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Blinking Lights (and other revelations)
25 avril 2015

IMMUNE - 09 Mai 2008 - VAISE

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Décidément le monde musical est petit. Après avoir vu une pub alléchante d’un concert d’Immune sur le blog de Next, je réalisai qu’il était organisé par mon pote Damien, responsable musique de la médiathèque de Vaise. Raison de plus pour y aller, d’autant que c’était gratuit !

Si vous êtes un musicien débutant désirant faire carrière, il ne faut pas aller à un concert d’Immune… C’est en effet extrêmement déprimant de voir un groupe de talent se produire devant une petite quarantaine de personnes (alors que le concert est gratuit…). De quoi décourager les vocations les plus tenaces (putain, même moi j’ai déjà eu des assistances plus fournies avec mes reprises bancales…). Bon, tout les groupes de valeur sont passés par là, et les choses vont vite, si ça se trouve Immune sera à l’affiche des Eurocks dans un ou deux ans, mais que cette première marche semble haute ! Il en faut du courage, après avoir sorti deux albums,  pour jouer dans cette ambiance studieuse (genre un silence qui s’éternise après chaque titre, car personne n’ose lancer les applaudissements de peur de se trouver seul comme un con à taper des mains, ce qui s’est d’ailleurs produit une ou deux fois !). Ou alors il faut simplement aimer jouer, et aimer la musique, plus que le reste…

Si vous aimez la musique, il faut aller à un concert d’Immune. C’est en effet extrêmement encourageant de savoir qu’il existe en France des groupes qui cheminent hors des sentiers battus du rock formaté au succès ou de la téléreconnaissance. Pour Immune, ce sont des arpèges et des mélodies évoquant les passages calmes de Mogwai, sur lesquels le chanteur vient poser une voix à la  Paul Banks (leader d’Interpol), qu’il personnalise parfois en y ajoutant des accents « classiques » (un peu comme quand Jeff Buckley chantait du Piaf). Le résultat, sur fond de projections montrant l’animation des rues de Tokyo, est assez envoûtant, on regrette juste qu’ils n’appuient pas de temps en temps sur la pédale de distorsion, le batteur seul se chargeant de faire varier le volume des titres (peut être est ce du à la petitesse de la salle qui ne se prête guère aux expériences trop noisy).

Le groupe Recorded Home poursuit la soirée, avec des morceaux de folk expérimental évoquant des bidouillage de Sparklehorse prolongés à la sauce Sigur Ros. Une recherche de la dissonance et de nouveau sons que j’ai trouvé plus « intéressante » qu’émouvante. Cela m’a semblé un peu longuet, peut être plus à écouter sur disque qu’en concert (tout comme Sparklehorse d’ailleurs).

Quoiqu’il en soit une bonne pré soirée pour ceux qui poursuivaient l’aventure des Nuits Sonores (j’ai préféré passer la soirée avec ma tendre épouse), qui confirme la dynamique culturelle vraiment agréable de la ville de Lyon.

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