reason est enregistré à un moment particulier pour Pink Floyd, puisque Roger Waters s’est barré, estimant que les trois autres n’étaient que des boulets inutiles, cet album étant la réponse de ceux-ci à l’autocrate bassiste (non sans avoir auparavant gagné leur procès pour utiliser le nom du groupe). C’est donc David Gilmour qui pilote, et s’il reste évidemment un bon compositeur et un guitariste d’exception, on sent bien qu’il manque le brin de folie (ou de grandiloquence) qui faisait le sel de l’ex quatuor (et ce malgré la participation de Bob Ezrin, étonnamment sobre ici). Surtout, A Momentary Lapse of Reason est terriblement marqué par une production 80’s : tous les clichés y sont, du saxo à la batterie électrique en passant par les percus soit disant « world », c’est bien simple « Yet another Movie » on dirait la BO de Top Gun. Un disque assez lisse et tout à fait passable donc.

 

 

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- Hé, tu crois que ça va se voir que j’ai retenu que deux titres du légendaire White Light/White Heat ?

- Les deux plus courts en plus. Avec « White Light/White Heat » enregistré dans une machine à laver... ah ça avait plus de gueule chanté par Bowie !

- Chut !

- De toutes manières moi j’aime pas le Velvet Underground, à part Loaded…

- Mais ta gueule tu vas nous faire remarquer !

 

 

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Enthousiasmé par le Gold de Ryan Adams, je me lançais dans la découverte de sa discographie, à l’époque encore assez mince (tout du moins sous son nom). Et donc empruntais son premier album, le bien nommé Heartbreaker. Car après une introduction avec un rock n’roll des plus traditionnel  (« To be Young (is to be Sad, is to be High) », Ryan la belle gueule enchaine une succession de ballades où il vient de sa voix éraillée du plus bel effet chanter l’amour qui fait mal avec sa guitare en bois, et parfois un peu d’harmonica ou d’orgue. De ces compos Blues ou Folk, se dépouillant de plus en plus au fil de l’album, ressort au moins un grand classique, « Oh My Sweet Carolina », avec rien moins qu’Emmylou Harris pour des secondes voix magnifiques. On ne boudera pas non plus la courte « Damn, Sam (I love a woman that Rains) » ou la longue « Come Pick me Up » et ses refrains intenses, renforcés par une batterie assez rare sur le disque. Un nouveau rock n’roll, plus appuyé celui-ci (« Shakedown on 9th Street »), achève de démontrer tout le potentiel du songwriter qui explosera à peine un an après sur le chef d’œuvre chroniqué en cette rubrique il y a 5 épisodes. 

 

 

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Commentaires
M
En même temps, ce n'est pas une surprise, n'aimer que Loaded du VU de la part d'un fan de GnR. De même, je suppose que le seul LP de Reed que tu apprécies est Rock'n'Roll Animal, non ? Bref, rien de surprenant ;-)
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