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Blinking Lights (and other revelations)
15 mai 2015

EMILY JANE WHITE - Victorian America

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Après son remarquable Dark Undercoat, j’étais assez confiant quant à la qualité du deuxième album d’Emily Jane White, dont j’avais pu entendre de très bons extraits sur scène à cette occasion. Hélas, si Alela Diane avait réussi à pallier aux défauts (notamment manque de surprise et arrangements superflus) du tant attendu successeur du Pirate’s Gospel grâce à des compositions dans l’ensemble fameuses, Emily Jane White ne propose pour contrer ces mêmes défauts que peu de bonnes chansons. Allons droit au but, sur les 12 titres que contient Victorian America, seuls trois m’ont vraiment enthousiasmé : « Victorian America », « Liza » et « A shout rang out ». Sobres, délicatement relevées de belles parties de cordes et parfois de la deuxième voix de Jen Grady, ces folks poignants rappellent les meilleurs titres de l’album précédent, voire les surpassent. C’est d’ailleurs ces titres là qui m’avaient particulièrement ému lors du fameux concert de l’Epicerie Moderne.

Si l’album commence plutôt agréablement avec le tranquille « Never Dead », sa douceur et son inévitable pedal steel, l’auditeur déchantera très rapidement avec le titre suivant, « Stairs », dont les différentes parties s’emboitent assez mal et aboutissent à un truc peu gracieux. Ce titre est pour moi la principale faute de gout de Victorian America, car qui aurait envie de mettre sur la platine un album en sachant qu’il devra se farcir, dès le second titre, ce machin de plus de 7 mn ? C’est là ou le bas blesse, une majorité de morceaux sont beaucoup trop longs, et la musique n’étant pas particulièrement accrocheuse, l’ennui pointe rapidement le bout de son nez, la palme revenant à « the Raven », titre hyper chiant de 7 mn encore… Au final, on ne sauvera guère plus encore que le joli « Red Serpent », dont la durée acceptable nous repose un peu des longues pièces plaintives qui l’entourent. Dans l’ensemble donc, Victorian America contient de quoi faire un EP sympa, ou une setlist agréable (en mélangeant avec plein de titres de Dark Undercoat), mais se révèle dans son intégralité, selon l’excellente formule de Klak, long comme un jour de pluie incessante…

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Commentaires
B
Salut. J’ai ressorti ma copies vinyle dédicacée pour la peine. Juste la première face, ça se présente bien.<br /> <br /> J’ai le souvenir d’un très beau concert à l’Epicerie Moderne en 2020, de beaux jeux de lumière, un vrai spectacle. Comme j’étais avec mon père j’étais assis dans les gradins mais je ne regrette pas d’avoir pris du recul.
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