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Blinking Lights (and other revelations)
25 avril 2015

Ga ga ga ga ga - Blonde Redhead - Over the sun - Born into troubles - A Whisper and a sigh

Ce mois ci je me suis apercu que je pouvais prendre un CD de plus à la médiathèque... De belles pochettes (front ou back ou les deux selon l'album...)

 

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Artiste : SPOON

Album: Ga Ga Ga Ga Ga - 2007

Why : Un bon titre sur la compil What’s up Matador

Past : « Don’t buy the realistic »

Present : Je suis tombé à la bibliothèque sur cet album récent de Spoon, un des groupe perdu de vue de la compilation What’s up Matador, évoqué il y a peu sur ce blog. Bon, ça fait dix ans et cinq albums que le groupe n’est plus chez Matador, mais je n’ai rien trouvé d’équivalent à « Don’t buy the realistic » sur  ce Ga Ga Ga Ga Ga (quel nom pourri…). Spoon déroule une demi heure de pop bien propre et tranquille (avec du piano), des morceaux calibrés de 3mn30 évoquant Stereophonics pour la voix, Blur pour la rythmique et parfois Grandaddy (« You got yr. Cherry bomb ») sans jamais atteindre la saveur des compositions de ces groupes. Un peu réveillé par les sympathiques cuivres de « the underdog », l’auditeur pourra apprécier le titre suivant, « My little japanese cigarette case », dont le son travaillé et les différents solos constituent la seule originalité de l’album.

Future : retour à l’anonymat  

 

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Artiste : BLONDE REDHEAD

Album: Blonde Redhead - 1994

Why : Le premier album

Past : une majorité de la discographie

Present : Ce premier album est un court essai de huit titres durant une demi heure, signé sur Smells like records, le label de Steve Shelley, batteur de Sonic Youth. La parenté entre les deux groupes est ici évidente, particulièrement sur les titres  « Swing Pool » et « Astro Boy », débutant calmement avant de ramener les distos pour un final noisy très euh… SonicYouthien.  Autre point commun, l’alternance d’une voix masculine et d’une féminine se partageant respectivement chez Blonde Redhead les parties rageuses et les parties calmes (« I don’t want U »).  Les morceaux aiment à changer brusquement de direction, surprenant un auditeur ayant tendance parfois à les classer trop rapidement dans des styles prédéfinis. Le titre« Mama Cita », regroupant tout ces paramètres, est l’excellent symbole de la qualité de l’album Blonde Redhead, qui reste néanmoins un premier jet en deca du suivant La Mia Vita Violenta. Certains regretteront la trop grande proximité des débuts de Blonde Redhead avec leurs mentors Sonic Youth, ce qui est assez légitime. Malgré tout je les préfère aux albums récents, plus personnels mais beaucoup plus plats à mon goût…

Future : A suivre…  

 

 

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Artiste: SHANNON WRIGHT

Album: Over the sun - 2004

Why : Excellente artiste ayant travaillé avec Yann Tiersen

Past : l’album avec Tiersen,  l’EP Perishable Goods et ??

Present : Avec sa sobre pochette en noir et blanc (qui m’a fait penser au verso de celle de Songs from a Room de Leonard Cohen), je croyais emprunter le premier album de l’américaine Shannon Wright. Je m’attendais aussi à de calmes ballades acoustiques, vagues souvenirs d’albums écoutés rapidement il y a fort longtemps. Et je me suis bien planté ! Tout d’abord Over the Sun est l’avant dernier album de Shannon Wright, contemporain de celui qu’elle a sorti en duo avec Yann Tiersen (le seul que je possède) sur lequel elle a d’ailleurs plus apposé sa marque que le Français. On retrouve l’esprit de Tiersen sur le chant très expressif de « Birds », qui conclue superbement et brutalement l’album, sur le piano de « Avalanche », unique titre exclusivement doux, et de manière générale sur la rage contenue des guitares qui explosent lorsque la tension est trop forte (voir la dernière tournée du breton). Pour le reste, et c’est ma deuxième erreur, nous sommes en effet proches des premiers albums de PJ Harvey : un son très brut, une ambiance sombre et une batterie pesante. Sur « With Closed Eyes », Shannon crache des « save me » comme Polly crachait des “don’t you wish you never met her” ;  sur “If Only we could”, la guitare dissonante et le chant dramatique servent une histoire d’amour malheureuse (“such a mistake to spend time on you”) ; quant à la voix et les paroles de « Throw a blanket over the sun » (usant d’un vocabulaire à la fois religieux et romantique), on les croirait vraiment tirés du Rid Of Me (à s’y méprendre…). Si Shannon Wright calme le jeu à quelques reprises (« You’ll be the Death »), l’orage gronde derrière les passages les plus tranquilles, toujours prêt à éclater en accords rapides et saturés (« Black little stray »).  C’est d’ailleurs un peu le seul défaut de l’album, ne quasiment jamais relâcher ce gros temps bien lourd, avec la batterie martelant en permanence sa rage sur des compos qui dépassent toutes 4 mn. On eu préféré quelques « Avalanche » de plus pour respirer un peu.

Future : discographie à découvrir  

 

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Artiste: THEE SILVER MT.ZION MEMORIAL ORCHESTRA & TRA-LA-LA BAND

Album: Born into trouble as the sparks fly upward - 2001

Why : Vu par Seb en concert

Past : Juste les albums de GY !BE

Present : Silver Mt.Zion est lié à Godspeed You ! Black Emperor (pionniers du post rock) par certains de ses membres. Je n’en sais pas beaucoup plus, car l’imposante formation est en constant mouvement, ainsi que le nom du groupe d’ailleurs. Mais il y a quand même beaucoup de sonorités communes entre les deux groupes. Voici à peu près mes réflexions après les deux premières écoutes : « qu’est ce que c’est que ce post rock sans batterie ? de la musique de chambre ? si je me souviens bien, Godspeed You ! Black Emperor c’était quand même vachement mieux… ». Et là, le gros doute… D’où l’obligation de replonger dans la discographie des Canadiens. Le doute augmente quand je vois que je n’ai acheté qu’un seul album (les autres sont gravés), et qu’une fine couche de poussière recouvre l’ensemble : je n’ai pas écouté GY !BE depuis le temps où j’ai eu l’illumination post rock, et où je sautais sur tout ce qui s’y rapportai. Bref j’attaque par F # A # ¥ , et j’y trouve quand même beaucoup de longueurs (ça y est je me rappelle, celui là je l’ai acheté car j’adorai l’artwork !). Idem pour le double Antennas. Finalement, le seul album qui me séduit sur toute sa longueur est le Yanqui U.X.O. (qui possède une pochette redoutable, avec un schéma liant les grandes majors musicales (Sony, BMG etc…) aux groupes d’armement !). Mais revenons à ce Born into trouble as the sparks fly upward (font chier avec leurs noms de 10 km). Nouvelle écoute, et nouvel ennui… Chez GY !BE, les passages lents se justifient comme des mises en tension libérées dans de violents passages presque punks où la batterie se déchaîne, comme pour rattraper le retard qu’elle a pris sur les cordes. Ici, les morceaux lents se succèdent, sans mise en tension, sans violence, avec des passages lyriques à la limite du classique. Certes, « Takes this hands and throw them in the river » (4eme morceau)  accélère un peu l’album, mais sans batterie c’est un peu vain, surtout que suit 11 mn d’un morceau tout plat ironiquement intitulé « Could’ve Moved mountains ». Finalement il faut attendre la fin de l’album pour trouver de quoi se caresser l’oreille : le piano de « Tho you are gone i still often walk w/you», l’unique titre énervé « c’mon comeon » (enfin de la batterie !) et le final « the triumph of our tired eyes », beau titre au chant triste ; trop peu pour un album d’une heure.

Pour leur défense, je dois dire que les bons commentaires que j’ai eu au sujet du groupe se référaient à des prestations live : il est tout à fait possible qu’avec l’aide de projections, le groupe arrive à créér une ambiance sur scène qui puisse faire passer un très bon moment à son public… mais la sauce ne prend que trop tard sur cet album studio.

Future : à l’occasion…  

 

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Artiste: SYD MATTERS

Album: A whisper and a sigh - 2003

Why : Groupe recommandé par Next

Past : découverte totale

Present : A l’écoute de cet album, j’ai eu l’impression d’avoir déjà été plongé dans une ambiance identique par un groupe français, sans arriver à mettre le doigt dessus. Des accents de Jack the Ripper ? du Dionysos période Haiku, ou alors leur première partie de l’époque, le groupe Citron ? guère convainquant… Mon cerveau si prompt à comparer plus ou moins judicieusement les groupes a séché cette fois… Peut être Syd Matters est il simplement un condensé des bons cotés de la musique d’aujourd’hui, mélange de pop acoustique, de sons électroniques, d’arpèges folk, de claviers guillerets, agrémenté d’une calme voix agréable, et que ce condensé m’a donné l’illusion de les connaître, comme une évidence venant combler un paysage français indé assez désertique (ou plutôt bien planqué). Débutant calmement, et même basiquement (la pop un peu sage de « Black & white Eyes »), Syd Matters chauffe son clavier Grandaddy sur « Battle of Olympus » et lance sa première tuerie avec « Stone Man ». On pense vraiment au groupe californien pré cité, sur ses premiers albums (l’amusant Under the Western Freeway ), avant qu’il ne soit récupéré par tout les bobos, David Bowie en tête, qui en firent artificiellement une référence et précipitèrent sa fin. Enchaînant des ballades assez travaillées pour être différentiables et captivantes, dont la merveille « End & Start again » qui nous emmène très loin (« i was trying to find the river’s end, i was trying to reach my ocean friends »), A Whisoer and a sigh culmine sur « Have a nice day ». Si vous connaissez « How to disappear completly » de Radiohead* (une de mes chansons favorites), on est dans la même ambiance, la même émotion ; c’est dire la qualité des composition du (des ?) français. Les derniers titres sont à l’unisson, achevant un album qui est à conseiller impérativement à tout amateur de musique délicate et sensible. Du grand art !

Future : Vivement les deux albums suivants dispos à la médiathèque…  

 *aie, une nouvelle comparaison avec un titre de Radiohead…  le fan club ultime va encore me tomber sur le poil et dire que j’ai de la merde dans les oreilles…

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Commentaires
B
J’espère bien entendre les derniers morceaux de Over The Sun lors de son concert « piano solo » à l’Epicerie Moderne. J’aime beaucoup cet album mais j’ai un peu peur de m’ennuyer à ce concert.
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