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Blinking Lights (and other revelations)
13 juillet 2015

Grand Jeu Sans Frontière des Blogueurs Mangeurs de Disques - Premier Episode

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EPISODE 1: "Oh honey, why don't you come back?"

Le disque du retour, pour le meilleur ou pour le pire, à vous de choisir...

 

PORTISHEAD - Third (2008)

 

C’est un débat que j’ai eu il y a peu avec GT, à propos du retour de My Bloody Valentine et de celui de David Bowie : quel sont les groupes ou artistes qui sont revenus, après de longues années d’absence, avec un album vraiment marquant ? Je n’en ai trouvé que deux (et GT à peine plus) : Swans et Portishead. J’ai choisi de parler du second, dont le retour était plus attendu et qui en plus a gardé son line up original.

 

Je me souviens très bien de l’année 1994 - l’une des meilleures de ma vie - puisqu’elle correspond à mon obtention du bac et à mon entrée à la Fac. Les trucs qui cartonnaient à l’époque, c’était Smash de Offspring, Return of the Space Cow Boy de Jamiroquai et Dummy de Portishead. Je m’intéressais depuis peu à la musique, écoutant essentiellement du hard rock, et j’évitais soigneusement d’écouter les disques dont les singles étaient matraqués à la radio (1), autant dire que j’avais peu de chance de devenir fan de Dummy. Je n’ai écouté du trip hop et de la musique électronique que bien plus tard, et ne suis pas revenu sur Portishead (2).  En 2008, lorsqu’un troisième disque sort, dix ans après son prédécesseur, le contexte est différent : mes gouts sont bien plus éclectiques, et on peut jeter facilement une oreille sur un disque par curiosité grâce à internet, ce que je ne manque pas de faire après avoir lu de nombreux commentaires laudateurs. Et là, le gros choc. Rien ne me préparait à ce monument glacé, à ce monde dévasté, à ce bloc désespéré. En plus de titres géniaux intrinsèquement, Third est remarquablement construit, tout s’enchainant à merveille, sans respiration, en apnée. Avec une maitrise incroyable, le trio signe un retour qui, de manière complètement inattendue, enfonce non seulement ses disques précédents, pourtant cultes, mais aussi la majorité des sorties de l’année.

 

  

(1)   l’inconvénient, c’est que je suis passé à coté de quelques bons disques, comme le Last Splash des Breeders. L’avantage, c’est que je n’ai jamais acheté de Jamiroquai de ma vie…

 

(2)   Pour les raisons de cet article, je me suis réécouté rapidement les deux premiers disques. Et autant je réécouterais surement Portishead, autant Dummy, à quelques titres près, m’a laissé de marbre (trop de scratches, notamment).

 

L'article que j'avais consacré à Third sur ce blog.

 

 

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