Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Blinking Lights (and other revelations)
21 juin 2022

VYV FESTIVAL - Dimanche 12 Juin 2022 - DIJON

illustration-vyv-festival-2022_1-1647263123

 

Très bonne surprise que l’apparition sur les réseaux au printemps de la programmation du Festival VYV à Dijon, dont c’est la 3eme édition mais dont je n’avais jamais entendu parler. De quoi me consoler de la mort apparemment définitive de mon cher TINALS, même s’il restera à mon avis insurpassable en termes de qualité musicale / confort. Le samedi étant axé electro / hip hop / chanson française, j’avais pris un billet juste pour le dimanche à forte connotation post punk, avec the Smile en curiosité, entrainant à ma suite les ami-e-s Denis, Juliet et Constance. Enfin, ces dernières s’étaient décidées lors de l’annonce de la présence de Liam Gallagher, ce qui compensait le remplacement des inespérés Massive Attack en bonus de luxe par le trublion mancunien que j’ai toujours trouvé insupportable. C’est sous la canicule lyonnaise que notre quatuor se retrouve en début d’après-midi, ça parle medoc plutôt que drogue, check list gamins plutôt que rencontres festivalières, et même huitres plutôt que Kebab. Bref, on est des vioques (surtout moi) mais c’est bien pour ça qu’on va en profiter à max, de cette journée. C’est bien connu, pour une première fois il y a toujours une part d’imprévu, et après un trajet en Calexicomobile sans encombre, ce sera une interminable recherche de parking assortie d’une maladresse à la barrière qui commenceront à mettre le doute sur notre arrivée dans les temps. Mais l’organisation au top du VYV (surtout en ce qui concerne les navettes pour accéder au site, d’ordinaire assez bordéliques) nous permettra d’accéder sans aucun souci à l’agréable pelouse du Parc de la Combe à la Serpent. Comme au Tinals, tout un tas de stands d’associations, de jeux pour enfants, d’animations diverses s’étale entre les 3 scènes, ce qui associé au lieu arboré en pleine nature a attiré pas mal de familles (on y pensera pour les années à venir). Notre petit groupe s’intéresse plutôt à la localisation des bars et des toilettes, tout en scrutant d’un œil inquiet les nuages qui s’accumulent dans le ciel : on commence à regretter d’avoir fait confiance à la météo et de n’avoir rien prévu d’autre que nos casquettes.

 

01shame

 

Nous nous posons tranquillement à mi-hauteur de la pelouse de la grande scène, astucieusement inclinée, pour voir entrer sur scène les 5 gars de Shame, qui me semblent extrêmement jeunes, attaquant avec une grande motivation leur set malgré un public encore un peu clairsemé. C’est un groupe dans la lignée du revival post punk lancé par Idles et qui aurait donc tout pour me plaire mais auquel je n’accroche bizarrement pas trop sur disque. Les Londoniens sont très dynamiques, notamment le bassiste qui fait le spectacle en courant le long de la scène, en sautant depuis la batterie, allant même jusqu’à faire un saut périlleux avec son instrument, le chanteur a la gouaille voulue, le batteur est assez impressionnant mais rien n’y fait, les chansons, sans êtres désagréables, me laissent froid. Au cours du set, la pluie a commencé à tomber et à s’intensifier, avant de se transformer en véritable déluge. Le vent pousse dans la direction de la scène, c’est assez logiquement que le groupe doit s’interrompre un peu avant l’horaire prévu. Devant la violence de l’orage, les spectateurs se sont accumulés sous les tentes des diverses échoppes du festival, alors que je remonte en direction de la deuxième scène pour ne pas louper le début de the Murder Capital, qui est l’une de mes principales attentes. Si je ne suis pas frustré par la fin avortée du set précédent, je vis un grand moment de solitude alors que, trempé (1) et ayant perdu mes potes, je constate que les techniciens sont en plein démontage de matériel. Fort heureusement c’est juste que je me suis trompé de scène (je suis devant la petite, dite Mont Afrique), et je rejoindrais après quelques détours la fosse de L’Observatoire alors que la pluie cesse progressivement de tomber.

 

02murder

 

J’arrive pile au moment où, bien au centre de la scène, le batteur de the Murder Capital au look mulet moustache balance les roulements de « Green & Blue », accompagné bien vite par le guitariste moustachu de droite préposé aux sons bizarres, le guitariste claviériste au crâne rasé à gauche et le bassiste au centre dans une tenue noire assez classe. Puis c’est l’entrée en piste du chanteur avec ses lunettes noires, presqu’aussi arrogant que celui de Fontaines DC mais avec un chant un peu plus convaincant. On retrouve avec plaisir l’alternance de morceaux post punk et de ballades de l’album When i have Fears, qui avait mis un peu de temps à me séduire pour finalement s’affirmer chez moi comme l’une des plus belles réussites du style de ces dernières années. the Murder Capital est aussi efficace sur les titres dynamiques qui composent le début de la setlist qu’émouvant sur les morceaux plus lents qui suivent, osant même interpréter le duo basse – chant « On Twisted Ground » à une assemblée assez conquise, alors qu’un soleil réconfortant perce les nuages. Après un très bon inédit mid-tempo avec une recherche sonore intéressante qui laisse présager un futur album enthousiasmant, the Murder Capital achève son impeccable prestation par deux tubes, « Don't Cling to Life » et son vibrant refrain puis « Feeling Fades », morceau entêtant ressemblant fort au « Hurricane Laughter » de Fontaines DC, sur lequel le chanteur vient prendre un petit bain de foule avant de saluer longuement le public. Un concert qui aura largement répondu à mes attentes et confirmé le solide statut du groupe.

 

03genesis

 

Il est temps de retrouver les amis, je passe d’abord au merchandising prendre un des beaux T-Shirts du Festival floqué d’un chardonneret, achat prévu mais rendu de toutes manières indispensable vu que je suis torse nu pour pas péter de froid dans mon précédent T Shirt détrempé, puis je me dirige vers la grande scène (alias La Combe) où m’attendent Denis, Juliet, Constance, mais aussi Alban et Maxime qui comme beaucoup de Lyonnais passionné de musique a fait le déplacement jusqu’à Dijon. Il y est même depuis le samedi, et c’est lui qui nous a rencardé sur les huitres (bretonnes), un des rares endroits du festival où l’on puisse avoir à manger sans faire 2h de queue. C’est un grand classique que ce bordel aux stands culinaires, aussi avions nous prévu des sandwichs, mais je ne vais pas bouder mon plaisir de pouvoir déguster des fruits de mers avec quelques rares connaissances amatrices, en l’occurrence Juliet et Maxime. Bon ça m’a couté plus cher que le billet d’entrée mais c’est vraiment un moment sympa, avec un verre de bourgogne blanc très savoureux, en se foutant de la gueule de Juliette Armanet qui, déguisée en boule à paillette, enflamme le public. Sorti de son tube « Les derniers jours du disco » sur lequel on s’amuse à danser comme des fous et qui est plutôt bien foutu quand la chanteuse se tait, le reste est une soupe FM aux textes ridicules (le fameux « on va bruler le feu »…) ce qui arrache quelques commentaires acerbes de Denis, arborant fièrement un T Shirt de Jul depuis le début de la journée. Amusant aussi de voir la différence de ressenti, Maxime s’étonne que nous trouvions que Juliette Armanet se la pète grave alors que pour moi elle est insupportable de maniérisme, plus tard Juliet aura le même commentaire sur Thom Yorke alors que cela ne m’a pas du tout marqué. L’apéritif et le concert se terminent, il n’y a rien de prévu avant the Smile, je suis donc Denis qui propose d’aller voir Genesis Owusu sur la scène du Mont Afrique. Je ne connais évidemment pas cet artiste hip hop soul mais suis assez séduit par la musique proposée, qui m’a parfois fait penser à Why, et par la coolitude du chanteur. Se déhanchant dans un costar rouge avec un grand sourire, il est accompagné de trois ninjas danseurs choristes auxquels il retirera leur masque en cours de set. Le mot d’ordre : Don’t forget to Smile, comme l’annonce une banderole qu’ils déploient sur scène, et c’est vrai qu’ils ont tous une banane communicatrice. Je fais une courte pause toilette dans un timing malheureux, puisque lorsque je reviens le tempo s’est accéléré et le quatuor est descendu pogoter dans la fosse, Genesis Owusu passant même en courant devant moi suivi par ses acolytes. Un moment très sympa, le concert se terminant sur une note plus sage mais toujours agréable (une chanson sur la pêche !).

 

04smile

 

Il est temps de se placer devant La Combe pour l’une des sensations de la soirée, the Smile, du moins sur le papier puisque leur album ne m’a guère convaincu, ce qui m’encouragea à revendre mes places pour la date du mercredi précédent aux Nuits de Fourvière. Emballé par le premier extrait teasé, un « You will never work on Television again » très rock laissant imaginer un album de power trio attractif, j’avais pris mes billets très vite sachant pertinemment que l’aura de Thom Yorke allait rapidement provoquer le sold out, mais je déchantais à l’écoute de A Light for Attracting Attention (2). Bourré de musique savante évoquant souvent le versant de In Rainbows qui m’a toujours laissé indifférent (3), n’imprimant vraiment qu’à de rares occasions, ce premier disque de the Smile est surtout décevant par son manque d’ambition, se révélant extrêmement proche de l’ambiance des Radiohead de la décennie précédente. Projet semblant avoir été créé par Thom Yorke et Johnny Greenwood pendant l’ennui pandémique, où chacun d’eux aura appris par désœuvrement la basse, the Smile impressionne techniquement mais tourne à vide, le manque de charisme du trio achevant de rendre le concert du soir de plus en plus barbant au fil des titres, à quelques exceptions près. Combien étaient-ils ce soir à venir uniquement voir en vrai le cultissime chanteur de Radiohead, ou à espérer qu’une reprise du groupe s’invite dans la setlist ? En tout cas le public ne manifestera que peu d’enthousiasme, écoutant poliment Thom Yorke répéter en boucle des riffs déments sur sa basse tout en chantant de sa voix aigue avec force dodelinages, Tom Skinner dérouler sa redoutable rythmique avec une grande application, Johnny Greenwood penché sur son orgue, tricotant ses arpèges complexes sur sa guitare ou, avec un peu de snobisme, frottant de sa main une harpe et d’un archet ses cordes de basse. Sans surprise, les bons moments du concert coïncident avec mes passages favoris d’un A Light for Attracting Attention joué quasiment intégralement ce soir, notamment les morceaux les plus relevés que sont « We Don't Know What Tomorrow Brings » et l’expéditif « You will never work on Television again », mais aussi l’introductif mélancolique « the Same » ou l’hypnotique « A Hairdryer ». Parmi les trois inédits interprétés, seul « Colours Fly » et sa jolie mélodie orientale m’a bien plu. En final, le trio interprète un « Feeling Pulled Apart by Horses » assez sympathique que je n’ai pas reconnu, mais qui fut à l’époque écrit en solo puis interprété sur scène avec Atoms for Peace, autre side project de Thom Yorke qui m’était complètement sorti de la tête alors que leur unique disque, sorti il y a presque 10 ans, était bien meilleur que celui de the Smile. Touche ironique pour clôturer un concert qui ne fut pas mauvais mais où l’ennui s’invita régulièrement.

 

05idles

 

Inutile de dire que j’avais hâte de me prendre du Idles dans la gueule, marchant à vive allure pour rejoindre une assemblée déjà dense devant la scène de l’Observatoire. C’est « Colossus » et sa mise en tension progressive qui ouvre comme de coutume les hostilités, avant une série de titres très agressifs qui, s’ils ne présentent pas mon versant favori d’Idles, déploient une puissance qu’il est toujours impressionnant d’écouter en live. « Mother » achève de faire exploser une marmite pogotesque déjà en ébullition, le groupe ne se ménageant qu’une relative pause pour l’émouvante « The Beachland Ballroom » avant d’enchainer les tueries dont on ne se prive pas de beugler les paroles à l’unissons, les « I’m Allright ! » de « Crawl ! », les « Can i get an Alleluia ! » de « the Wheel » ou le refrain de l’indispensable single « Danny Nedelko ». Certes au bout de la 4eme fois, la baffe n’est plus la même, d’autant que la setlist est identique, en raccourcie, à la date du Transbordeur en Mars, mais irrésistiblement je m’avance dans la fosse malgré mon sac à dos et mes poches pleines de trucs à ne surtout pas perdre, finissant bien entendu par pogoter comme un damné en évitant quand même les imbéciles slams des dernières fois. Lee jouant de la gratte au milieu du pogo, finissant par s’arrêter devant moi, Mark épellhurlant en robe debout sur le public, Jon avoinant sa batterie façon Animal pour le final sur « Rottweiler », on l’a déjà vu plusieurs fois, mais c’est un fait : Idles est largement au-dessus de la mêlée en live, et il l’aura encore prouvé avec brio ce soir.

 

06liam

 

Je m’attendais à une désertion progressive du public à l’approche de l’heure d’arrivée sur scène de Liam Gallagher, mais autour de moi les gens auront plutôt profité d’Idles jusqu’à la dernière goutte, ce qui n’est pas le cas de mes amis qui sont allé se placer depuis un moment déjà. Le temps de prendre une bière (un seul barman pour un troupeau de festivaliers assoiffés), j’ai raté deux chansons, mais je retrouve assez facilement Denis et Juliet à l’avant gauche de la grande scène. Ces deux-là vivent un bon moment ensemble, à peine perturbés par une spectatrice fan reloue qui veut absolument porter Juliet pour qu’elle voit ce qui se passe sur scène. Vaut-il mieux, pour un artiste solo ayant appartenu à un groupe culte, défendre sa production comme Thom Yorke ou faire plaisir à ses fans en ressassant le passé, j’ai mon avis (4) mais Liam Gallagher ne s’est pas posé la question et reprendra pour plus de la moitié de la setlist des titres d’Oasis, pour le plus grand plaisir des spectateurs. C’est d’ailleurs très sympathique d’être au milieu d’un public à fond, reprenant les chansons à tue-tête, et je dois avouer que la plupart du temps je m’ennuie moins que pour the Smile. C’est amusant et émouvant de voir Juliet frémir aux mélodies de son adolescence, au final on en est tous là et ceux qui s’en défendent sont bien idiots. De mon coté je suis incapable de discerner les chansons d’Oasis et celles de Liam en solo, tant je trouve qu’elles se ressemblent toutes, surtout au niveau du chant. Je constate aussi qu’il n’y a pas moins de 10 personnes sur scène pour produire des pop song sommes toutes assez basiques, 3 guitaristes pour 4 accords me semble un peu du luxe mais bon, il y a quand même un certain savoir-faire, témoin ce refrain de « Stand by Me » qui me restera en tête sur le chemin du retour (j’avais probablement entendu ce titre d’Oasis par le passé). Liam Gallagher est aussi suffisant qu’attendu (avec, parait-il, un peu d’auto-dérision), faisant le clown triste avec son tambourin et les maracas qu’il agite continuellement devant lui quand il chante entre deux discours agressifs parfaitement incompréhensibles. Bref, outre l’enthousiasme du public, ce que j’ai préféré du concert à ce moment-là c’est la jolie choriste de gauche. Ceci avant un final relevé enchainant les tubes « Supersonic » et « Wonderwall », que je connais évidemment et apprécie, puis le bien rock « Champagne Supernova » que je découvre avec plaisir et qui clôture de belle manière cette soirée de festival. Nous retrouvons une Constance enchantée et nous dirigeons vers les navettes, une nouvelle fois parfaitement prévues. Denis a arrêté de picoler depuis un bon moment en prévision du retour, il nous conduira à bon port avec l’aide de coca bien frais. Pas de chance pour mes cofestivalier-e-s, tous doivent se lever tôt le lendemain pour des obligations professionnelles, je leur tire mon chapeau parce qu’avec un coucher à 3h30 ça a dû être compliqué. Moi ça va, j’avais pris mon lundi et je me suis levé à midi.

 

 

(1)    C’est quand même dingue qu’on se tape une canicule prématurée et qu’on ne puisse pas faire une seule sortie culturelle sans se prendre des trombes d’eau sur la tronche ! 

(2)    Et là je me rends compte que le titre de l’album annonçait la couleur, le premier extrait n’était qu’un leurre ! 

(3)    Voir mon commentaire sur le récent article de l’excellent récapitulatif discographique Radioheadien de Mr Guic the Old 

(4)    Voir Noir Desir écraser Détroit au concert de ces derniers à Vienne m’avait fait tiquer, quand bien même j’apprécie beaucoup leur répertoire.

  

Setlist the Murder Capital : Green & Blue - For Everything – ATL - More Is Less - Slow Dance (Part 1) - Slow Dance (Part 2) - On Twisted Ground – TSWLTS - Don't Cling to Life - Feeling Fades 

 

Setlist the Smile : The Same - Thin Thing - The Opposite - Speech Bubbles - A Hairdryer - Waving a White Flag - Colours Fly - We Don't Know What Tomorrow Brings - Skrting on the Surface - Bodies Laughing - The Smoke - You Will Never Work in Television Again - Pana-Vision - Just Eyes and Mouth - Feeling Pulled Apart by Horses

 

Setlist Idles (c’est celle de la veille mais je pense qu’ils nous ont fait la même) : Colossus - Car Crash - Mr. Motivator – Grounds – Mother - Divide and Conquer - The Beachland Ballroom - Never Fight a Man With a Perm - Crawl! - The Wheel - I'm Scum - Danny Nedelko – Rottweiler

 

 Setlist Liam Gallagher : Hello - Rock 'n' Roll Star - Wall of Glass - Everything's Electric - Better Days - Why Me? Why Not. - Stand by Me - RollIt Over - Slide Away - More Power - C'mon You Know - Diamond in the Dark – Once - Some Might Say – Supersonic – Wonderwall - Champagne Supernova

 

286893037_10158671606978239_3485265420646290748_n

 

SHAME:

 the MURDER CAPITAL:

 Genesis OWUSU:

 the SMILE:

 IDLES:

 Liam GALLAGHER:

 

Publicité
Publicité
Commentaires
X
Concernant Oasis, on pourra toujours invoquer les côté grande gueule et plagiats des frères Gallagher pour les discréditer mais s'il y a une chose que l'on ne peut pas leur reprocher, c'est la qualité des faces B de leurs singles: Acquiesce, Rocking Chair, Stay Young et j'en passe. On retrouve un certain nombre d'entre elles sur la compilation the Masterplan (1998) qui est peut être mon album d'Oasis favori.
Répondre
B
On sait pourquoi Massive Attack a annulé ses dates en France?
Répondre
G
"le bien rock « Champagne Supernova » que je découvre avec plaisir"<br /> <br /> <br /> <br /> Je vais jamais me remettre de cette phrase. Comment c'est possible que tu la connaissais pas?
Répondre
Publicité
Derniers commentaires
Publicité