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Blinking Lights (and other revelations)
23 avril 2015

the WHO - Jeudi 20 Juillet 2006 - PALEO FESTIVAL 2006

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Dans les années 60, la bataille faisait rage autour d’une question existentielle : Rolling stones ou Beatles ? Avec le recul, la réponse parait tout a fait évidente, le meilleur groupe de rock était et restera les Who ! J’imagine l’ultime remise des prix, à la manière des oscars : Meilleur groupe de scène, les Who, meilleur album de rock « Who’s next », meilleur batteur Keith Moon, meilleur bassiste John « multidoigts » Entwhistle, meilleur songwriter-guitar hero Pete Townshend etc etc... Réunir quatre talents aussi énormes, quatre virtuoses du solo dans un seul groupe mena les Who dans un concours exponentiel de déchaînement sur scène dont aucun ne sortit vainqueur, excepté le groupe lui-même. Voilà ce qu’il m’était donné de voir ce soir, moi grand collectionneur de live toujours surprenant de ces phénomènes aujourd’hui réduits à deux. Outre Roger Daltrey et Pete Townshend, sont présents sur scène le claviériste d’époque et le très bon batteur Starkey derrière les fûts, ce qui n’est malheureusement pas le cas du bassiste qui n’assure pas un kopec, John Entwhistle faisant cruellement défaut pour cause de sex, drug and rock n’roll (le cœur a lâché il y a peu, et dire que c’était le plus calme de la bande !). En arrivant sur scène, le guitariste lance un « nous sommes d’une autre ville, d’un autre temps, où vous n’étiez pas encore nés ! » avant d’attaquer un « I can’t explain » toujours détonnant malgré ses 40 ans d’age. S’ensuivent 90 mn de moulinets de bras, de sauts, de lancers de micros, de solos de fous, je n’en crois pas mes yeux, les papis se transforment, les cheveux rallongent, des franges poussent aux manches, des pattes d’eph aux jeans : nous voici revenus au vrai temps du rock. Les tubes se succèdent, parfois transormés pour cette tournée, « Baba o riley », « Who are you », « My generation » bien sur, et au final un « Won’t get fooled again » surpuissant. Pete Townshend est affable et souriant, expliquant ses chansons en quelques phrases facilement compréhensibles, comme lorsqu’il annonce « En voici une que vous devez connaître : Behind blue eyes ». (Il sait en effet qu’elle a été reprise par un jeune groupe de néo métal populaire). La grosse surprise vient quand il annonce un nouvel album pour la rentrée, dont les Who exécutent deux morceaux très énergiques et mélodiques dans la veine de leurs anciennes compositions. Les deux compères semblent avoir vaincu la panne d’inspiration qui les mine depuis des années, j’ai hâte d’entendre cette nouvelle œuvre, car j’ai vraiment apprécié ces deux titres. Pour le rappel, nous avons droit à un bon enchaînement de titres de « Tommy », « Pinball wizard », « Amazing journey », « See me feel me » ainsi que les fameux instrumentaux les encadrant «comme « Captain walker », avant un « Listenning to you » dédié au public enthousiaste. Heureux, Roger et Pete saluent la foule, disent les quelques mots de francais qu’ils connaissent et se serrent dans les bras. Un concert « retrouvailles » sincère (à l’opposée de la prestation des Pixies), qui sortira comme tous les autres en Cd et Dvd sur internet au profit des œuvres humanitaires parrainés par les Who.

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