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Blinking Lights (and other revelations)
18 juillet 2015

XII

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Commenter un best of n’a pas trop lieu d’être, qui plus est lorsqu’il s’agit de Led Zeppelin, groupe dont tout le monde connait et apprécie le génie et l’influence majeure qu’il a exercé sur le rock. Commençant par « Babe i’m gonna Leave you », qui regroupe tout ce que j’aime chez Led Zep (mélodie et explosivité), la sélection de mes titres favoris est irréprochable, et permet d’avoir un résumé de la carrière de 4 des plus grands techniciens du rock à leurs rôles respectifs. Du dépoussiérage inspiré de riffs ultra classiques  (« Rock n Roll ») aux pièces longues et complexes qui ont fait leur réputation (« Kashmir »), la légende défile, intemporelle.

 

 

 

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Continuant l’exploration de la discographie des Ramones avec leurs ultimes productions, je tombe sur le bien nommé !Adios Amigos!, qui met un point final à 20 ans de rock primaire et jouissif.  En bonne conclusion, l’album s’attache à résumer l’histoire du groupe, avec la participation de chaque membre à la composition, mais restant en majorité dévolue à Dee Dee bien que le bassiste ne fasse plus partie des Ramones depuis un moment. Résultat, un disque très varié, entre punk binaire des débuts (« Making Monsters for my Friends ») et hardcore de fin de carrière (excellent « Cretin Family »), Joey se chargeant des tempos plus lents (« Life’s a Gas », le joli « She Talks to Rainbows »).  Il y a même un titre où les refrains sont slammés (« the Crusher »), une reprise (dispensable) de Johnny Thunders (« I Love You ») et une autre de Tom Waits (« I don’t Want to Grow up », qui ouvre superbement l’album).

Seul point (relativement) négatif, la place grandissante laissée au nouveau bassiste CJ, désormais intégré et sans doute bien plus motivés que ses vieux compagnons. Il chante quatre morceaux, ce qui fait vraiment bizarre (peut-on imaginer les Ramones sans la voix de Joey) et compose un titre (« Scattergun ») qui dénote trop par rapport au reste  - son autre proposition, « Got a Lot to Say », beuglée par Joey, est en revanche bien dans l’esprit et assez sympa. Pas de quoi cependant plomber un disque qui reste, à rebours j’imagine de la plupart des fans, l’un de mes préférés des Ramones. Les faux frères tirent leur révérence sur « Born to Die in Berlin », où ils invitent symboliquement leur plus digne représentant, Dee Dee à venir poser un peu de chant enregistré par téléphone. 10 ans après !Adios Amigos !, Joey, Dee Dee puis Johnny auront cassé leur pipe les uns après les autres, quittant une vie dédiée quasi intégralement à leur groupe…

 

 

 

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Si les bars glauques et enfumés avaient une voix, elle ressemblerait certainement à celle du légendaire Lemmy Kilmister, bassiste et grande gueule de Motorhead. Voilà encore un groupe que je ne connais qu’à travers quelques morceaux, ce qui est bien dommage tant l’influence de son heavy metal a été grande. C’est encore un Best of que j’avais emprunté à l’époque, en conservant quelques extraits sur cette cassette et la suivante. Le tempo incroyable de « Mean Machine », les cris d’une armée de métalleux sur le couplet de « Deaf Forever » et le slogan inoubliable de « Just Cos’ You’ve got the power », voilà qui donne envie de creuser plus loin, même si la discographie gigantesque de Motorhead est un peu intimidante… (pour l’anecdote, Motorhead a composé une chanson hommage intitulée « R.A.M.O.N.E.S », que les Ramones eux même, très fiers, ont repris, et qui figure en bonus track sur certaines éditions du !Adios Amigos !)

 

 

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