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Blinking Lights (and other revelations)
20 juillet 2017

Some Noise: TELEGRAM, WHORES., KING GIZZARD AND THE LIZARD WIZARD

 

Telegram_-_Operator

TELEGRAM - Operator

 

Les groupes de rock ayant tenté de faire revivre le glorieux passé 60’s/70’s sont innombrables. Certains sortent du lot, sans que l’on sache très précisément pourquoi. L’efficacité des chansons est un pré requis, mais il faut aussi la voix, la prod, l’attitude. Plus encore la possibilité de ne pas se prendre la tête et balancer la sauce sans s’inquiéter des références qu’on va nous coller ou prétendre réinventer la poudre, sorte d’insouciance qu’on ne trouve en général que dans les premiers albums. Operator n’est pas de ceux qui nous hanterons, nous bouleverserons ou qu’on fera tourner en boucle. On y reviendra cependant régulièrement, avec toujours le plaisir de prendre cette bouffée de fraicheur rock n roll et l’étonnement d’avoir gardé en tête des tubes comme « Follow » ou « Taffy come home ».

 

 

 

Whores-Gold

 

WHORES. - Gold.

 

Ce trio américain a choisi comme nom de groupe Whores, soit donc « Putes ».  Pas très subtil, mais cela annonce la musique, pas très subtile non plus. Basse : saturée ; Guitare : saturée ; Batterie : avoinée ; Chant : Beuglé. Style : Stoner Hardcore, ou plus simplement Noise (soit donc « Bruit »). Dix chansons, une demi-heure à se faire marteler la ganache sans aucun répit (mais avec un indéniable talent). Des fois ça fait du bien. Pas tous les jours, quand même….

 

 

 

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KING GIZZARD AND THE LIZARD WIZARD - Flying Microtonal Banana

 

Depuis que je les ai découvert avec l’étourdissant I’m in your Mind Fuzz, les King Gizzard ont sorti 4 albums, et ils en annoncent 5 pour la seule année 2017 - conséquence, le temps de faire tourner ce Flying Microtonal Banana, un Murder of the Universe vient de paraitre. Inutile de dire que tenter de suivre les Australiens se révèle complètement impossible (à moins de se consacrer à plein temps à leur groupe), et qu’il va falloir faire un tri plus ou moins aléatoire dans leur discographie. Quitte à choisir, ce Flying Microtonal Banana fera un bon prétendant, tant il vient démentir l’impression que les King Lizzard ont enclenché la photocopieuse sonore tel un vulgaire Ty Segall. Certes on reste dans le garage psychédélique pied au plancher auquel ils nous ont habitué, mais en ajoutant un filtre oriental qui s’avère bien plus original que prévu. Si l’omniprésence un peu facile de la Zurna (une sorte de guimbarde) est la plus évidente touche de couleur arabisante, on s’aperçoit rapidement que l’ensemble du groupe a sérieusement bossé le sujet. Lignes de guitare, de chant, et surtout rythmes atypiques impressionnants, King Lizzard ne fait pas que maquiller rapidement sa musique, mais il en propose une relecture qui s’avère extrêmement riche et permet à Flying Microtonal Banana, porté par l’entêtant morceau d’ouverture « Rattlesnake »,  d’avoir une durée dépassant largement celle d’un album de garage tout venant. On aura donc une poignée d’albums de retard quand on sortira celui-ci de la platine…

 

 

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