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Blinking Lights (and other revelations)
7 octobre 2021

L'EFFONDRAS - Vendredi 01 Octobre 2021 - Le Sonic - LYON

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« Hier soir, c'était le concert de L'Effondras au Sonic. C'était beau, c'était bien, ça sentait la vie normale. » Le résumé de notre soirée par Denis suffirait presque. Qu’ajouter, si ce n’est que j’attendais la Release Party d’Anabasis, 3eme album déjà encensé sur ce blog, avec une impatience encore plus grande que la fatigue accumulée pendant cette semaine d’enfer. Me voici donc sur l’irremplaçable péniche avec mes fidèles comparses Denis et Constance, eux aussi usés par le travail hebdomadaire, mon collègue Bastien et le toujours enthousiaste Maxime venu avec Alban, soit donc, on peut le dire, la crème des spectateurs lyonnais. Peu séduits par une première partie où un claviériste solo balance un drone ambient trop bruyant pour que l’on puisse discuter agréablement à l’intérieur, nous nous réfugions sur le pont où je savoure une première bière fort bien servie au bar ce qui me requinque vite fait.

Nous ne nous attardons pas trop de peur de louper le début du concert de L’Effondras, d’ailleurs les voici déjà sur la scène : à gauche Raoul Vignal, guitariste chargé des sonorités variées et des parties de basse, d’où son pédalier impressionnant, à droite Pierre Lejeune, guitariste effectuant les arpèges principaux et meneur du groupe, et au centre Nicolas Bernollin, qui structure le tout de son jeu de batterie impressionnant. Le coup de boutoir introductif du premier morceau nous fait sursauter et nous rappelle la puissance dont est capable le trio, que j’avais déjà vu et apprécié à deux reprises. Le danger de ce genre de morceaux instrumentaux parfois contemplatifs, c’est que l’esprit peut avoir tendance avec la fatigue à s’évader. A cela s’ajoute le parasitage de la future rédaction de cet article,  et la fascination que le jeu du batteur exerce sur moi, le risque étant grand d’analyser la technique et les riffs employés pour avoir cette présence incroyable sur une batterie pourtant assez minimale, tout ceci au détriment d’une écoute attentive à la hauteur de l’interprétation proposée. Fort heureusement ces escapades mentales seront rares et de courte durée, parce que je connais bien l’œuvre de l’Effondras, de nombreux passages me remplissant d’enthousiasme à l’image de l’accélération attendue et jouissive de « Lux Furiosa ». Et puis si les titres sont relativement longs, ils sont découpés en une succession de mouvements et de contre pieds qui dynamisent la setlist et captent l’auditoire. C’est avec une grande intensité que L’Effondras propose l’intégralité (il me semble) des titres d’Anabasis, restant sobres sur la forme mais explosifs dans leur interprétation, les trois garçons terminant en nage leur set par un classique de leur premier album, « L’Ane Rouge », annoncé tranquillement par un Raoul Vignal qui semble ravi d’être là pour la deuxième date de leur tournée. Si on avait carrément nos aises dans la fosse, le concert était annoncé complet depuis la veille, preuve du succès d’estime d’un groupe dont la musique n’est pas forcément la plus facile d’accès.

Le rappel est donc un passage obligé, et c’est sur « Norea »,  titre lumineux clôturant Anabasis, que ce concert qui m’a semblé passer en un clin d’œil s’achèvera. Après quelques achats et une courte discussion musicale avec les potes, nous ne nous attardons pas plus. Un excellent concert, des amis, un peu de bière, pas de masque et un contrôle rapide et déjà routinier du pass sanitaire, cette soirée avait effectivement tout d’un retour à la normale après tant de mois dominés par le virus. L’aube succédant aux ténèbres, alors que l’été cède sa place à l’automne, voilà un symbole qui colle parfaitement à la musique de l’Effondras. Aussi était-ce un peu frustrant de rentrer si tôt, mais oh combien raisonnable, grâce soit donc rendue à Denis et sa voiture de m’avoir ramené à bon port en bon état. Cette fois c’est sûr, nous aurons bien vite plein d’autres occasions de nous amuser et d’en prendre plein les oreilles. 

 

Setlist (à confirmer) : Les Rayons de Cendre – Lux Furiosa – the Greeding Wheel – Anhedonia – Aura Phase – Ce que révèle l’Eclipse – L’Ane Rouge // Norea

 

 

 

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