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Blinking Lights (and other revelations)
12 juillet 2015

LAMBCHOP - Dimanche 30 Juin 2013 - Epicerie Moderne - FEYZIN

 

1

 

N’étant pas allé à l’Epicerie Moderne depuis un petit moment, et Julien m’ayant proposé une place, je décidais d’aller découvrir Lambchop sur scène, un groupe dont je ne sais absolument rien si ce n’est que ca va être calme. Ce sera même l’antithèse totale, au niveau volume sonore, de ma dernière incursion à Feyzin, un concert de Swans dont mes oreilles se souviennent douloureusement de temps à autre. Soirée vieux donc en ce dimanche agréable, Daniel a même fait le déplacement, c’est dire… Il n’est pas le seul d’ailleurs, le parking et la salle sont pleins là où je m’attendais à une petite affluence. Bière introductive entouré des copains facebookiens de Julien, les anciens se remémorent les premières tournées Lyonnaises de Nick Cave ou Noir Desir, tant et si bien qu’on loupe l’entrée en scène de Lambchop (pas de première partie, le vieux aime à se coucher tôt). Arrivée devant la scène, nous nous faisons rabrouer par un ancêtre « qui a payé pour un concert assis, non mais ! ». Moi j’ai payé (enfin, presque)  pour un concert debout, donc je reste à ma place tout en essayant de me décaler et me tasser un peu, histoire que de nouveaux éclats de voix ne réveillent pas l’assemblée confortablement installée dans les gradins déployés au maximum.

 

2

 

Les 6 membres du groupes se sont placés en demi cercle sur la scène, du plus vieux au plus jeune. On a donc à droite un papi à casquette à la guitare et chant (le leader Kurt Wagner), un pianiste, un saxophoniste piochant dans les 6 ou 7 instruments autour de lui, un claviériste/guitariste en soutien, un bassiste et enfin le batteur tout à gauche (1). Le groupe s’attachera tout au long du concert à concrétiser l’adjectif « feutré », le seul musicien ayant une partition et un volume digne de ce nom étant le bassiste. Kurt Wagner est branché sur son désampli, appareil permettant comme chacun sait de faire sonner moins fort sa guitare que si elle était débranchée. Et c’est quand il posera sur un tabouret ses baguettes pour se saisir de balais que le batteur sera le plus bruyant. Qu’on ne se méprenne pas : j’ai trouvé l’ensemble très beau, et je ne me suis presque pas ennuyé. Il y a même eu quelques titres que j’ai trouvé excellents, comme ce « Up with People » final (avant le rappel) où le groupe fera péter le son à au moins 25 dB. La voix du chanteur est agréable, aussi bien dans les aigus que dans les graves, et l’ambiance sur scène était très détendue : le groupe ne se prend pas la tête, et il le prouvera en venant boire des bières et discuter  avec le public après le concert.

 

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J’en profite pour discuter un moment avec Daniel, que je n’ai pas vu depuis des lustres, et qui s’est retiré des affaires depuis qu’il a découvert Elvis. Je pensais à une exagération typique du caractère entier de ce légendaire blogueur, mais non : Daniel se consacre aujourd’hui à 100% au King, et entre les 67 albums officiels, les myriades de bootlegs et les biographies (2), il n’est pas prêt de retrouver le chemin de Next. J’espère qu’il fera exception pour chroniquer ce concert de Lambchop, dont il est grand fan, et dont il est sorti assez déçu.

Pour gommer l’impression d’avoir subitement vieilli, je m’écoute l’excellent premier disque de Frustration sur le chemin du retour. Et voilà, j’ai de nouveau 29 ans !

 

(1)   mais comment peut-on être batteur, jeune, et avoir envie de jouer ca ? M’enfin, il y a bien des gamins qui au moment de sélectionner un sport choisissent le tir à l’arc…

 (2)   il va même jusqu’à regarder les 35 navets tournés par Elvis dans l’espoir d’y entendre quelques bonnes chansons….

 

LA SETLIST DE LA TOURNEE (avec titres en écoute)

 

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