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Blinking Lights (and other revelations)
12 juillet 2015

HAROLD MARTINEZ + HELLO DARKNESS - Samedi 23 Mars 2013 - Bar des Capucins - LYON

 

hd2

HELLO DARKNESS

Featuring:

dam4    julien

Damien: Guitare, Chant    -   Julien: Chant, Guitare

seb     xav

Seb: Basse     -     Xavier: Batterie (et guitare)

 

C'était LE concert de l'année... pour moi, en tout cas. Evoquée depuis notre rencontre, la possibilité de faire un concert commun avec Harold Martinez, auteur d'un disque sur lequel nous avions flashé l'année dernière, s'est concrétisée Samedi dernier. Un lieu sans restrictions sonores, avec une setlist rodée et accompagné par un artiste confirmé très bon sur scène, il m'a semblé que c'était le moment idéal pour découvrir ou redécouvrir Hello Darkness en concert, d'où une publicité plus insistante qu'à l'accoutumée auprès de toutes les personnes proches susceptibles d'être intéressées. Ayant prévenu tant de monde (dont l’ensemble de mes collègues de boulot par mail commun), la pression était grande, augmentée par le fait que nous gérions toute l’organisation et que nous voulions assurer au maximum par respect pour Harold, habitué désormais à des salles et publics autrement plus conséquents. Bref, j’ai bien flippé pendant une semaine.

 

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Le jour J, tout le monde était présent et en forme, ma plus grande crainte (celle d’une annulation par mauvais coup du sort) s’éloignait progressivement. Bien accueillis par les patrons du Bar des Capucins, pris d’assaut dès son ouverture vers 16h, nous installions tranquillement notre matériel dans la cave voutée située sous le bar. La scène est un peu juste mais ça passe, mis à part quelques coups de coude de Julien dans une de mes cymbales m’obligeant à faire de la jonglerie à quelques occasions pour la remettre en place, nous ne souffrirons pas trop du manque d’espace (disons qu’on a fait pire). Harold, son batteur (Fabien), son manager et son cameraman ( !) débarquent après notre balance et celle de Ben, et comme on a tous la flemme de débarrasser la scène deux fois de suite ils décident de ne pas faire de balance et on range directement leur matos dans un cagibi bien pratique situé dans le fond sous l’escalier d’accès. Nous attendons ensuite l’heure fatidique entre bières, séance dédicace par Harold du Birdmum pour la maman de Seb (ca accroche bien entre gars du sud), fameux pique-nique (beau succès pour la quiche de Mme Yosemite et la salade de riz spéciale pue du bec de notre bassiste) et discussions plus ou moins angoissées.

 

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Le public commence à arriver : la famille (les frangins viennent de Marseille), belle famille, potes, collègues, vus la veille ou il y a longtemps, ont répondu présent. Pendant toute la soirée j’aurai un peu l’impression d’être à mon mariage, essayant de discuter un peu avec tous les gens qui sont venus pour moi mais courant partout, à moitié stressé et à moitié ravi. Beaucoup de préparation pour un évènement qui passe si vite…  

 

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Nous avons un timing serré, BEN attaque son set à 21h précises. Après la séparation des Bernie Madoff Orchestra, Ben s’est motivé pour un set solo et il vient nous présenter de nouvelles chansons, agrémentées de quelques anciennes remaniées. Au chant et guitare électrique, il s’accompagne de bandes préenregistrées avec claviers, basse, boite à rythme et déroule une petite demi-heure dans l’esprit qu’il affectionne, rock nonchalant saupoudré de solos d’obédience Strokes, avec certains passages regardant vers l’electro rock ou le punk.  C’est comme d’habitude bien écrit, super carré, mais un peu timide pour la scène. Après son concert, Ben gèrera la caisse toute la soirée et, même s’il était fort bien accompagné,  je profite de l’occase pour le remercier publiquement.

 

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La salle est bien remplie quand nous montons sur scène, et je suis déjà assez fatigué. Le temps de me mettre dans le bain et je savonne complètement le premier titre, « Dodger » : le riff sans problème qui ne passe plus… ce sera mon seul regret de la soirée, même si j’ai aussi foiré un passage de « Zembria ». Pour le reste tout s’est remarquablement bien déroulé, et mes camarades ont fait un sans-faute. Les retours du public ont été positifs, avec quelques remarques à prendre en compte pour nous améliorer. Guic, qui nous faisait l’amitié d’être venu depuis Paris, nous a justement fait remarquer que le set a gagné à être raccourci, et qu’il eut notamment mieux valu se passer du rappel que nous n’avons pas résisté à jouer. Concernant le son, il a été question de chant parfois trop bas, de batterie parfois trop forte et de caisse claire à débrancher pendant les passages calmes. Tout le monde a loué l’apport de la basse : nous avions pris un risque en bousculant notre confort et notre équilibre pour intégrer un nouveau membre, c’est très plaisant de voir que ce risque a été payant, autant musicalement qu’humainement (et je ne parlerai même pas du plaisir d’enfin ne plus être le seul chauffeur du groupe). Seul point vraiment regrettable, du apparemment à la configuration de la salle, c’est que le son était médiocre dans le fond (basse et batterie omniprésente, dixit notre fan number one La Buze toujours fidèle au rendez-vous) alors qu’il était plutôt bon devant.

 

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Pas trop le temps de se poser après le concert, il faut vite remplacer notre matériel par celui d’HAROLD MARTINEZ, mais nous sommes nombreux et cela se passe bien et assez rapidement. Harold et Fabien délivrent un concert impeccable, mis à part un réglage de son en direct sur les deux premiers titres qui balance quelques larsens. Ça doit sacrément les changer des journées précédentes, puisqu’ils étaient en résidence à l’Epicerie Moderne pour travailler leur son et de nouveaux morceaux (qu’ils ne joueront pas ce soir, malheureusement).  Ils y sont d’ailleurs un peu encore, d’autant plus que tout le staff de l’Epicerie a fait le déplacement, il y a même Cédric qui s’est assis sur un ampli en qualité d’ingénieur du son. Je suis dans les premiers rangs, le son est bien pêchu et les versions live des titres de Birdmum toujours aussi décoiffantes. Harold finit son set pile au moment où nos hôtes du Bar des Capucins nous font signe qu’il faut penser à s’arrêter.  

 

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Cette soirée aura été une belle réussite, public comme groupe ont passé un bon moment, sans parler du Bar qui a bien fonctionné (il faut dire que mes connaissances amatrices de musique sont aussi des bons leveurs de coude). Cerise sur le gâteau, avec 70 entrées  nous sommes largement rentrés dans nos frais… Il ne restait plus qu’à tout ranger,  transporter le matos, saluer Harold Martinez (qui fera cette année l’ouverture des Nuits de Fourvière), et rejoindre à 2h du mat la plus jolie des spectatrices déjà endormie dans mon lit….

 

 

SETLIST : Dodger – the Correct Use of Kisses and Hugs – Explosions of You – to Know who I am – Shame – in Time – Zembria – Disorder (Joy Division) – Or Sleeping / Loro (Pinback)

 

Photos en noir et blanc: Paul-Enguerrand Dahu du Buisson de Clipperton

Videos (dont sont tirés les photos en couleur): Guic the Old

GRAND MERCI A EUX !!!

Pas de photos ou de videos d'Harold pour l'instant malheureusement, mais leur concert a été filmé alors....

 

Disorder:

 

the Correct Use of Kisses and Hugs:

 

Shame:

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