La DIZAINE des BLOGUEURS: Episode 1/6
J’ai toujours adoré les Jeux inter blogs. C’était un excellent moyen d’avoir un aperçu plus personnel sur les blogueurs que je lisais avidement et dont je ne connaissais pour la plupart que les gouts musicaux et certains avis tranchés. Evidemment, ces jeux ont progressivement disparu à mesure que la communauté des blogueurs se raréfiait, aussi est ce avec beaucoup de plaisir que je les vois reparaitre occasionnellement. Je remercie donc El Norton, Alexandre et Etienne d’avoir organisé cette Dizaine des Blogueurs, ne serait-ce que pour montrer que les blogs sont encore là, puisque c’est quasiment une vingtaine de participants qui ont répondu présent, un chiffre déjà honorable à la grande époque. Mais place donc au premier thème de La Dizaine des Blogueurs, qui en comptera Six :
La Chanson qui évoque l’Enfance.
A chaque fois, je me fais avoir. Je pense que le thème de l’enfance est facile, et je m’y casse un peu les dents. En effet s’il y a énormément de mes groupes favoris qui m’évoquent le temps où j’étais nostalgique de l’enfance, les chansons qui me ramènent directement à mon enfance sont rares et pas forcément pertinentes. La musique était quelque chose de complètement accessoire à la maison, mes parents privilégiant le sport et, surtout, les études. Quand Alanis MORISSETTE a connu un succès phénoménal avec son Jagged Little Pill en 1995, j’ai certes beaucoup apprécié les tubes qui passaient à la radio, mais un titre m’a particulièrement touché : « Perfect ». Je m’y reconnaissais en effet, même si la pression familiale n’était pas aussi extrême que celle décrite dans la chanson. J’aime bien l’apparente douceur dans laquelle se cache une grande violence qui explose, inéluctablement, lors du pont :
" I'll live through you
I'll make you what I never was
If you're the best, then maybe so am I
Compared to him compared to her
I'm doing this for your own damn good
You'll make up for what I blew
What's the problem, why are you crying "
Aujourd’hui c’est moi le papa, et cette question reste primordiale: dans quelle mesure aime-t-on ses enfants lorsqu’ils ne se confortent pas à nos attentes ? Je peux vous dire que c’est un défi quotidien.